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Algérie: stress hydrique : les prémices d’une crise de l’eau se dessinent

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  • Algérie: stress hydrique : les prémices d’une crise de l’eau se dessinent

    Si la plupart des citoyens ont tendance à pointer manque des précipitations, les spécialistes eux, évoquent plusieurs autres facteurs, dont le gaspillage. Cependant, il faut reconnaitre que le problème existe, et qu’il est temps de le prendre au sérieux.
    Face à l’inconscience des citoyens, d’au moins la plupart d’entre eux, et l’immobilisme des autorités face à la crise de l’eau qui se profile à l’horizon, la responsabilité reste partagée.
    Ceci dit, les spécialistes ne cessent d’alerter sur le phénomène qui semble devenir de plus en plus menaçant au fil des années.

    Pr Brahim Mouhouche de l’École nationale supérieure de l’Agriculture d’Alger (ENSAA), affirme que « notre pays souffre bel et bien d’un stress hydrique », lors d’une intervention à la Radio nationale, au début de ce mois de mars. Selon lui, « les choses vont en s’aggravant, pour cette année aussi, notamment si le mois de mars passe tel que l’indiquent les indicateurs du climat qui tendent plutôt vers un stress sévère alors qu’on a 1 milliard 200 milles de mètres cubes d’eau de rejets versés dans la nature et dont on utilise que 5% d’eau recyclable seulement ». « La situation est effectivement préoccupante » D’ailleurs, l’année en cours est estimée comme l’une des plus chaudes et des plus sèches jamais enregistrée depuis plus d’une cinquantaine d’années. À ce propos, le Saïd Slimani, docteur en dendroclimatologie, rapporté par le quotidien El Watan affirme que « les épisodes de sécheresse les plus sévères ont caractérisé les dernières décennies. Il y a une tendance nette vers des conditions de plus en plus sèches ». Face à un ciel des plus avares et le gaspillage des ressources existantes, la menace demeure assez préoccupante pour évoquer un stress hydrique aigüe. Pour le docteur en hydrologie Malek Abdesselam rapporté par le même journal, « la situation est effectivement préoccupante ». Et de par sa connaissance de causes, il n’exclut pas que l’Algérie recoure à l’importation de l’eau cet été si la situation persiste ». Dans ce sens, il explique que les besoins du pays en eau ne cessent d’augmenter face à une offre qui est plutôt limitée pour en répondre convenablement. Selon lui, « si la population s’est multipliée par 4,5 depuis l’indépendance, la consommation de l’eau a été multipliée par 40 ».

    Les prévisions alarmantes des spécialistes Et si les changements climatiques et le manque de précipitation impactent directement les ressources disponibles de par le monde, le facteur humain a sa part de responsabilité. C’est tout le mode vie qui doit être revu S’agissant de notre cas, les spécialistes prévoient une diminution des plus importantes des ressources en eau durant les prochaines années en Méditerranée. Et par conséquent, les effets des changements climatiques et les problèmes liés à la raréfaction de l’eau vont impacter tous les secteurs d’activités, en Algérie notamment.
    C’est ce qu’a indiqué Nadia Maïzi, professeur à Mines ParisTech, spécialiste de modélisation et d’aide à la décision pour les enjeux énergétiques et climatiques au même journal. Selon elle, ressources en eau pour les pays du sud de la Méditerranée risquent de diminuer de 10 à 30% d’ici 2050 »

    algerie 360
    Dernière modification par sergio, 11 mars 2021, 00h41.

  • #2

    l’Algérie pourrait recourir à l’importation de l’eau si la crise persiste (Expert)

    L’Algérie se dirige-t-elle vers un stress hydrique grave dès cet été ? C’est presque certain au vu des chiffres sur le niveau de remplissage des barrages, d’une part et la faible pluviométrie enregistrée d’autre part.

    Selon les données de Agence nationale des barrages et transferts (ANBT), le taux de remplissage des barrages en exploitation à travers le territoire national a atteint 44,60%, durant la période allant du 20 novembre 2020 au 25 janvier 2021.

    Ce constat contraste avec les besoins réels en ressources en eau du pays, qui ont été multipliés par 40.

    Cette tendance « préoccupante » est confirmée par Malek Abdeslam, docteur en Hydrologie, qui a souligné sur les colonnes du quotidien El Watan qu' »il n’est pas exclu que l’Algérie recourt à l’importation de l’eau cet été si la situation persiste ».

    Le même son de cloche retentit chez une autre spécialiste, en l’occurrence, Nadia Maizi, professeur à Mines ParisTech et experte accréditée comme observatrice à l’ONU, qui prévoit, quant à elle, une diminution des ressources en eau pour les pays du sud de la Méditerranée de 10% à 30% d’ici 2050, sous les effets des changements climatiques. Selon la spécialistes, les problèmes liés à la raréfaction de l’eau vont impacter tout les secteurs d’activité en Algérie.
    maghrebemergent

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