Article de Mai 2022
Pour la « première fois », le Maroc va acheter du gaz naturel liquéfié (GNL) sur le marché international et l’acheminer sur son territoire via le gazoduc Maghreb-Europe (GME) en sens inverse, après l’avoir transformé dans une usine de regazéification en Espagne. L’opération devrait générer un profit de 10 millions d’euros à l’Espagne.
L’accord conclu avec l’Espagne pour acheminer le gaz vers le royaume via le GME en sens inverse, va permettre de garantir la certification d’origine et la traçabilité du gaz acheté par le Maroc sur le marché international avant sa transformation dans l’une des usines de regazéification espagnoles, ont assuré à El Mundo des sources du ministère espagnol de la Transition écologique et Enagás. Probablement, le Maroc retiendra l’une des entreprises qui importent régulièrement du GNL en Espagne, qui ont déjà l’expertise en la matière.
Le Maroc ne pourra acheminer annuellement qu’une petite quantité de gaz dans le cadre de cet accord, soit 1 Gm3, correspondant au volume dont bénéficiait le royaume lorsque le GME traversant son territoire, desservait encore l’Espagne. L’opération devrait rapporter au système gazier espagnol environ 10 millions d’euros, expliquent des sources du secteur de l’énergie.
Le gaz qui sera acheminé vers le Maroc servira à redémarrer les centrales thermiques de Tahaddart, dans la région de Tanger, et celle d’Ain Beni Mathar, située dans l’ouest du pays, qui produisent environ 10 % de l’électricité consommée dans le royaume. Depuis la fermeture, fin octobre, du GME par l’Algérie, le Maroc est à la recherche d’alternatives. Il envisage d’installer des usines flottantes de regazéification sur ses côtes et a par ailleurs intensifié les recherches de pétrole et de gaz pour renforcer son autonomie énergétique.
De son côté, l’Algérie a déjà prévenu qu’elle n’hésiterait pas à rompre ses contrats gaziers avec l’Espagne si elle fournit une molécule de son gaz au Maroc, pays avec lequel elle a rompu les relations diplomatiques depuis août. L’Espagne a affirmé en retour que le gaz acheminé au Maroc ne sera pas algérien.
Pour la « première fois », le Maroc va acheter du gaz naturel liquéfié (GNL) sur le marché international et l’acheminer sur son territoire via le gazoduc Maghreb-Europe (GME) en sens inverse, après l’avoir transformé dans une usine de regazéification en Espagne. L’opération devrait générer un profit de 10 millions d’euros à l’Espagne.
L’accord conclu avec l’Espagne pour acheminer le gaz vers le royaume via le GME en sens inverse, va permettre de garantir la certification d’origine et la traçabilité du gaz acheté par le Maroc sur le marché international avant sa transformation dans l’une des usines de regazéification espagnoles, ont assuré à El Mundo des sources du ministère espagnol de la Transition écologique et Enagás. Probablement, le Maroc retiendra l’une des entreprises qui importent régulièrement du GNL en Espagne, qui ont déjà l’expertise en la matière.
Le Maroc ne pourra acheminer annuellement qu’une petite quantité de gaz dans le cadre de cet accord, soit 1 Gm3, correspondant au volume dont bénéficiait le royaume lorsque le GME traversant son territoire, desservait encore l’Espagne. L’opération devrait rapporter au système gazier espagnol environ 10 millions d’euros, expliquent des sources du secteur de l’énergie.
Le gaz qui sera acheminé vers le Maroc servira à redémarrer les centrales thermiques de Tahaddart, dans la région de Tanger, et celle d’Ain Beni Mathar, située dans l’ouest du pays, qui produisent environ 10 % de l’électricité consommée dans le royaume. Depuis la fermeture, fin octobre, du GME par l’Algérie, le Maroc est à la recherche d’alternatives. Il envisage d’installer des usines flottantes de regazéification sur ses côtes et a par ailleurs intensifié les recherches de pétrole et de gaz pour renforcer son autonomie énergétique.
De son côté, l’Algérie a déjà prévenu qu’elle n’hésiterait pas à rompre ses contrats gaziers avec l’Espagne si elle fournit une molécule de son gaz au Maroc, pays avec lequel elle a rompu les relations diplomatiques depuis août. L’Espagne a affirmé en retour que le gaz acheminé au Maroc ne sera pas algérien.
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