En 1992 je me fait recruter par Renault Flins pour travailler au laboratoire robotique, les modèles lancés alors étaient la Twingo et la Clio. Le site de Flins est un énorme complexe industriel, et dans les premiers jours un collègue de travail au labo me fait visiter le complexe en voiture. À un moment il me lance, très sur de lui : " Je pense que tu n'avais jamais vu une usine aussi grande", et il fut étonné par ma réponse, je venais de lui dire que si, j'avais vu un site plus grand encore, en Algérie à Tiaret ( SONACOME). Je lui ait expliqué la taille du site algérien, et la particularité singulière de ce site dont aucune voiture n'était jamais sortie, les algériens à l'époque attendaient leur voiture made in Algéria comme l'Arlésienne...
Pendant ce temps le Mexique construisait des Cox ( WV beetle 1ere génération) le Brésil des 404 tous modèles, et ayant adapté la plateforme au passage des vitesses au plancher, le Nigéria des 504 ... etc..Bref des tas de pays dans le monde rachetait l'outillage de modèles devenus obsolètes dans leur pays d'origine et comblaient leur besoins locaux de véhicules. Le Maroc d'ailleurs n'allait pas tarder en en faire autant, en construisant des Fiat au départ, puis d'autres modèles ensuite sous licence. L'Algérie obnubilée par le modèle soviéto-socialiste fabriquait des véhicules industriels et agricoles, mais toujours pas de véhicules personnels ( à part les deux roues de Guelma), donc pas de voitures particulières alors que c'était ce que voulaient les algériens. Nous aurions pu construire de R4 ( très simples et très pratiques) des 404/504/505 etc.. très prisées à l'époque et véhiculer à moindre coût une population en demande et surtout construire l'embryon d'une production nationale.
La 405 de chez Peugeot fut une excellent voiture, très bien faite et pleine de qualité, et ce fut le choix de l'Iran qui continue de la produire encore aujourd'hui, en y apportant des améliorations et des modifications à l'instar de Dacia en Roumanie à l'époque R12.
L'Iran malgré les sanctions économiques continue de fabriquer et d'améliorer cette 405 en l'adaptant au possibilités locales et ce qu'il font aujourd'hui est vraiment ce que l'on peut nommer une industrie automobile nationale, car abstraction faite de l'étude originale par Peugeot, ils sont totalement autonomes, les usines leur appartiennent en propre et les modèles qu'ils sortent aujourd'hui n'ont pas figuré au catalogue de Peugeot, et d'ailleurs l'intégralité de la fabrication est iranienne depuis la capitalisation jusqu'à la production ( pas de 51/49 ou d’implantation étrangère). Je suis toujours étonné que leur théocratie conserve une puissant conscience économique et industrielle, mais les perses ne sont pas des arabes et ont prouvé tout au long de leur histoire la que l’excellence était partie intégrale de leur culture , à contrario de l'Algérie qui encourage la médiocrité.
Iran Khodro Arisun
L’Arisun est un pick-up bricolé sur la base de la bonne vieille Peugeot 405. Curieusement, Heuliez n’y avait pas pensé. Malgré le nouvel avant, on arrive à reconnaitre la Voiture de l’année 1988. Notez qu’Iran Khodro a travaillé proprement, avec notamment un montant B spécifique.
Elle dispose d’un 1,7l développant 86ch en version essence ou 73ch en version GNV. Le constructeur ne propose pas le diesel disponible sur la Samand.
A peine née, l’Arisun est déjà obsolète pour l’Europe. Mais par rapport à la Bardo (dérivée de l’antique Hillman Hunter) qu’elle remplace, c’est un immense progrès. De cette dernière, l’Arisun reprend la transmisssion. Du coup, c’est une propulsion.
Iran Khodro espère l’exporter dans les républiques de l’ex-URSS, notamment l’Azerbaïdjan et le Kazakhstan.
Pendant ce temps le Mexique construisait des Cox ( WV beetle 1ere génération) le Brésil des 404 tous modèles, et ayant adapté la plateforme au passage des vitesses au plancher, le Nigéria des 504 ... etc..Bref des tas de pays dans le monde rachetait l'outillage de modèles devenus obsolètes dans leur pays d'origine et comblaient leur besoins locaux de véhicules. Le Maroc d'ailleurs n'allait pas tarder en en faire autant, en construisant des Fiat au départ, puis d'autres modèles ensuite sous licence. L'Algérie obnubilée par le modèle soviéto-socialiste fabriquait des véhicules industriels et agricoles, mais toujours pas de véhicules personnels ( à part les deux roues de Guelma), donc pas de voitures particulières alors que c'était ce que voulaient les algériens. Nous aurions pu construire de R4 ( très simples et très pratiques) des 404/504/505 etc.. très prisées à l'époque et véhiculer à moindre coût une population en demande et surtout construire l'embryon d'une production nationale.
La 405 de chez Peugeot fut une excellent voiture, très bien faite et pleine de qualité, et ce fut le choix de l'Iran qui continue de la produire encore aujourd'hui, en y apportant des améliorations et des modifications à l'instar de Dacia en Roumanie à l'époque R12.
L'Iran malgré les sanctions économiques continue de fabriquer et d'améliorer cette 405 en l'adaptant au possibilités locales et ce qu'il font aujourd'hui est vraiment ce que l'on peut nommer une industrie automobile nationale, car abstraction faite de l'étude originale par Peugeot, ils sont totalement autonomes, les usines leur appartiennent en propre et les modèles qu'ils sortent aujourd'hui n'ont pas figuré au catalogue de Peugeot, et d'ailleurs l'intégralité de la fabrication est iranienne depuis la capitalisation jusqu'à la production ( pas de 51/49 ou d’implantation étrangère). Je suis toujours étonné que leur théocratie conserve une puissant conscience économique et industrielle, mais les perses ne sont pas des arabes et ont prouvé tout au long de leur histoire la que l’excellence était partie intégrale de leur culture , à contrario de l'Algérie qui encourage la médiocrité.
Iran Khodro Arisun
L’Arisun est un pick-up bricolé sur la base de la bonne vieille Peugeot 405. Curieusement, Heuliez n’y avait pas pensé. Malgré le nouvel avant, on arrive à reconnaitre la Voiture de l’année 1988. Notez qu’Iran Khodro a travaillé proprement, avec notamment un montant B spécifique.
Elle dispose d’un 1,7l développant 86ch en version essence ou 73ch en version GNV. Le constructeur ne propose pas le diesel disponible sur la Samand.
A peine née, l’Arisun est déjà obsolète pour l’Europe. Mais par rapport à la Bardo (dérivée de l’antique Hillman Hunter) qu’elle remplace, c’est un immense progrès. De cette dernière, l’Arisun reprend la transmisssion. Du coup, c’est une propulsion.
Iran Khodro espère l’exporter dans les républiques de l’ex-URSS, notamment l’Azerbaïdjan et le Kazakhstan.
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