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Vers la baisse des réserves de change de l'Algérie en 2022

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  • #16
    Ttes les données chiffrées émanant de institutions étrangères dont toujours évaluées sur la fourchette basse
    Au vu de l' évolution du prix de pétrole , actuellement il frôle les ,80 dollars , les projections annoncées sont erronées et donc soumises à réévaluation
    les résultats sont donc bases des spéculations

    C est vrai que pour l Algérie il.ya in indicateur incontestable, le prix du pétrole et le prix du gaz
    Gone with the Wind.........

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    • #17
      Envoyé par danube
      Ce que je denonce c'est la curée que tout est noir, et le bashing anti algerie de cette banque conseil
      Il ne faut pas non plus verser dans le comploltisme et le nationalisme complotiste. La Banque mondiale comme le FMI sont des institutions internationales qui conseillent tous les pays du monde et elles ne sont pas "biaisées" contre tel ou tel pays. Au contraire, si l'Algérie avait écouté les conseils de la BM et du FMI depuis les années 1960 au sujet des réformes économiques et institutionnelles, l'Algérie serait probablement une puissance économique. La Chine par exemple a modernisé et a libéralisé son économie et est désormais sur le point de dépasser les Etats-Unis en tant que 1ère puissance économique mondiale.

      Et tu n'as même pas besoin des études de la BM et du FMI pour comprendre à quel point l'Algérie est économiquement faible et fragile à cause des mafieux du cartel ANP/FLN: tu n'as qu'à voir la situation catastrophique du dinar algérien et l'afflux massif des migrants algériens vers l'Espagne et l'Europe. Ces 2 indicateurs ne trompent pas et n'exigent pas un doctorat en économie pour comprendre la dépendance dangereuse de l'Algérie vis-à-vis des revenus pétroliers.

      Les mafieux du cartel ANP/FLN sont pire que leurs rejetons djihadistes du FIS dans la mesure où leur gestion mafieuse de l'Algérie et la corruption massive qu'ils ont instauré en Algérie alimentent le désespoir socio-économique de millions d'Algériens et provoquent chaque année des milliers de morts prématurées ainsi que l'immigration clandestine algérienne vers l'Europe.

      Envoyé par bledard_for_ever
      Au fait, il n y a pas que l'interdiction de produit non essentiels ou produit localement qui ont joué sur la réduction sur les importations.
      Mais ces interdictions sauvages des importations qui visent avant tout à préserver artificiellement les réserves de change, causent aussi des problèmes économiques pour l'Algérie et les Algériens. Par exemple, à cause de l'interdiction d'importations de véhicules en Algérie, il y a une pénurie de véhicules et des pièces de rechange en Algérie. Le magazine anglais The Economist a parlé de ce problème en mars dernier (lire extrait ci-dessous).

      Ces interdictions sauvages des importations illustrent la gestion mafieuse et archaique de l'Algérie par les mafieux du cartel ANP/FLN. Des dizaines de milliards $ d'argent public sont d'ailleurs gaspillés et détournés chaque année via les très corrompus ministères de la défense, de l'intérieur, des faux moudjahidines, des affaires religieuses...etc.

      Sinon, le FMI a prévu lui aussi une chute des réserves de change de l'Algérie en 2022 à 29 milliards $ mais une forte hausse du prix du baril de pétrole en 2022 pourrait sauver l'Algérie d'une chute brutale des réserves de change (voir image). On voit encore une fois à quel point l'Algérie est dangereusement dépendante des prix du pétrole à cause de la gouvernance mafieuse de l'Algérie par les mafieux du cartel ANP/FLN.

      En Algérie, une voiture “d’occasion” coûte plus cher qu’une voiture neuve
      L’Algérie ne produit pas de voitures sur son sol. Problème, elle n’en importe pas non plus. Cette pénurie de voitures creuse la fragilité économique du pays, largement dépendante de la rente pétrolière, déjà pointée du doigt il y a deux ans, à l’aube du mouvement populaire du Hirak. Les explications de The Economist.

      Dans la plupart des pays, acheter une voiture neuve n’est pas un bon investissement, dans la mesure où son prix de revente s’effondre dès sa sortie de chez le concessionnaire. Sauf en Algérie. Hassan Houicha a une Volkswagen achetée en 2013, et on lui propose régulièrement de la racheter à son prix d’origine. Il refuse pourtant de s’en séparer. “Et si je n’arrivais pas à en trouver une autre ?” s’inquiète-t-il.

      L’Algérie a un problème : elle ne fabrique pas de voitures. Mais pour préserver ses réserves de change, le gouvernement a interdit les importations de véhicules en 2016, ce qui a évidemment créé une pénurie. C’est un exemple typique des mesures mal ficelées que les autorités imposent dans l’espoir de venir à bout du déficit courant et du manque de devises qui en découle. Ces décisions fantaisistes accentuent l’instabilité au sein du pays, deux ans après la mobilisation populaire [du Hirak] qui a renversé l’autocrate Bouteflika et malgré la contraction économique de 5,5 % en 2020.

      Une économie de monoproduction en souffrance

      Plus de 90 % des devises étrangères en Algérie sont tirées des exportations de pétrole et de gaz, mais ces recettes baissent depuis des années. (Le marasme de la demande en énergie pendant la pandémie n’a rien arrangé.) Depuis 2010, l’Algérie a aussi dépensé plus de 28 % de son PIB annuel en importations, faisant passer ses réserves de change de quasiment 200 milliards de dollars en 2014 à moins de 50 milliards de dollars en 2021. Des économistes estiment que les caisses pourraient être vides sous deux ans.

      Pour cette raison, le pays s’efforce de limiter les dépenses en devises, et la facture des importations a largement baissé en 2020. Sonatrach, entreprise d’État dans le secteur de l’énergie, travaille principalement en devise étrangère et a reçu pour consigne de diviser ses dépenses par deux

      Source: The Economist

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      • #18
        Les réserves de change en Algérie dépendent essentiellement du cours des hydrocarbures, essentiellement du pétrole. Or, la tendance du cours de l'or noir est manifestement à la hausse, et même d'ailleurs celle du gaz, donc toutes les prévisions d'une éventuelle baisse de ces réserves de change relèvent de la mauvaise appréciation, dans le meilleur des cas...

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        • #19
          breton une hausse du pétrole et du gaz peut dire augmentation des réserves de change ou baisse moins rapide. Je n'ai pas la réponse, mais il ne faut pas assumer directement que ça va freiner la fonte des réserves de changes ça pourrait juste ralentir le phénomène.
          À long terme en tout cas, si rien ne change, on sait que les revenus des hydrocarbures vont baisser et la population va augmenter. Donc perso parier sur les HC je trouve pas que c'est soutenable.

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          • #20
            Envoyé par breton
            la tendance du cours de l'or noir est manifestement à la hausse
            Personne ne sait avec certitude ce que nous réserve 2022. Le prix du pétrole pourrait fortement augmenter tout comme il pourrait fortement baisser en 2022 puisque le marché pétrolier mondial est influencé par plusieurs facteurs politiques, économiques, sécuritaires...etc. Par exemple, dans l'hypothèse de la persistance de la pandémie Covid-19 en 2022 à cause d'éventuels variants plus virulents et résistants aux vaccins, le risque de nouveaux confinements et de ralentissements de l'économie mondiale pourrait saboter le prix du pétrole.

            Mais ce qui est certain est qu'à cause des mafieux corrompus du cartel ANP/FLN, l'Algérie demeure dangereusement dépendante des revenus pétroliers, ce qui représente une menace grave à la sécurité alimentaire et à la stabilité de l'Algérie.

            Par contraste, la Norvège qui est elle aussi un exportateur de pétrole, a tellement bien géré sa manne pétrolière qu'elle a actuellement le fonds souverain le plus large du monde: près de 1400 milliards $.

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