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Maroc, L’aéroport d’Al Hoceima va s’agrandir

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  • Maroc, L’aéroport d’Al Hoceima va s’agrandir

    Les travaux d’extension de l’aéroport d’Al Hoceima, prévus par l’office national des aéroports (ONDA) vont bientôt démarrer. Ils seront exécutés par l’entreprise marocaine VIAS, spécialisée dans les travaux routiers, autoroutiers, et aéroportuaires.
    VIAS a en effet remporté l’appel d’offres relatif à ce marché, lancé en avril dernier, pour la réalisation de cette infrastructure, pour un montant de 210,9 millions de dirhams, indique un communiqué de l’office, précisant que la société était notamment en concurrence pour ce marché avec la société « Les Grands Travaux Routiers ».

    Concrètement, les travaux concernent l’allongement de la piste d’envol d’une longueur de 700 mètres linéaires, le renforcement et l’extension du parking des avions, la construction d’infrastructures aéronautiques permettant l’accueil des B747-800 et une nouvelle tour de contrôle, pour un budget global de 255 millions de dirhams

    L’objectif est de répondre aux besoins croissants du trafic aérien et offrir les meilleures conditions d’accueil aux passagers, souligne la même source.

    bladi

  • #2
    On investit pour accueillir plus de Rifains des Pays-bas et de Belgique et par conséquent plus de devises,

    Tant mieux pour la région.

    Le Makhzen pourri ne fait rien au hasard


    Diaspora et développement : quelles interactions dans le cas marocain ?
    Jamal Bouoiyour
    Gouvernance et migration

    Comparé aux autres pays du Maghreb, la politique en matière d’émigration mise en place au Maroc a été la plus lisible et la plus constante. Déjà en 1968, le plan quinquennal (1968-1972) fixait comme objectif l’augmentation du nombre d’émigrés afin de diminuer les pressions sur le marché du travail, d’encourager les envois des fonds par les ressortissants marocains à l’étranger et d’élever le niveau du capital humain national en prévision des retours d’étudiants. Ces objectifs ont évidemment été redéfinis après que les gouvernements des pays du Nord eurent décidé dans les années 1970 d’arrêter les flux migratoires de travail, mais les autorités marocaines ont maintenu le cap et ont poursuivi dans cette voie. Après 1974, le nombre d’émigrés marocains a continué d’augmenter, mais par d’autres canaux (regroupement familial, mariage...). Cette politique d’encouragement à l’émigration et du maintien de liens forts avec le pays d’origine n’a jamais été démentie au plus haut niveau de l’État. Le roi Hassan II a toujours été réticent à l’intégration des Marocains dans leur pays d’installation et refusait de reconnaître la double nationalité.

    On peut affirmer que la politique migratoire marocaine est parfaitement cohérente et qu’elle considère la migration comme un moyen parmi d’autres de promouvoir l’économie nationale. Cette position est différente de celle des autres pays du Maghreb Si la philosophie générale concernant l’importance de la migration en tant que levier de croissance a été bien comprise par les responsables marocains, on ne peut pas en dire autant des moyens mis en œuvre ni des outils mobilisés pour impliquer la diaspora dans le processus de développement. La multiplication des institutions dédiées à la diaspora et le flou entourant le rôle de chacune d’elles en dit long sur la manière d’organiser la migration. La multiplication des interlocuteurs n’est pas une tare en soi, c’est la juxtaposition des attributs, la concaténation des rôles et l’enchevêtrement des actions qui pose problème.

    En effet, outre la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l’étranger, dont le rôle premier est d’aider les migrants marocains à résoudre les problèmes rencontrés tant dans les pays hôtes qu’au Maroc, il existe d’autres institutions telle que la Fondation Mohammed V pour la Solidarité, qui se consacre à l’accueil des migrants lors des vacances d’été. À cela il faut ajouter un département ministériel chargé des Marocains résidant à l’étranger, dont on a du mal à comprendre le rôle étant donné l’existence de la Fondation Hassan II. Et comme si cela ne suffisait pas, les responsables marocains ont mis en place une nouvelle instance : le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (ccme). Ce Conseil a pour objet de mettre en œuvre une stratégie nationale migratoire en collaboration avec les autres instances en charge de la migration. La mise en place de ce Conseil, en décembre 2007, a suscité un débat houleux au sein de la communauté marocaine à l’étranger, qui espérait avoir un organe qui la représenterait. Or, les membres de ce Conseil ont été nommés par le roi du Maroc. Pour le moment, les attributions du ccme ne sont pas bien définies, mais sa composition (des cadres de haut niveau) donne une idée de la nouvelle vision stratégique de la problématique migratoire qu’ont les autorités marocaines. Il est évidemment tôt pour juger de l’utilité du ccme et de l’efficacité de ses actions, mais si les autres instances en charge de l’émigration continuent d’exister à côté du Conseil, on aura du mal à comprendre les tenants et les aboutissants du processus.

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