JENNIFER NILLE
Aujourd'hui à 15:31
Le prix du baril de Brent évolue à son plus haut depuis octobre 2018 en raison des contraintes sur l'offre et une demande grandissante avec la fin des restrictions liées à la pandémie de Covid-19.
Les cours du pétrole ont continué de grimper. Le baril de Brent, référence pour les marchés européens, s'est approché de 80 dollars. Il a atteint son plus haut niveau depuis octobre 2018, après trois semaines consécutives de hausse. Des inquiétudes sur l'offre face à une demande grandissante pour l'énergie fossile en raison de la fin des restrictions liées au Covid-19 expliquent cette progression.
Les analystes de Goldman Sachs et de Citigroup ne voient pas la tendance s'inverser dans les prochaines semaines. "Bien que nous ayons depuis longtemps une vision haussière du pétrole, le déficit actuel de l'offre et une demande mondiale plus importante que prévu s'avèrent plus marqués que nos prévisions qui sont déjà supérieures au consensus" ont indiqué les analystes de Goldman Sachs. Ils prévoient un baril de Brent à 90 dollars d’ici à la fin de l'année. Les analystes de Citigroup se sont quant à eux dits très optimistes pour une remontée des cours du pétrole.
L'Opep prise de court
Surpris par la remontée de la demande mondiale, les pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs alliés ont éprouvé des difficultés à augmenter leur production. Des sous-investissements et des retards de réparation provoqués par la pandémie de Covid- 19 persistent depuis lors et expliquent pourquoi l'Opep ne réagit pas rapidement.
Des interruptions de production dans le golfe du Mexique suite aux ouragans ont provoqué une baisse des stocks de brut aux États-Unis. "Les baisses d'inventaires observées sont les plus fortes jamais enregistrées" ont constaté les analystes de Goldman Sachs. "Ce déficit ne s'inversera pas dans les mois à venir, à notre avis, car son ampleur dépassera à la fois la volonté et la capacité de l'OPEP+ à monter en puissance" ont-ils ajouté.
"La flambée des prix du gaz naturel a alimenté les rumeurs selon lesquelles cela pourrait stimuler la demande de carburants alternatifs, y compris le pétrole."
L'Opep doit se réunir le 4 octobre pour revoir sa politique de production après avoir maintenu celle-ci à 400.000 barils par jour ces derniers mois. Des documents internes, cités par l'agence d'informations financières Bloomberg, indiquent que le cartel a souligné les risques que la crise sur le gaz naturel se répercute sur la demande de pétrole. "La flambée des prix du gaz naturel a alimenté les rumeurs selon lesquelles cela pourrait stimuler la demande de carburants alternatifs, y compris le pétrole" a relevé Stephen Brennock, analyste chez PVM.
La pression haussière sur les prix de l'essence à la pompe ne va donc pas s'affaiblir de sitôt.
L'echo.
Aujourd'hui à 15:31
Le prix du baril de Brent évolue à son plus haut depuis octobre 2018 en raison des contraintes sur l'offre et une demande grandissante avec la fin des restrictions liées à la pandémie de Covid-19.
Les cours du pétrole ont continué de grimper. Le baril de Brent, référence pour les marchés européens, s'est approché de 80 dollars. Il a atteint son plus haut niveau depuis octobre 2018, après trois semaines consécutives de hausse. Des inquiétudes sur l'offre face à une demande grandissante pour l'énergie fossile en raison de la fin des restrictions liées au Covid-19 expliquent cette progression.
Les analystes de Goldman Sachs et de Citigroup ne voient pas la tendance s'inverser dans les prochaines semaines. "Bien que nous ayons depuis longtemps une vision haussière du pétrole, le déficit actuel de l'offre et une demande mondiale plus importante que prévu s'avèrent plus marqués que nos prévisions qui sont déjà supérieures au consensus" ont indiqué les analystes de Goldman Sachs. Ils prévoient un baril de Brent à 90 dollars d’ici à la fin de l'année. Les analystes de Citigroup se sont quant à eux dits très optimistes pour une remontée des cours du pétrole.
L'Opep prise de court
Surpris par la remontée de la demande mondiale, les pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs alliés ont éprouvé des difficultés à augmenter leur production. Des sous-investissements et des retards de réparation provoqués par la pandémie de Covid- 19 persistent depuis lors et expliquent pourquoi l'Opep ne réagit pas rapidement.
Des interruptions de production dans le golfe du Mexique suite aux ouragans ont provoqué une baisse des stocks de brut aux États-Unis. "Les baisses d'inventaires observées sont les plus fortes jamais enregistrées" ont constaté les analystes de Goldman Sachs. "Ce déficit ne s'inversera pas dans les mois à venir, à notre avis, car son ampleur dépassera à la fois la volonté et la capacité de l'OPEP+ à monter en puissance" ont-ils ajouté.
"La flambée des prix du gaz naturel a alimenté les rumeurs selon lesquelles cela pourrait stimuler la demande de carburants alternatifs, y compris le pétrole."
L'Opep doit se réunir le 4 octobre pour revoir sa politique de production après avoir maintenu celle-ci à 400.000 barils par jour ces derniers mois. Des documents internes, cités par l'agence d'informations financières Bloomberg, indiquent que le cartel a souligné les risques que la crise sur le gaz naturel se répercute sur la demande de pétrole. "La flambée des prix du gaz naturel a alimenté les rumeurs selon lesquelles cela pourrait stimuler la demande de carburants alternatifs, y compris le pétrole" a relevé Stephen Brennock, analyste chez PVM.
La pression haussière sur les prix de l'essence à la pompe ne va donc pas s'affaiblir de sitôt.
L'echo.