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Georgieva a déclaré lors d'un événement en ligne à la London School of Economics que le FMI réviserait légèrement à la hausse ses prévisions de production économique mondiale la semaine prochaine, ajoutant: «Mon message clé est le suivant: l'économie mondiale revient des profondeurs de cette crise.»
«Mais cette calamité est loin d'être terminée. Tous les pays sont maintenant confrontés à ce que j’appellerais «la longue ascension» - une ascension difficile qui sera longue, inégale et incertaine. Et sujette à des revers », a-t-elle ajouté dans un discours qualifié de« lever de rideau »pour les réunions annuelles du FMI et de la Banque mondiale la semaine prochaine.
En juin, le Fonds a prévu que les fermetures liées aux coronavirus réduiraient le produit intérieur brut mondial de 4,9%, marquant la contraction la plus forte depuis la Grande Dépression des années 1930, et a appelé à un plus grand soutien politique de la part des gouvernements et des banques centrales.
Le FMI publiera ses prévisions révisées la semaine prochaine au fur et à mesure que les pays membres participeront aux réunions, qui se tiendront en grande partie dans un format en ligne.
Georgieva a déclaré que le FMI continuait de projeter une reprise «partielle et inégale» en 2021. En juin, il prévoyait une croissance mondiale de 5,4% en 2021.
Mais un soutien budgétaire de 12 billions de dollars, associé à un assouplissement monétaire sans précédent, a permis à de nombreuses économies avancées, y compris les États-Unis et la zone euro, d'échapper aux pires dégâts de la pandémie, et certains secteurs d'activité se sont avérés plus capables de fonctionner dans ce contexte, Georgieva mentionné. La Chine s'est également rétablie plus rapidement que prévu.
Cela a fourni des retombées positives pour les marchés émergents, mais Georgieva a exhorté les pays à maintenir leur soutien à leurs économies, avertissant que la croissance mondiale resterait modérée à moyen terme et que le risque de «graves cicatrices économiques» était élevé.
«Nous sommes très clairs dans le message que nous communiquons de ne pas retirer le soutien prématurément», a déclaré Georgieva. «Si nous le faisons, nous risquons des faillites massives et un chômage massif.»
«GÉNÉRATION PERDUE»
Les marchés émergents et les pays à faible revenu sont confrontés à une situation précaire avec des systèmes de santé faibles, une dette extérieure élevée et une dépendance vis-à-vis des secteurs les plus exposés à la pandémie tels que le tourisme et les produits de base, a-t-elle déclaré.
«Dans les pays à faible revenu, les chocs sont si profonds que nous sommes confrontés au risque d’une“ génération perdue ”», a déclaré Georgieva, signalant que le FMI et la Banque mondiale feront pression pour obtenir davantage d’allégement de la dette des pays à faible revenu la semaine prochaine.
Elle a appelé à une aide accrue de la dette pour les pays à faible revenu au-delà d'un moratoire sur le paiement de la dette bilatérale officielle jusqu'à la fin de 2020. Elle a déclaré que les gains de développement pourraient être annulés sans accès à plus de subventions, de crédit concessionnel et d'allégement de la dette.
«Dans certains cas, une coordination mondiale pour restructurer la dette souveraine sera nécessaire, avec la pleine participation des créanciers publics et privés», a ajouté Georgieva.
Georgieva a également exhorté les pays très endettés à ne pas attendre pour demander une restructuration de la dette et a déclaré qu'une réforme fiscale était nécessaire pour collecter les revenus nécessaires.
Le conseil d'administration du FMI a approuvé lundi un allégement des paiements de dette au FMI pour 28 pays pour une période supplémentaire de six mois, jusqu'au 13 avril 2021. Cette décision transfère ces paiements vers un fonds spécial de secours en cas de catastrophe fourni par les pays membres les plus riches.
Reportage de David Lawder, reportage supplémentaire de Rodrigo Campos et Andrea Shalal; Édité par Chizu Nomiyama et Paul Simao pas retirer le soutien prématurément», a déclaré Georgieva. «Si nous le faisons, nous risquons des faillites massives et un chômage massif.»
«Mais cette calamité est loin d'être terminée. Tous les pays sont maintenant confrontés à ce que j’appellerais «la longue ascension» - une ascension difficile qui sera longue, inégale et incertaine. Et sujette à des revers », a-t-elle ajouté dans un discours qualifié de« lever de rideau »pour les réunions annuelles du FMI et de la Banque mondiale la semaine prochaine.
En juin, le Fonds a prévu que les fermetures liées aux coronavirus réduiraient le produit intérieur brut mondial de 4,9%, marquant la contraction la plus forte depuis la Grande Dépression des années 1930, et a appelé à un plus grand soutien politique de la part des gouvernements et des banques centrales.
Le FMI publiera ses prévisions révisées la semaine prochaine au fur et à mesure que les pays membres participeront aux réunions, qui se tiendront en grande partie dans un format en ligne.
Georgieva a déclaré que le FMI continuait de projeter une reprise «partielle et inégale» en 2021. En juin, il prévoyait une croissance mondiale de 5,4% en 2021.
Mais un soutien budgétaire de 12 billions de dollars, associé à un assouplissement monétaire sans précédent, a permis à de nombreuses économies avancées, y compris les États-Unis et la zone euro, d'échapper aux pires dégâts de la pandémie, et certains secteurs d'activité se sont avérés plus capables de fonctionner dans ce contexte, Georgieva mentionné. La Chine s'est également rétablie plus rapidement que prévu.
Cela a fourni des retombées positives pour les marchés émergents, mais Georgieva a exhorté les pays à maintenir leur soutien à leurs économies, avertissant que la croissance mondiale resterait modérée à moyen terme et que le risque de «graves cicatrices économiques» était élevé.
«Nous sommes très clairs dans le message que nous communiquons de ne pas retirer le soutien prématurément», a déclaré Georgieva. «Si nous le faisons, nous risquons des faillites massives et un chômage massif.»
«GÉNÉRATION PERDUE»
Les marchés émergents et les pays à faible revenu sont confrontés à une situation précaire avec des systèmes de santé faibles, une dette extérieure élevée et une dépendance vis-à-vis des secteurs les plus exposés à la pandémie tels que le tourisme et les produits de base, a-t-elle déclaré.
«Dans les pays à faible revenu, les chocs sont si profonds que nous sommes confrontés au risque d’une“ génération perdue ”», a déclaré Georgieva, signalant que le FMI et la Banque mondiale feront pression pour obtenir davantage d’allégement de la dette des pays à faible revenu la semaine prochaine.
Elle a appelé à une aide accrue de la dette pour les pays à faible revenu au-delà d'un moratoire sur le paiement de la dette bilatérale officielle jusqu'à la fin de 2020. Elle a déclaré que les gains de développement pourraient être annulés sans accès à plus de subventions, de crédit concessionnel et d'allégement de la dette.
«Dans certains cas, une coordination mondiale pour restructurer la dette souveraine sera nécessaire, avec la pleine participation des créanciers publics et privés», a ajouté Georgieva.
Georgieva a également exhorté les pays très endettés à ne pas attendre pour demander une restructuration de la dette et a déclaré qu'une réforme fiscale était nécessaire pour collecter les revenus nécessaires.
Le conseil d'administration du FMI a approuvé lundi un allégement des paiements de dette au FMI pour 28 pays pour une période supplémentaire de six mois, jusqu'au 13 avril 2021. Cette décision transfère ces paiements vers un fonds spécial de secours en cas de catastrophe fourni par les pays membres les plus riches.
Reportage de David Lawder, reportage supplémentaire de Rodrigo Campos et Andrea Shalal; Édité par Chizu Nomiyama et Paul Simao pas retirer le soutien prématurément», a déclaré Georgieva. «Si nous le faisons, nous risquons des faillites massives et un chômage massif.»
Faut vraiment être du FMI pour s en apercevoir
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