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Maroc, Valorisation agricole : l’infrastructure et les services logistiques s’améliorent à vue d’œil

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    ÉCONOMIEValorisation agricole : l’infrastructure et les services logistiques s’améliorent à vue d’œil

    Par Ibtissam Benchanna Le 26 Sep, 2021

    • LA CAPACITÉ D’INSTALLATION A AUGMENTÉ DE 35% EN 10 ANS
    • LE RÉSEAU D’AGROPOLES COMPTE 4 PLATEFORMES OPÉRATIONNELLES, DONT CELLES DE MEKNÈS, BERKANE, SOUSS ET TADLA
    • CERTAINES FILIÈRES ONT RÉUSSI L’INTÉGRATION DE L’AMONT À L’AVAL À HAUTEUR DE 100%.


    Assurer une intégration entre l’amont agricole et l’aval industriel et commercial des filières de production est l’un des axes les plus importants de la stratégie agricole nationale. Dans ce cadre, de nombreuses réformes et actions ont été réalisées pour le développement des différents maillons des chaînes de valeur agricoles et agroalimentaires. Ainsi, le développement des capacités de valorisation et de transformation en a été le socle, et ce, à travers l’incitation à l’investissement privé par le renforcement et l’élargissement des aides accordées aux unités de valorisation dans le cadre du fonds de développement agricole, le développement du partenariat public/privé autour des unités de valorisation, l’adoption de l’agrégation comme modèle novateur d’organisation des petits agriculteurs autour d’acteurs privés ou d’organisations professionnelles et la mise en œuvre des projets Pilier II autour des unités de valorisation, avec une intervention directe de l’État. Ces efforts ont été concluants, puisque, depuis 2008, le secteur agricole et agroalimentaire a affiché une avancée en termes d’infrastructure et de services logistiques. Des unités d’entreposage frigorifique, de conditionnement, de trituration, de concassage et de transformation ont été créées par centaines au niveau de toutes les régions. Aussi, les capacités de valorisation ont été renforcées dans tous les bassins de production. De même, les infrastructures de distribution moderne ont été mises en place, au même titre que les agropoles et plateformes logistiques. Entre 2008 et 2018, la capacité de valorisation totale installée, toutes filières confondues, a totalisé 38,5 millions de tonnes par an, selon le dernier rapport du ministère de l’agriculture. Ce qui représente une croissance de 35% en 10 ans, assurant, du coup, une meilleure intégration entre l’amont et l’aval des filières, qui a atteint entre 70 et 100% pour certaines filières comme le sucre et le lait.

    Il est à noter que les unités de stockage et de transformation des céréales représentent près de 31% des capacités additionnelles installées, suivies par les unités de transformation des produits agricoles (hors céréales) avec une part de 20%, les unités de conditionnement des fruits et légumes avec 15%, les usines laitières et fromageries avec 10% et les centres de collecte de lait avec 9%. Ces résultats ont permis au secteur agro-industriel (y compris l’agroalimentaire) d’afficher une bonne dynamique. En effet, dans les termes courants, le secteur agro-industriel a affiché une croissance annuelle de 8%, en passant d’une valeur ajoutée de 30 milliards de DH en 2008 à 62 milliards en 2018. Ce qui a contribué à l’amélioration de son poids économique de 2 points pour atteindre 6% du PIB en 2018.ssurer une intégration entre l’amont agricole et l’aval industriel et commercial des filières de production est l’un des axes les plus importants de la stratégie agricole nationale. Dans ce cadre, de nombreuses réformes et actions ont été réalisées pour le développement des différents maillons des chaînes de valeur agricoles et agroalimentaires. Ainsi, le développement des capacités de valorisation et de transformation en a été le socle, et ce, à travers l’incitation à l’investissement privé par le renforcement et l’élargissement des aides accordées aux unités de valorisation dans le cadre du fonds de développement agricole, le développement du partenariat public/privé autour des unités de valorisation, l’adoption de l’agrégation comme modèle novateur d’organisation des petits agriculteurs autour d’acteurs privés ou d’organisations professionnelles et la mise en œuvre des projets Pilier II autour des unités de valorisation, avec une intervention directe de l’État. Ces efforts ont été concluants, puisque, depuis 2008, le secteur agricole et agroalimentaire a affiché une avancée en termes d’infrastructure et de services logistiques. Des unités d’entreposage frigorifique, de conditionnement, de trituration, de concassage et de transformation ont été créées par centaines au niveau de toutes les régions. Aussi, les capacités de valorisation ont été renforcées dans tous les bassins de production. De même, les infrastructures de distribution moderne ont été mises en place, au même titre que les agropoles et plateformes logistiques. Entre 2008 et 2018, la capacité de valorisation totale installée, toutes filières confondues, a totalisé 38,5 millions de tonnes par an, selon le dernier rapport du ministère de l’agriculture. Ce qui représente une croissance de 35% en 10 ans, assurant, du coup, une meilleure intégration entre l’amont et l’aval des filières, qui a atteint entre 70 et 100% pour certaines filières comme le sucre et le lait.

    En plus de ces unités, l’accent a été mis également sur le développement d’un réseau d’agropoles au niveau des principaux bassins de production agricole de Meknès, Berkane, Tadla, Souss, Gharb, Loukkos et Haouz. Notons que ces dernières constituent des plateformes intégrées offrant aux investisseurs des opportunités de projets dans les domaines de la transformation agroalimentaire, ainsi que les activités commerciales, logistiques et de services. Actuellement, ce sont 4 agropoles qui sont opérationnelles, à savoir celles de Meknès, Berkane, Souss et Tadla. En revanche, ceux du Gharb, Loukkos et Haouz sont en phase d’études. Ces agropoles disposent également de qualipoles alimentation qui constituent des centres de compétences du département de l’agriculture et qui ont été conçues comme guichet unique pour les opérateurs privés, intégrant des laboratoires de dernière génération, des espaces d’innovation et de formation, ainsi que des services de contrôle qualité et d’exportation.

    Viandes rouges : le chantier de modernisation des abattoirs est capital

    S’il y a une filière dont le chantier de transformation et de mise à niveau est important, c’est bien celle des viandes rouges, surtout face à la persistance des abattoirs traditionnels non conformes aux normes. Toujours selon le ministère de tutelle, plus de 5 abattoirs privés ont été agréés entre 2010 et 2018, dont BioBeef Meknès d’une capacité de 6 000 T/an, Best Viande à Béni Mellal d’une capacité de 24000 T/an, Jaid Viande d’une capacité de 8 000 T/an, installé à Taroudant, E-Viande à Sidi Bennour qui peut traiter jusqu’à 18000 T/an et Saïss Viande d’une capacité de 5 200 T/an à Moulay Yaâcoub. En tout, la capacité de valorisation des viandes rouges a été renforcée de 61 200 T/an. Cette nouvelle génération de projets d’agrégation comprenant des unités d’engraissement, des abattoirs privés et des salles de découpe, a eu un impact positif sur le développement de la filière des viandes rouges, en termes de quantité, de qualité, d’hygiène et de revenus des producteurs agrégés autour de ces unités grâce à leur intégration au circuit de commercialisation et de valorisation des produits.

    la vie économique
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