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Industrie pharmaceutique : «L’Algérie a brisé le plafond de verre»

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  • Industrie pharmaceutique : «L’Algérie a brisé le plafond de verre»


    Lotfi Benbahmed ne cache pas sa volonté de faire de l’Algérie un hub de production pharmaceutique en Afrique

    Lotfi Benbahmed, ministre de l’Industrie pharmaceutique, s’est félicité lors de son passage hier à la Radio Chaîne III dans l’émission «L’invité de la rédaction», de la baisse de la facture d’importation des médicaments et la hausse significative de la production des produits pharmaceutiques en Algérie. «L’Algérie produit actuellement 87% de la nomenclature, y compris les produits d’oncologie et l’insuline.

    Dans le programme de 2022, nous n’importons que 205 produits, soit une baisse de l’importation de l’ordre de 800 millions de dollars», a-t-il soutenu. Et de poursuivre : «Nous avons cassé le plafond de verre, car la production locale équivaut à plus d’un milliard de dollars. Le chiffre d’affaires de Saidal augmentera cette année de 50%, et plusieurs autres entreprises ont également multiplié leur chiffre d’affaires. Au total, il y a 48 nouvelles unités de production et des centaines de nouveaux produits.»

    Le ministre de l’Industrie pharmaceutique considère que la hausse de la production nationale de médicaments est un enjeu majeur de «souveraineté sanitaire». Il ne cache pas sa volonté de faire de l’Algérie un hub de production pharmaceutique en Afrique, à l’instar de l’Inde et de la Corée du Sud, ce qui permettrait à notre pays d’intégrer la chaîne de valeur mondiale des produits pharmaceutiques.

    «Pour ce faire, a-t-il précisé, nous avons mis en place des textes de loi, une méthode et un degré d’implication.» Il souligne que des contrats ont été signés avec des laboratoires étrangers pour permettre un transfert du savoir-faire. D’ores et déjà, selon le ministre, certains produits pharmaceutiques ont un taux d’intégration de 80%.
    Pour ce qui est de la qualité des produits, le premier responsable du secteur précise que leur enregistrement passe par des experts cliniciens qui maîtrisent totalement la pathologie ainsi que par des laboratoires de références. «Il n’y a aucune concession qui est faite à la qualité, nous avons même procédé à la fermeture d’unités de production parce que la qualité n’était pas aux normes», dit-il.


    Concernant les ruptures de certains médicaments observées récemment, Lotfi Benbahmed rappelle la mise en place d’un observatoire de veille sur la disponibilité des produits pharmaceutiques qui prend en charge ce dossier. «Nous ne nions pas qu’il y a parfois des perturbations, mais nous les traitons au fur et à mesure. Il y a 30 produits qui manquent de manière récurrente, nous travaillons dessus à travers une veille stratégique en utilisant l’instrument informatique ainsi que de nouvelles propositions réglementaires, notamment pour la prochaine loi de finances, en introduisant des amendes pour les gens qui ne respectent pas leur programme d’importation ou leur programme de production», explique-t-il. Et d’ajouter : «Ces produits qui manquent, ce ne sont jamais les mêmes.

    Il y a des variations : parfois cela est lié à des ruptures au niveau mondial, d’autres fois, la matière première est indisponible…nous faisons de l’anticipation, en impliquant les médecins afin qu’ils prescrivent un autre médicament. La disponibilité des produits sanitaires est un combat que tous les pays sont en train de mener .»

    El Watan . dz

  • #2
    il est dynamique ce ministre .
    ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
    On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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    • #3
      La disponibilité des produits sanitaires est un combat que tous les pays sont en train de mener.
      Oui, mais les pénuries fréquentes sur un grand nombre de médicaments sensibles comme ce qui arrive en algerie est une spécificité de certains pays majoritairement à trés faibles revenus....

      Il faut dépasser déjà cette situation fragile et servir les malades algeriens, avant de vouloir etre un hub pour les autres pays.

      La déclaration des ministres algeriens ressemble souvent à cette équipe qui se démène en Ligue 2 dont le coach déclare, on veut remporter la coupe de ligue 1.
      Dernière modification par Maurice_94, 06 septembre 2022, 13h19.

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      • #4
        Les penuries dependent de certains dereglements; corruption, mauvaise gestion, sabotage...,manque de matieres premieres à la source, transport international ....etc, mais cela n'empêche pas que l'algerie a réellement fait des pas de geants en matiere d'industrie pharmaceutique. A rappeler seulement, que 31 nouvelles unités de production pharmaceutique ont été créées au niveau national rien qu'en 2021, et 48 nouvelles unités en 2022 portant le nombre global des unités en activité à 241 unités, ce qui n'est pas negligeable.
        Dernière modification par Ismail, 06 septembre 2022, 19h06.

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        • #5
          Envoyé par cachir
          il est dynamique ce ministre .
          Il a été dynamiquement mis à la porte ce ministre bac-10.

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          • #6
            En algérie, les ministres partent, les realisations restent. Le remplaçant de M. Djamel Benbahmed, n'est autre que M.Ali Aoun, ancien pdg de saidal, est encore plus dynamique que son predecesseur.

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