16h30 , le 21 septembre 2022JDD Aude Le Gentil
Privée, ou presque, de gaz russe, l’Europe achète à prix fort du gaz naturel liquéfié, jusque-là réservé aux pays d’Asie. Mais entre aléas météo, déséquilibre de l’offre et incertitudes liées à la reprise chinoise, la compétition s’intensifie et plusieurs hivers tendus s’annoncent.
La demande progressait déjà depuis une dizaine d’années. Depuis février et l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la bataille mondiale pour le gaz naturel liquéfié (GNL) s’est intensifiée. Avec la diminution drastique des livraisons de gaz russe vers l’Europe – et la menace que Vladimir Poutine coupe définitivement le robinet –, le Vieux Continent se tourne vers cette ressource stratégique venue des États-Unis, du Qatar, d’Algérie ou encore du Nigéria. Car, s’il est plus cher et plus polluant, le GNL a l’avantage d’être flexible et transportable par bateau des quatre coins du monde.
Au premier semestre 2022, les importations ont augmenté de 5 % au niveau mondial et de 53 % en Europe, selon le Groupe international des importateurs de gaz naturel liquéfié (GIIGNL). Mais avec l’hiver qui approche, il n’y en aura pas pour tout le monde.
La suite sur le JDD
Privée, ou presque, de gaz russe, l’Europe achète à prix fort du gaz naturel liquéfié, jusque-là réservé aux pays d’Asie. Mais entre aléas météo, déséquilibre de l’offre et incertitudes liées à la reprise chinoise, la compétition s’intensifie et plusieurs hivers tendus s’annoncent.
La demande progressait déjà depuis une dizaine d’années. Depuis février et l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la bataille mondiale pour le gaz naturel liquéfié (GNL) s’est intensifiée. Avec la diminution drastique des livraisons de gaz russe vers l’Europe – et la menace que Vladimir Poutine coupe définitivement le robinet –, le Vieux Continent se tourne vers cette ressource stratégique venue des États-Unis, du Qatar, d’Algérie ou encore du Nigéria. Car, s’il est plus cher et plus polluant, le GNL a l’avantage d’être flexible et transportable par bateau des quatre coins du monde.
Au premier semestre 2022, les importations ont augmenté de 5 % au niveau mondial et de 53 % en Europe, selon le Groupe international des importateurs de gaz naturel liquéfié (GIIGNL). Mais avec l’hiver qui approche, il n’y en aura pas pour tout le monde.
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