Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Algérie : Des financements massifs pour cultiver le blé dans le désert et ça paye

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Algérie : Des financements massifs pour cultiver le blé dans le désert et ça paye

    MONDE
    Tunisie numérique

    Algérie : Des financements massifs pour cultiver le blé dans le désert et ça paye


    ParSouleymane Loum | Il y a 1 minute
    Facebook Twitter LinkedIn WhatsApp



    L’Algérie a eu du flair en diversifiant ses sources d’approvisionnement en blé, un coup gagnant dans cette conjoncture mondiale où les producteurs phares – la Russie et l’Ukraine – sont quasiment à l’arrêt. Alger ajoute une autre corde à son arc en finançant massivement la production de céréales dans le sud, en plein désert…

    Le grand sud algérien s’anime depuis fin avril dernier, la moisson bat son plein sur les terres irriguées qui cultivent le blé. Les investisseurs ont répondu à l’appel et la récolte sera très bonne. «Regardez la taille de ces épis (…) C’est une bonne terre agricole, les rendements pourraient être doublés” , a confié un agriculteur de 60 ans à Adrar, rapporte TSA ce mardi 24 mai. «Hamdoullah, el aam zinn [l’année est bonne] et les températures clémentes. On est sur nos terres, il y a de grandes superficies, l’eau est disponible et au sud la récolte est précoce” , a-t-il ajouté.

    Un autre agriculteur, la trentaine, a salué l’appui des autorités pour opérer dans la zone : «Ils nous ont donné la terre et on l’a mise en valeur peu à peu. L’État nous a aidés. L’année dernière nous avons réalisé un rendement de 40 quintaux de blé à l’hectare, cette année on pense faire 55 voire 60 quintaux” .

    Même tonalité à Timimoun : «Je cultive 200 hectares de blé. Je voudrais remercier l’État. Tu creuses un forage, il te finance. Tu installes un pivot, il te finance. Tu achètes des intrants, il te finance. On remercie l’État. Et de notre côté nous répondons présent en produisant. Avant nous utilisions du mazout pour faire fonctionner un groupe électrogène. Aujourd’hui l’État nous a raccordés au réseau électrique” .

    Un autre agriculteur affiche 500 hectares de blé et d’orge. Selon lui le raccordement des champs au réseau électrique a fait des merveilles. “Nous n’étions pas raccordés au réseau électrique, mais suite aux instructions du président Tebboune, on a maintenant l’électricité” , a-t-il souligné.

    «On a 6 pivots de 30 hectares chacun. L’année dernière on a atteint 65 qx/ha. Et cette année, cela devrait être mieux (…). On a déposé des dossiers. Ils nous fournissent l’engrais, les semences, les machines pour la récolte“, s’enthousiasme un autre promoteur agricole.

    À Gassi Touil, le directeur des services agricoles de Hassi Messaoud a affirmé que la superficie en céréales est de 1300 hectares contre 900 en 2021.

    Dans la perspective de cette manne agricole, l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) a déjà programmé l’ouverture de trois points de collecte.

    Reste à stabiliser, dans la durée, les système d’irrigation, dans ces surfaces arides. C’est un véritable défi technique, avec ces nappes souterraines qu’il faut aller chercher et qui à la longue vont se raréfier. D’après des études le renouvellement naturel des nappes sahariennes ne se fait qu’à hauteur de 40%. Dans certains endroits la situation est déjà critique.

    Par ailleurs il y a le problème de la salinisation des sols. L’eau renferme 2 à 8 grammes de sel par litre. A chaque fois qu’on irrigue ce sel se fixe sur les sols. Puisqu’il ne pleut pas ce sel ne disparaît pas, au contraire il se concentre. Et parfois après 5 ans il est impossible de cultiver, on est alors obligé de déménager le pivot.

    Et puis toutes ces opérations (pompage, alimentation électrique des pivots, transport des engrais sur des centaines de kilomètres, de l’engrais qu’on est obligé d’utiliser massivement sur ces surfaces sableuses) coûtent cher. En fait sans les subventions publiques – la moitié du prix de l’électricité par exemple – les agriculteurs ne peuvent pas suivre le rythme…

    Vous l’aurez compris : Des solutions durables sont à inventer pour que l’agriculture du désert se maintienne comme la culture dans les oasis.
    ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

  • #2
    Allah Ybarek.

    Des Wilayas comme El Bayadh, Naama, Laghouat, Djelfa, Biska Tbessa du haut plataux suffisent amplement pour l'Algérie et meme pour l'exportation. Et apparrement le blé du désert pousse rapidement et sa moisson arrive tot.

    Commentaire


    • #3
      c'est quand même incroyable ! Je n'aurais imaginé des champs de blé au désert.
      J'ai pourtant vu des grands champs de patate à el oued, des champs d'arachide, de tomates, de pastèque...mais jamais des champs de blé.
      ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

      Commentaire


      • #4
        Allah Ay Barek. L'Algérie possède tous les atouts pour redevenir le grenier de l'Europe comme dans le passé

        Dernière modification par icosium, 24 mai 2022, 20h29.
        "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

        Commentaire


        • #5
          Le meilleur stimulant est certainement l'augmentation du prix d'achat chez les producteurs locaux.

          Commentaire


          • #6
            On peut constater que tous les pays qui devancent l'Algérie en terme de superficie sont autosuffisants dans la production des céréales en Algerie c'est le problème l'effritement et le morcellement des terres agricoles qui réduit énormément la production au départ la réforme agraire de Hamrouche en 87 a octroyé des terres à des groupes d'agriculteurs allant de 10 à 20 personnes avec tout le matériel nécessaire chaque groupe était indépendant mais ca n'a pas durer longtemps ces groupes commencent à se diviser jusque ou chaque agriculteur à pris une portion pour la travailler seul et quand il est décédé ce même protion serait réparti a nouveau entre les héritiers au final ces micros agriculteurs ne peuvent pas aller loin dans l'exploitation des terres et préfèrent des méthodes rudimentaires que l'achat ou la location du matériel...
            Dernière modification par El-Magico, 24 mai 2022, 21h37.

            Commentaire


            • #7
              c'est quand même incroyable ! Je n'aurais imaginé des champs de blé au désert.
              les annees 90 debut 2000 il s'y faisait deja deux récolte l'an . y'a beaucoup de non dit de ce qui se fait et se décide dans les coulisses des décideurs que j'espère un jour ou l'autre finiront par être mis au grand jour .

              Commentaire

              Chargement...
              X