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Maroc: Retour des pluies : une bouffée d’oxygène pour les barrages et les nappes phréatiques

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  • Maroc: Retour des pluies : une bouffée d’oxygène pour les barrages et les nappes phréatiques

    Les pluies qui doivent intéresser jusqu’à jeudi prochain plusieurs provinces du Royaume permettront surtout un rafraichissement des nappes phréatiques et une amélioration des réserves des barrages dont le taux de remplissage est à peine de 33%.



    Les pluies qui ont intéressé depuis dimanche plusieurs régions du Royaume sont toujours les bienvenues même si pour les cultures d’automne notamment les céréales, la campagne est déjà compromise. Selon un bulletin de la Direction générale de la météorologie nationale, de fortes rafales de vent, des chutes de neige et de fortes pluies parfois orageuses devaient avoir lieu à partir d’hier lundi dans plusieurs provinces du pays et doivent se poursuivre jusqu’au jeudi prochain. Selon Abdelmoumen Guennouni, ingénieur agronome, ces pluies devront surtout être bénéfiques pour l’arboriculture et dans une moindre mesure pour certaines cultures maraîchères. Ces pluies auront par ailleurs la vertu de verdir les pâturages et partant désamorcer la pression sur les coûts de production des éleveurs d'autant que les cours des aliments pour bétail sont aujourd’hui à des niveaux jugés très élevés.

    De même, ces précipitations permettront de rafraîchir les nappes phréatiques et faire progresser relativement le taux de remplissage des barrages. Selon les données du département ministériel chargé de l’Eau, le taux de remplissage des barrages au 14 mars ressort à 32,7%. Rappelons que sur Hautes Instructions Royales, le gouvernement a mis en place un programme exceptionnel qui vise à atténuer les effets du retard des précipitations, à alléger l’impact sur l’activité agricole et à fournir l’aide aux agriculteurs et aux éleveurs. Ce programme s’articule autour de trois principaux axes : la protection du capital animal et végétal et la gestion de la rareté des eaux, l’assurance agricole et l’allégement des charges financières des agriculteurs et des professionnels, le financement des opérations d’approvisionnement du marché national en blé et en fourrages, outre le financement des investissements innovants dans le domaine de l’irrigation. Ce programme porte sur la mobilisation de 10 milliards de DH.

    Voici les prévisions de la DGM pour le reste de la semaine :

    De fortes pluies parfois orageuses (30 à 50 mm) intéresseront, du Mardi à 00h00 au Mercredi à 06h00, les provinces d'Essaouira, Tiznit, Inezgane-Ait Melloul, Chtouka-Ait Baha, Agadir-Ida-Ou-Tanane, Taroudant, Sidi Ifni et Guelmim, précise la DGM dans ce bulletin d'alerte de niveau de vigilance orange.
    Des chutes de neige de 30 à 70 cm seront observées, du Lundi à 12h00 au Jeudi à 23h00, sur les Provinces d'Azilal, Midelt, Ifrane, Boulemane, Taza, Sefrou, Beni-Mellal, Khenifra, Al-Haouz, Chichaoua, Taroudant, Ouarzazate et Tinghir.
    Des chutes de 15 à 20 cm intéresseront, mardi et mercredi, les provinces d'Al Hoceima, Guercif, Figuig et Taourirt.

    lematin

  • #2
    Le Maroc ne devra pas compter sur la pluie ! chaque année c’est comme ça , on espère et on espère et on espère qu'il pleuve etc... faut plutôt investir dans les stations de dessalement de l’eau de mer pour irriguer les terres agricole chaque région devrait avoir sa propre station comme cela on serait un peu indépendant de la pluie ne serait ce qu’à hauteur de 50%

    Mais attendre la pluie comme c’est pas normal et le comble c’est quand ils appellent à faire des prières de pluies alors là je n’en reviens pas

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    • #3
      Les stations de dessalement sont très énergivores et ont un impact négatif sur l'environnement.

      Un article publié aujourd'hui par l'opinion à ce propos:

      Ressources hydriques : Dessaler l’eau de mer, oui mais à quel prix ?

      Rédigé par Souhail AMRABI le Lundi 14 Mars 2022

      Solution incontournable pour relever les défis hydriques du Royaume, les stations de dessalement ont un coût économique à amortir et un coût écologique à connaître et à anticiper.


      La crise de sécheresse que traverse notre pays actuellement est un rappel s’il en fallait que la satisfaction des besoins hydriques du Royaume devrait dans l’idéal être décollée de la pluviométrie.

      L’évolution de la recherche scientifique et les nouvelles technologies qui ont vu le jour ces dernières années permettent plus que jamais de mettre en place des solutions qui peuvent combler le besoin hydrique du Royaume, notamment à travers le recyclage des eaux non-conventionnelles et le dessalement de l’eau de mer. Notre pays s’est engagé dans cette voie depuis plusieurs années en mettant en place plusieurs grands projets de dessalement de l’eau de mer.

      « Le Maroc dispose aujourd’hui de grandes capacités pour développer les projets des plus marquants en matière de dessalement d’eau de mer », avait par ailleurs indiqué à cet égard le ministre de l’Équipement et de l’Eau, M. Nizar Baraka, précisant que les nombreux investissements dans les énergies renouvelables, aussi bien solaires qu’éoliennes, garantissent le dessalement de l’eau à moindre coût.

      Le coût économique

      Les investissements pour la mise en place de stations de dessalement se multiplient en effet au niveau du territoire national. Attendue depuis plusieurs années, la station de dessalement de Casablanca - dont l’appel d’offres imminent permettra d’acter le début des travaux de réalisation - est un exemple d’infrastructure dont l’apport sera vital pour répondre aux besoins hydriques de la région où elle se trouve, à l’image de la station de Chtouka-Aït Baha, qui est devenue opérationnelle il y a quelques mois dans la région de Souss-Massa et qui a nécessité un investissement total estimé à près de 4,4 milliards de dirhams.

      Un coût économique certes important, mais dont le retour sur investissement est indiscutable au vu du potentiel de production journalière estimé à 400.000 mètres cubes d’eau dessalée qui permettra, entre autres, d’irriguer près de 15.000 hectares.

      En plus des frais liés à la construction et à la maintenance, les stations de dessalement ont également un coût énergétique puisqu’en dépit de l’avancée des technologies de dessalement, le procédé nécessite une alimentation électrique non-négligeable.

      Le coût écologique

      Tous les spécialistes s’accordent à le dire : utiliser des énergies éoliennes et solaires pour dessaler l’eau de mer est le meilleur moyen d’utiliser les forces et atouts de la nature pour produire des ressources hydriques en minimisant drastiquement les impacts en termes de gaz à effet de serre.

      « Les stations de dessalement ne sont cependant pas sans impact environnemental puisque leur fonctionnement donne lieu à une production importante de sel et de saumure qu’il faut bien gérer pour protéger l’environnement et les écosystèmes littoraux situés à proximité », nous explique Christophe Lumsden, expert en développement durable et transition énergétique.

      Si l’implantation des stations de dessalement fait au Maroc systématiquement l’objet d’études d’impact sur l’environnement qui permettent ainsi de choisir des sites adaptés, le casse-tête lié à la gestion du sel et des saumures semble pour sa part constituer un véritable défi, surtout que la problématique est mondiale. L’ONU avait à cet égard publié un rapport en janvier 2019 afin d’appeler les pays qui hébergent des stations de dessalement à mieux gérer les saumures produites par le procédé.

      Bien penser le dessalement

      Dans leur rapport, les experts de l’ONU avaient reconnu « le besoin urgent de rendre les technologies de dessalement moins chères et de les étendre à des pays à faibles revenus ». Ils sont cependant appelés à une « amélioration des stratégies de gestion de la saumure » surtout que la tendance liée au recours au dessalement de l’eau de mer évolue rapidement.

      « Il est possible de mettre en place des normes marocaines qui permettent de ne pas rejeter les saumures dans la mer après le procédé de dessalement afin de ne pas modifier le milieu. Des procédés qui permettent de drainer puis de traiter ces résidus peuvent être développés selon le contexte local de chaque station », fait cependant remarquer Pr Mohamed Fakhaoui, directeur de l’Institut Scientifique de Rabat.

      « Dans notre contexte climatique actuel, le recours au dessalement est une solution qui s’impose. L’impact environnemental potentiel lié à ces stations est une problématique qui peut être résolue et anticipée à l’avance si les efforts se font d’une manière collective », conclut le scientifique.

      Souhail AMRABI

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      • #4
        Heureusement qu'on est adossé à l'océan et à la mer méditerranéenne, on peut pas faire autrement que construire des stations de dessalement

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        • #5
          Il faut demander aux spécialistes le bénéfice de ces pluies et leur impact sur la production agricole et les réserves d’eau.

          j’ai cru lire que samarkand s’y connaît un peu.
          « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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          • #6
            il pleut depuis hier à Casa, temps gris, ça ressemble à un hiver en retard.


            Solution incontournable pour relever les défis hydriques du Royaume, les stations de dessalement ont un coût économique à amortir et un coût écologique à connaître et à anticiper.
            il faut ce qu'il faut. L'eau est une denrée stratégique et le plus tot on s'y prend le mieux...

            Pour les regions côtières (ou les plus grandes villes se trouvent) qui permettent la complémentarité entre l'eolien et le solaire pour produire de l'energie, il n'y a pas de questions a se poser...


            "Tout ce qui te dérange chez les autres, c'est seulement une projection de ce que tu n'as pas résolu en toi-même" - Bouddha

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            • #7
              L'eau et la lutte contre le stress hydrique devrai être la priorité des priorités dans le Maghreb.

              Dessaler et la seul solution en attendant les technologie qui rendront ces usines moins énergivore.

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              • #8


                Dessaler et la seul solution en attendant les technologie qui rendront ces usines moins énergivore.
                Si le renouvelable est utilisé comme sur certaines stations au Maroc, ça règle le probleme de l'energie couteuse.

                Et le Maroc dispose de regions cotières ou l'eolien + solaire sont presents à gogo, ce n'est pas ce qui manque.

                C'est pour ça qu'il faut y mettre le paquet, une bonne fois pour toutes, pour garantir la securite de l'eau ad vitam aeternam, et pour la consommation et en partie pour l'agriculture en periode de secheresse.

                Le reste du temps, les barrages sont la pour réguler tout ça.
                Dernière modification par ayoub7, 15 mars 2022, 12h55.
                "Tout ce qui te dérange chez les autres, c'est seulement une projection de ce que tu n'as pas résolu en toi-même" - Bouddha

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