RÉDUCTION DE LA VULNÉRABILITÉ
Ce chantier royal vise principalement à protéger les catégories pauvres et vulnérables, ainsi que les familles à revenu limité contre les dangers relatifs à l’enfance, la maladie, la vieillesse et la perte d’emploi.
Le chantier royal de la protection sociale suit son circuit législatif. Après l’adoption du projet de loi-cadre n°09.21 relatif à la protection sociale par la Chambre des conseillers, le mardi 9 mars 2021, c’est au tour de la Chambre des représentants de l’approuver, le lundi 15 mars 2021 à l’unanimité. Mohamed Benchaâboun, ministre de l’Economie et des Finances, a salué l’unanimité de ce vote qui «nous donnera la force nécessaire pour aller de l’avant dans la mise en oeuvre de cette réforme sociétale d’envergure, laquelle constitue une véritable révolution sociale et un tournant décisif dans le processus de réforme de la protection sociale dans le Royaume». L’objectif étant d’améliorer l’impact direct de cette protection sociale sur les citoyens à même de réduire la pauvreté et la vulnérabilité, ainsi que de soutenir le pouvoir d’achat des familles, assure Benchaâboun.
Rappelons que ce chantier vise principalement à protéger les catégories pauvres et vulnérables, ainsi que les familles à revenu limité contre les dangers relatifs à l’enfance, la maladie, la vieillesse et la perte d’emploi. Près de 22 millions de Marocains, dont 11 millions de Ramedistes et 11 millions de professionnels, commerçants, agriculteurs, artisans traditionnels et personnes exerçant une activité libérale, bénéficieront d’une assurance maladie obligatoire (AMO) avec les mêmes services et paniers de soins dont bénéficient actuellement les travailleurs du secteur privé.
L’Etat supportera les droits d’affiliation des 11 millions de Ramedistes, avec une enveloppe annuelle d’environ 9 milliards de dirhams, soit une augmentation annuelle de 7 milliards par rapport aux dépenses liées à l’achat de médicaments dans le cadre du système actuel de Ramed, a fait savoir Benchaâboun, notant que 4,2 milliards de dirhams ont été alloués à cet égard au titre de la loi de Finances de 2021.
“Une véritable révolution sociale”
«L’ensemble des familles, surtout celles en situation de pauvreté et de précarité, qu’elles soient avec des enfants ou non, bénéficieront des indemnités de protection des dangers relatifs à l’enfance ou des indemnités forfaitaires et ce, sur la base du registre social unique (RSU) pour un meilleur ciblage. Cet appui coûtera environ 20 milliards de dirhams, dont 14,5 milliards consacrés aux allocation familiales en faveur des familles pauvres», détaille le ministre de l’Economie et des Finances.
Par ailleurs, la loi-cadre stipule l’élargissement de la base des adhérents aux systèmes de retraite aux personnes exerçant une activité et ne bénéficiant pas d’une pension, à travers l’accélération de la mise en place du système de retraite pour la catégorie des professionnels et travailleurs indépendants et personnes non-salariées qui exercent une activité libérale, a relevé Benchaâboun. Il s’agit également de la généralisation de l’indemnité pour perte d’emploi pour couvrir toute personne exerçant un emploi stable.
Maroc-Hebdo
Ce chantier royal vise principalement à protéger les catégories pauvres et vulnérables, ainsi que les familles à revenu limité contre les dangers relatifs à l’enfance, la maladie, la vieillesse et la perte d’emploi.
Le chantier royal de la protection sociale suit son circuit législatif. Après l’adoption du projet de loi-cadre n°09.21 relatif à la protection sociale par la Chambre des conseillers, le mardi 9 mars 2021, c’est au tour de la Chambre des représentants de l’approuver, le lundi 15 mars 2021 à l’unanimité. Mohamed Benchaâboun, ministre de l’Economie et des Finances, a salué l’unanimité de ce vote qui «nous donnera la force nécessaire pour aller de l’avant dans la mise en oeuvre de cette réforme sociétale d’envergure, laquelle constitue une véritable révolution sociale et un tournant décisif dans le processus de réforme de la protection sociale dans le Royaume». L’objectif étant d’améliorer l’impact direct de cette protection sociale sur les citoyens à même de réduire la pauvreté et la vulnérabilité, ainsi que de soutenir le pouvoir d’achat des familles, assure Benchaâboun.
Rappelons que ce chantier vise principalement à protéger les catégories pauvres et vulnérables, ainsi que les familles à revenu limité contre les dangers relatifs à l’enfance, la maladie, la vieillesse et la perte d’emploi. Près de 22 millions de Marocains, dont 11 millions de Ramedistes et 11 millions de professionnels, commerçants, agriculteurs, artisans traditionnels et personnes exerçant une activité libérale, bénéficieront d’une assurance maladie obligatoire (AMO) avec les mêmes services et paniers de soins dont bénéficient actuellement les travailleurs du secteur privé.
L’Etat supportera les droits d’affiliation des 11 millions de Ramedistes, avec une enveloppe annuelle d’environ 9 milliards de dirhams, soit une augmentation annuelle de 7 milliards par rapport aux dépenses liées à l’achat de médicaments dans le cadre du système actuel de Ramed, a fait savoir Benchaâboun, notant que 4,2 milliards de dirhams ont été alloués à cet égard au titre de la loi de Finances de 2021.
“Une véritable révolution sociale”
«L’ensemble des familles, surtout celles en situation de pauvreté et de précarité, qu’elles soient avec des enfants ou non, bénéficieront des indemnités de protection des dangers relatifs à l’enfance ou des indemnités forfaitaires et ce, sur la base du registre social unique (RSU) pour un meilleur ciblage. Cet appui coûtera environ 20 milliards de dirhams, dont 14,5 milliards consacrés aux allocation familiales en faveur des familles pauvres», détaille le ministre de l’Economie et des Finances.
Par ailleurs, la loi-cadre stipule l’élargissement de la base des adhérents aux systèmes de retraite aux personnes exerçant une activité et ne bénéficiant pas d’une pension, à travers l’accélération de la mise en place du système de retraite pour la catégorie des professionnels et travailleurs indépendants et personnes non-salariées qui exercent une activité libérale, a relevé Benchaâboun. Il s’agit également de la généralisation de l’indemnité pour perte d’emploi pour couvrir toute personne exerçant un emploi stable.
Maroc-Hebdo