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Algérie : tous les indicateurs économiques et financiers sont désormais au vert

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  • Algérie : tous les indicateurs économiques et financiers sont désormais au vert

    Après un long marasme dû aux effets ravageurs de la Covid, l’économie en Algérie a repris des couleurs. Et ce, grâce à l’amélioration des cours du baril sur le marché pétrolier.

    Que de bonnes nouvelles pour notre voisin algérien. Désormais, l’Algérie n’aura plus besoin de se soumettre au dictat du FMI, ni de recourir à la planche à billets. Par quel miracle? La hausse tant attendue et espérée des prix de l’Or noir. Le cours du baril de pétrole ayant grimpé, hier mardi 26 octobre 2021, au prix de 84.70 dollars, un seuil qui n’a pas été atteint depuis presque trois années.

    La pandémie est passée par là

    Il convient de rappeler que l’économie algérienne, comme partout dans le monde, a été frappée de plein fouet par la Covid-19. Et notamment avec: la baisse des recettes d’exportation des hydrocarbures; une hausse du déficit budgétaire de l’Etat qui est passé de 5,6% en 2019 à 13,6% en 2020; des pertes d’emplois; et une chute, selon le FMI, du produit intérieur brut de près de 6% en 2020. Alors qu’en 2019, il avait connu une légère hausse à 0,8%.

    Bonnes nouvelles

    Et comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, le secteur des hydrocarbures en Algérie enregistre une reprise de 10,3% contre -10,2% l’année passée. C’est ce qui ressort des prévisions de clôture pour l’exercice en cours présentées par le Premier ministre, ministre des Finances, Aymen Benabderrahmane. Telles que relayées le 26 octobre 2021 par notre confrère Algerie Eco.

    Toujours selon la même source, les exportations des hydrocarbures devraient atteindre 32,4 milliards de dollars fin 2021. En hausse de 12,3 milliards de dollars par rapport à l’année 2020 (+62%). Cette augmentation est due à l’amélioration des cours du baril sur le marché pétrolier d’une part (une hausse de 55,4%); et d’autre part à l’augmentation du volume des exportations de 11,7%.

    Un autre signe éloquent qui ne trompe pas à Alger. Lors de son intervention, lundi 25 octobre 2021, sur les ondes de la Radio nationale, le Premier ministre, ministre des Finances, Aymen Benabderrahmane, révélait que l’État a décidé de renoncer aux bénéfices de Sonatrach et Sonelgaz et d’autres entreprises publiques. Et ce, pour leur permettre d’étendre leurs investissements et d’intensifier leurs activités.

    D’autre part, et concernant les moyens de couvrir le déficit budgétaire, le Premier ministre soulignait que son gouvernement « n’a pas et n’aura pas recours à la planche à billets ou à l’emprunt extérieur. Le prix de référence du baril de pétrole a été adopté sur la base de 45 dollars le baril; alors que le prix du baril tourne actuellement autour de 85 dollars le baril ». Tout en précisant que « le Fonds de Régulation des recettes, auquel sera destiné cet excédent, contribuera à résorber ce déficit ».

    « L’Algérie fait partie des rares pays de la région où l’endettement intérieur est faible, et qui n’ont pas eu recours à l’emprunt extérieur pendant la période de la pandémie sanitaire; malgré ses effets sur les économies du monde. Et ce, grâce aux procédures avancées d’ingénierie financière adoptées par les pouvoirs publics en la matière ». Ainsi, soulignait avec fierté M. Benabderrahmane.

    L’optimisme du FMI

    Enfin, l’agence presse service (APS) relate, dans son édition du 12 octobre en cours, que le Fonds monétaire international (FMI) a revu à la hausse sa prévision de croissance économique pour l’Algérie en 2021. Et ce, en la portant à 3,4% contre 2,9% anticipée en avril dernier.

    Ainsi, le Fonds prévoit une croissance du PIB réel en Algérie de 1,9% en 2022; contre une prévision de 2,7% dans son rapport d’avril dernier.

    L’institution monétaire internationale a, également, amélioré son estimation de la croissance faite pour 2020, la situant à -4,9% contre -6% dans l’édition d’avril.

    Pour ce qui est du déficit de la balance du compte courant, il devrait se situer cette année, selon les mêmes prévisions, à -7,6% du PIB; contre une prévision de -7,7% anticipée en avril.

    Rappelons que ce déficit, qui a été de -12,7% en 2020, selon le FMI, devrait descendre à -5,5% du PIB en 2022; contre -8,7% du PIB prévu en avril dernier.

    L’Économiste Maghrébin
    "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

  • #2
    Incroyable les ayachas attendent depuis 2014 l'effondrement économique en Algérie et en une année plutôt positive la grande Algérie recharge les batteries et se met à rêver d'un avenir radieux

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    • #3
      tous les indicateurs économiques et financiers sont désormais au vert

      même les chiffres indiqué ne sont pas aux vert
      A quoi correspond ce titre ?
      Droite des Valeurs
      Gauche du Travail
      Centre "Intérêt de Mon Pays"

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      • #4
        Ils sont tous au vert par rapport à l'année écoulée.

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        • #5
          Donc on dit un léger mieux par rapport à l'année passée, et pas tous les indicateurs économiques et financiers sont désormais au vert
          Droite des Valeurs
          Gauche du Travail
          Centre "Intérêt de Mon Pays"

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          • #6
            c'est positif...
            en effet, les cours du pétrole changent pas mal les données.
            Les chiffres sont au vert et espérons que ca le restera.
            ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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            • #7
              Donc on dit un léger mieux par rapport à l'année passée
              Aucun pays au monde n'a ses indicateurs au rouge apres 2020...
              "Tout ce qui te dérange chez les autres, c'est seulement une projection de ce que tu n'as pas résolu en toi-même" - Bouddha

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              • #8
                Effectivement les principaux indicateurs économiques sont dans le vert surtout ceux du commerce extérieur :
                En 2020 les exportations des hydrocarbures n'ont pas dépassé 21 Milliards dollars cette année Sontrach table sur un chiffe d'affaire à l'exportation entre 30 et 33 milliards dollars
                les exportations hors hydrocarbure si l'on croit le mythomane ministre du commerce Rezig vont atteindre la barre historique de 5 milliards dollars
                Le gouvernement a réussi a réduire et compresser les importations à 34,4 milliards dollars en 2020 et pense arriver au chiffre de 34 Milliards dollars fin 2021 bien sur par le biais de l'interdiction de l'importation des centaines de produits à titre d'exemple aucune nouvelle voiture n'est entrée sur le sol algérien depuis plus de 3 ans

                Mais l'article ne parle pas des chiffres négatifs à savoir la hausse de la dette publique , en fait La dette publique de l’Algérie a bondi entre 2010 et 2021 de 10,5% à 57% de son PIB
                il ne parle pas de l'inflation qui a affecté énormément le pouvoir d'achat du citoyen algérien . il ne parle pas du chômage qui a augmenté en raison de l'absence d'un programme gouvernementale de relance pour soutenir les entreprises algériennes ...



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