La crise de liquidités bancaires s’est aggravée une nouvelle fois depuis le début de ce mois de mars 2021 dans pas moins de 24 wilayas, a constaté Algérie Part au cours de ses investigations au cours desquelles il a accédé à des documents internes au sein d’Algérie Poste et de la Banque d’Algérie, la Banque centrale algérienne. Les correspondances et rapports quotidiens établis pour décrire la situation financière dans les bureaux d’Algérie Poste décrivent clairement des situations très tendues dans pas moins de 24 wilayas du pays.
Ces wilayas sont situées majoritairement à l’intérieur du pays. Elles souffrent tout particulièrement de l’indisponibilité des liquidités bancaires pour répondre aux besoins quotidiens des usagers d’Algérie Poste. Dans ces wilayas situées sur les Hauts-Plateaux ou le Sud du pays, les bureaux de Poste sont les seuls établissements financiers fréquentés par la population locale au regard de la faiblesse criante du tissu bancaire.
Des centaines de milliers d’usagers d’Algérie Poste composent ainsi quotidiennement des files d’attente qui peuvent prendre une dimension totalement extravagante dans certaines villes du pays. Les attroupements peuvent s’étendre sur des dizaines, voire des centaines de mètres dans les rues abritant les bureaux de Poste. Des bousculades, voire des échauffourées ont éclaté ces jours-ci au niveau des Bureaux de Poste de plusieurs wilayas comme Oum El Bouaghi, Djelfa, M’sila et ailleurs. Ces scènes immortalisées par des vidéos diffusées sur Facebook dévoilent l’ampleur de la gravité de l’assèchement de liquidité provoque la paralysie du système économique algérien.
Les personnes âgées, les personnes les plus fragiles comme les personnes infirmes s’aventurent difficilement jusqu’à l’entrée d’un bureau d’Algérie Poste pour tenter de récupérer un peu de cash, le précieux sésame indispensable pour couvrir leurs besoins élémentaires. Dans certaines wilayas, un nouveau phénomène incroyablement inédit a même vu le jour : des places dans les files d’attente devant les bureaux d’Algérie Poste sont revendues jusqu’à 600 Da par des opportunistes malins qui se réveillent très tôt le matin afin d’occuper les premières précieuses places devant les bureaux de Poste. Ils revendent ensuite leurs emplacements à des citoyens désespérées qui ne peuvent pas résister aux malheurs d’une attente qui peut durer jusqu’à…4 heures pour encaisser un seul chèque postal.
A Oum El-Bouaghi, à l’est du pays dans le pays chaoui, ce fléau choquant et indigne de notre époque moderne est en train de se répandre à toute la wilaya et risque de trouver un terreau favorable dans les autres wilayas voisines.
Selon les documents et notes consultés au cours de nos investigations, voici les 24 wilayas qui sont en ce moment le théâtre d’une crise de liquidités terrifiante : Adrar, Laghouat
Oum El-Bouaghi, Batna, Biskra, Bechar, Tamanrasset, Tebessa, Tiaret, Djelfa, Saida
Sidi bel Abbes, Guelma, M’sila, Mascara, Ouargla, El Bayadh, Illizi, Tindouf, El-Oued, Khenchela, Souk Ahras, Naâma et Ghardaia.
Il est à souligner enfin que la crise de liquidité est une crise systémique, c’est à dire inhérente au système économique algérien encore archaïque et en récession depuis le début de la pandémie de la COVID-19 qui a aggravé une crise ayant déjà pris une dimension inquiétante depuis le début de la crise politique en 2019.
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Ces wilayas sont situées majoritairement à l’intérieur du pays. Elles souffrent tout particulièrement de l’indisponibilité des liquidités bancaires pour répondre aux besoins quotidiens des usagers d’Algérie Poste. Dans ces wilayas situées sur les Hauts-Plateaux ou le Sud du pays, les bureaux de Poste sont les seuls établissements financiers fréquentés par la population locale au regard de la faiblesse criante du tissu bancaire.
Des centaines de milliers d’usagers d’Algérie Poste composent ainsi quotidiennement des files d’attente qui peuvent prendre une dimension totalement extravagante dans certaines villes du pays. Les attroupements peuvent s’étendre sur des dizaines, voire des centaines de mètres dans les rues abritant les bureaux de Poste. Des bousculades, voire des échauffourées ont éclaté ces jours-ci au niveau des Bureaux de Poste de plusieurs wilayas comme Oum El Bouaghi, Djelfa, M’sila et ailleurs. Ces scènes immortalisées par des vidéos diffusées sur Facebook dévoilent l’ampleur de la gravité de l’assèchement de liquidité provoque la paralysie du système économique algérien.
Les personnes âgées, les personnes les plus fragiles comme les personnes infirmes s’aventurent difficilement jusqu’à l’entrée d’un bureau d’Algérie Poste pour tenter de récupérer un peu de cash, le précieux sésame indispensable pour couvrir leurs besoins élémentaires. Dans certaines wilayas, un nouveau phénomène incroyablement inédit a même vu le jour : des places dans les files d’attente devant les bureaux d’Algérie Poste sont revendues jusqu’à 600 Da par des opportunistes malins qui se réveillent très tôt le matin afin d’occuper les premières précieuses places devant les bureaux de Poste. Ils revendent ensuite leurs emplacements à des citoyens désespérées qui ne peuvent pas résister aux malheurs d’une attente qui peut durer jusqu’à…4 heures pour encaisser un seul chèque postal.
A Oum El-Bouaghi, à l’est du pays dans le pays chaoui, ce fléau choquant et indigne de notre époque moderne est en train de se répandre à toute la wilaya et risque de trouver un terreau favorable dans les autres wilayas voisines.
Selon les documents et notes consultés au cours de nos investigations, voici les 24 wilayas qui sont en ce moment le théâtre d’une crise de liquidités terrifiante : Adrar, Laghouat
Oum El-Bouaghi, Batna, Biskra, Bechar, Tamanrasset, Tebessa, Tiaret, Djelfa, Saida
Sidi bel Abbes, Guelma, M’sila, Mascara, Ouargla, El Bayadh, Illizi, Tindouf, El-Oued, Khenchela, Souk Ahras, Naâma et Ghardaia.
Il est à souligner enfin que la crise de liquidité est une crise systémique, c’est à dire inhérente au système économique algérien encore archaïque et en récession depuis le début de la pandémie de la COVID-19 qui a aggravé une crise ayant déjà pris une dimension inquiétante depuis le début de la crise politique en 2019.
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