Djezzy : Veon décide de vendre ses parts à l’Etat algérien

[sako]

Veon a décidé de quitter l’Algérie. La multinationale néerlandaise a en effet annoncé ce jeudi 1^er juillet dans un communiqué sa décision de vendre l’intégralité de ses actions détenues au sein de l’opérateur de téléphonie mobile Djezzy à l’Etat algérien.
Veon détient 45,57% de la compagnie Omnium Telecom Algérie, maison-mère de l’opérateur mobile Djezzy. La décision a été rendue possible par le fait que Veon dispose d’une option de vendre l’intégralité de ses parts à l’actionnaire majoritaire de Djezzy, à savoir l’Etat algérien à travers son Fonds national d’investissement (FNI).


« Meilleure concentration sur nos principaux marchés »


« L’exercice de l’option déclenche un processus en vertu duquel une évaluation par un tiers est effectuée pour déterminer la juste valeur marchande à laquelle le transfert doit avoir lieu », indique la multinationale néerlandaise.

Veon explique avoir pris cette décision dans le cadre d’une « rationalisation » de ses opérations « permettant une meilleure concentration sur nos principaux marchés », indique le communiqué.

En 2014, l’Etat algérien a racheté 51% des parts de Djezzy pour plus de 2,6 milliards de dollars.

TSA

[Bachi]

On ne fait plus confiance au bazar algérien. On quitte le navire avant qu'il coule.

[Marcel Piaf]

On ne fait plus confiance au bazar algérien. On quitte le navire avant qu'il coule.

+10 dans ton sens. Quand tu es minoritaire dans un pays qui modifie sa législation en prenant la direction du vent, harba t'selek!

[MEC213]

On ne fait plus confiance au bazar algérien. On quitte le navire avant qu'il coule.

Veon a déjà vendu 50% de ses parts en Italie (mobile italien Wind Tre) 51,9 % au Burundi (U Com), 60 % au Zimbabwe (Telecel Zimbabwe), 51,9 % en République centrafricaine (Telecel Centrafrique)

[breton]

La première erreur de l’État algérien est d'avoir fait entrer le loup dans la bergerie, sous la forme de l’Égyptien Sawiris qui a pompé les devises du pays sous le règne du bandit corrompu Bouteflika, puis est allé porter l'affaire devant des instances internationales. Heureusement que l'arbitrage international n'a pas été favorable à l’Égyptien.
Certes, l’État algérien y a laissé des plumes, mais il ne fait que récupérer maintenant ce qu'il n'aurait jamais dû perdre, d'autant que Djezzy a plutôt l'air de bien marcher jusqu'ici...