09 Févr. 2022
Les pays occidentaux prennent très au sérieux la menace d’une perturbation de l’approvisionnement de l’Europe en gaz si la crise ukrainienne venait à s’enliser.
L’Algérie est parmi les alternatives envisagées. Disposant de réserves importantes et située non loin des côtes espagnoles et italiennes, pays avec lesquels elle est reliée par des gazoducs, l’Algérie pourrait constituer une solution pour remplacer une partie du gaz russe qui manquerait à l’Europe en cas de perturbations.
Les États-Unis auraient déjà entamé les démarches dans ce sens. Selon l’agence Reuters, qui cite des sources proches du dossier, le gouvernement américain a demandé à avoir une réunion avec les producteurs étrangers opérant en Algérie pour voir si des quantités supplémentaires pourraient provenir de ce pays.
Parmi les compagnies contractées, figurent ENI (Italie), Total Énergies (France) et d’autres sociétés de la région, notamment Equinor et Occidental petroleum corp.
Reuters ne précise pas si des contacts directs ont eu lieu avec le groupe public algérien Sonatrach ou les autorités politiques algériennes, ni les raisons de cette manière de procéder qui demeure donc à ce stade inexpliquée. Il est surprenant que le gouvernement discute avec des compagnies étrangères sur la vente du gaz algérien, sachant que ce dernier, pour sa commercialisation, passe obligatoirement par les installations de Sonatrach.
source : TSA
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