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Marianne 24/08/2022
Selon des chercheurs de l’Université américaine de Yale, les sanctions occidentales sont en train de paralyser l’activité en Russie. Pourtant, plus qu’un effondrement, c’est un déclin inexorable qui menace l’agresseur de l’Ukraine.
Publiée fin juillet, une étude de 70 pages des chercheurs de l’Université américaine de Yale, signée notamment par Jeffrey A Sonnenfeld l’affirme sans ambages : les sanctions occidentales prononcées à l’encontre de la Russie depuis son invasion de l’Ukraine, paralyseraient « catastrophiquement » son économie. Non seulement le retrait de plus de 1 000 entreprises étrangères fragiliserait l’emploi de cinq millions de citoyens. Mais encore, l’interdiction d’exportations technologiques vers la Russie priverait ses usines d’équipements et de composants clé introuvables sur les « marchés gris », pourtant favorisés par le Kremlin.
À l’appui de leurs écrits, ces auteurs relèvent que les ventes de voitures ont chuté de 100 000 à 27 000 par mois. Des véhicules produits localement sont désormais livrés sans Air Bag et les freins ABS importés. Dans le secteur aérien, les transporteurs Aeroflot et Pobeda « cannibalisent » certains de leurs avions, afin de maintenir le reste de leur flotte en état de voler. Par manque de pièces détachées, le producteur de tanks Uralvagonzavod aurait également mis en congé des ouvriers. « La production de tanks, de missiles et d’autres équipements nécessite des importations de puces informatiques qui ne sont pas disponibles » assènent même les chercheurs américains, sans s’interroger sur les stocks que le Kremlin aurait pu accumuler avant le conflit ukrainien…
Selon des chercheurs de l’Université américaine de Yale, les sanctions occidentales sont en train de paralyser l’activité en Russie. Pourtant, plus qu’un effondrement, c’est un déclin inexorable qui menace l’agresseur de l’Ukraine.
Publiée fin juillet, une étude de 70 pages des chercheurs de l’Université américaine de Yale, signée notamment par Jeffrey A Sonnenfeld l’affirme sans ambages : les sanctions occidentales prononcées à l’encontre de la Russie depuis son invasion de l’Ukraine, paralyseraient « catastrophiquement » son économie. Non seulement le retrait de plus de 1 000 entreprises étrangères fragiliserait l’emploi de cinq millions de citoyens. Mais encore, l’interdiction d’exportations technologiques vers la Russie priverait ses usines d’équipements et de composants clé introuvables sur les « marchés gris », pourtant favorisés par le Kremlin.
À l’appui de leurs écrits, ces auteurs relèvent que les ventes de voitures ont chuté de 100 000 à 27 000 par mois. Des véhicules produits localement sont désormais livrés sans Air Bag et les freins ABS importés. Dans le secteur aérien, les transporteurs Aeroflot et Pobeda « cannibalisent » certains de leurs avions, afin de maintenir le reste de leur flotte en état de voler. Par manque de pièces détachées, le producteur de tanks Uralvagonzavod aurait également mis en congé des ouvriers. « La production de tanks, de missiles et d’autres équipements nécessite des importations de puces informatiques qui ne sont pas disponibles » assènent même les chercheurs américains, sans s’interroger sur les stocks que le Kremlin aurait pu accumuler avant le conflit ukrainien…
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