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Ghardaïa: le M’naguer fait une timide apparition sur les étals 

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  • Ghardaïa: le M’naguer fait une timide apparition sur les étals 


    Publié Le : Mercredi, 07 Juillet 2021

    https://www.aps.dz/media/k2/items/ca...11ce422b_M.jpg
    GHARDAIA- Les premières dattes précoces de la saison connues sous l’appellation de M’naguer ont fait une timide apparition sur les étals de quelques marchands de fruits et légumes de Ghardaïa en ce début du mois de juillet, a-t-on constaté.

    Fraîchement cueillie dans les palmeraies de la région du Tidikelt (In Salah, In-Ghar et Aoulef), cette variété de dattes précoces appelée "M’naguer" est proposée dans la capitale du M’zab à des prix oscillant entre 700 et 800 DA le kilogramme, selon le goût et le calibre du fruit.

    Parfumée et légèrement mielleuse aux reflets mordorés à moitié mûre et moitié âpre encore jaunâtre, charnues avec plissement, cette datte précoce est récoltée de manière traditionnelle par grappillage, une méthode qui consiste à ne cueillir du régime que les dattes arrivées à maturation, a expliqué Bachir Hanichi, un commerçant de fruits et légumes à Ghardaia.
    La qualité gustative de ces dattes de la région du Tidikelt et sa précocité par rapport à la production d’autres régions ont rendu cette variété de datte très populaire et fortement appréciée par la population du sud, souligne M.Hanichi avant d’ajouter que pour cette année la production a été altérée par l’excès des chaleurs et les tempêtes de sable enregistrées ces derniers jours ainsi que par l’infestation du Boufaroua.


    Dans les palmeraies vieillissantes du Tidikelt, les phœniciculteurs ne cachent pas leur inquiétude suite à l’infestation des régimes de dattes par les vers de Boufaroua, et l’espoir d’une bonne cueillette de M’naguer s'amenuise avec la persistance d’un climat sec et caniculaire, a-t-il fait remarquer.
    Lire aussi: Dattes: plus de 91 millions de DA pour la lutte contre le Boufaroua et le Myelois

    Les répercussions du Boufaroua et du climat chaud sont négatives spécialement pour la qualité et la quantité de la datte cueillie, a-t-il indiqué, relevant l’absence d’une main d’œuvre (grimpeur de palmier) en cette période d’été.
    "Il est urgent de réfléchir à des mesures de lutte et de traitement contre le Boufaroua, en tenant compte des spécificités climatiques de chaque région du sud pour atténuer la baisse attendue des rendements de la datte précoce +M’naguer+ qui a une valeur commerciale très importante pour les agriculteurs de la région", a indiqué, de son côté, à l’APS B. Mouloud, ingénieur agronome spécialisé dans les cultures oasiennes.


    Encourager le rajeunissement des palmeraies

    Pour valoriser cette variété de dattes précoces, il est impératif de la labelliser et lui frayer un chemin sur le marché national et permettre aux agriculteurs de la région d’In-Salah un revenu conséquent, estime l'agronome.

    "Il faut encourager le rajeunissement des palmeraies et l’amélioration des variétés de dattes adaptées au climat de la région, et procéder à des soins phytosanitaires des palmiers bien avant les autres régions, en plus d’encourager les jeunes au travail de la terre", a-t-il préconisé.

    C’est les membres de la famille aidés par les voisins, dans le cadre de la Touisa (travail en groupes), qui grappillent avec soin et précaution les dattes matures, tôt le matin ou en fin d’après-midi, pour échapper aux grandes chaleurs de la journée, a-t-il expliqué.

    Le M’naguer, cette datte précoce très prisée, a la particularité de ne pas se conserver longtemps et se gâte rapidement. Elle doit être consommée au plus tard trois jours après sa cueillette, indique-t-on.
    Lire aussi: Ouargla et Touggourt: apparition précoce de Boufaroua dans les palmeraies

    Cette variété de dattes du Tidikelt est acheminée vers la région de Ghardaïa sur commande par petites quantités, a soutenu un commerçant occasionnel de dattes.

    L’apparition sur le marché de ce fruit attire en général des foules de consommateurs et de curieux et constitue la meilleure offrande que l’on fait à une personne très chère en cette période estivale dans la région de Ghardaia.

    Proposée à la vente dans des barquettes en carton ou en plastique bio dégradable, les consommateurs se précipitent pour acheter une petite quantité en guise de "’Fell", augure d’une saison faste et "sucrée", dit-on.
    Aps.

  • #2
    c'est un peu trop tôt pour le mnaguer....
    juillet , c'est le bla7, aout le mnaguer et octobre novembre, le restant.

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    • #3
      Ce sont des primeurs , comme indiqué ds l'article.

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