Le plus haut gratte-ciel au monde livré dès 2009
Le plus grand shopping center mondial ouvrira ses portes en août prochain
D’ABORD, de quoi parle-t-on? Après 10 ans d’existence seulement, Emaar Properties opère dans 36 pays. Le groupe est classé dans le top 10 de «Standard & Poor’s IFCG Extension». Un label qui atteste des fondements économiques solides et des perspectives de croissance de grands groupes. C’est dire qu’Emaar pèse lourd. Le groupe dispose d’une réserve foncière internationale qui équivaut à la superficie d’un pays comme Singapour (soit plus de 600 km2)!
Le promoteur a réalisé des recettes record de 4,78 milliards de dollars et un bénéfice net de près de 2 milliards de dollars pour l’exercice 2007. Emaar s’est introduit aux Etats-Unis par l’acquisition du 2e plus grand constructeur de maisons du secteur privé (John Laing Homes). Et, pour bien marketer ses produits à l’international, Emaar a aquis Homptons International, une importante société immobilière british. Tourisme, shopping, loisirs, urbanisme, santé, éducation…, tout un champ d’activités complémentaires et diversifiées.
Emaar, c’est aussi des actifs dans la banque émiratie Amlak Finance, première société de financement islamique personnel aux Emirats arabes unis. Cette impression de gigantisme et de réalisations surdimensionnées, on la remarque un peu partout à l’occasion de notre visite du QG et des chantiers du groupe dans le Downtown Dubaï. En effet, big is beautiful à Dubaï! C’est, semble-t-il, l’adage qui anime désormais la plupart des réalisations immobilières de l’Emirat. Tous ceux qui ont visité Dubaï City il y a deux ou trois ans et qui l’ont revisitée cette année, n’en reviennent pas. Tellement la ville change constamment de look et de repères. Le nouveau point de mire de l’Emirat de Dubaï est aujourd’hui le plus haut gratte-ciel au monde, Burj Dubaï. Un nouvel exploit architectural en phase finale de construction.
Partout où vous êtes le soir en ville, le pic de la tour vous suit. Le nouvel édifice culmine actuellement à 700 mètres, avec plus de 165 étages. Il vient de battre le précédent record d’une antenne télé du Dakota Nord aux USA (628 m), la tour de Toronto (553 m), celle de Taïpei à Taïwan (509 m), Petronas en Malaisie ou encore The Sears Tower de Chicago et l’Empire State Building de New York. Le nouveau gratte-ciel de Dubaï fera désormais entrer les Emirats dans les annales des grandeurs architecturales. Le référencement de la tour aux côtés de réalisations de renommée mondiale fait partie de la stratégie marketing du centre des ventes d’Emaar. «La comparaison à des succès mondiaux est un atout commercial de taille pour une clientèle internationale en quête de challenges et de références mondiales», souligne Aïda Fenniri, marketing manager.
· Expérience 124
En contrebas comme du haut de l’édifice, la tour donne l’impression qu’elle bouge de par ses courbes et son vitrage réflexif. Mais pourquoi donc ce souci porté à l’extrême d’ouvrages surdimensionnés? Est-ce pour narguer l’Occident? La réponse ne se fait pas attendre: «La tour a été conçue de façon à permettre de voir le plus loin possible dans le désert», s’enorgueillit le management d’Emaar, promoteur du projet Downtown Dubaï. D’ailleurs, des visites baptisées Expérience 124 ont été initiées récemment. C’est le plus haut niveau visité et qui permet d’avoir une vue panoramique sur l’ensemble de l’Emirat.
«A Emaar, nous insistons sur des projets importants de par leur valeur, leur qualité et aussi leur symbolique. Nous pensons au plus grand, au plus haut et aussi au plus qualitatif. C’est pourquoi nous intervenons sur de grandes surfaces», répond à L’Economiste Ahmad Al Matrooshi, DG Emaar UAE. Pour le top management, si tous les projets sont grandioses, c’est parce que le promoteur ne se voit pas challenger, mais se positionne en leader, quel que soit le champ d’intervention. Allusion faite, a priori au concurrent Annakhil qui pense déjà détrôner la nouvelle tour.
En tout cas, le challenge est là. «Il nous engage à respecter les délais, la qualité, dans un contexte de flambée des prix des matériaux et de rareté de la ressource humaine. Le prestige et les standards de construction font aussi que nos bâtiments sont rentables sur le plan économique», renchérit le DG. La preuve, tout se vend sur plan. Un sell-center est mis en place non loin de la tour avec des appartements témoins réels et des paysages et motifs en 3D. Si, logiquement, les futurs acquéreurs sont généralement des Emiratis, c’est aussi et surtout une clientèle internationale de Saoudiens, Anglais, Américains, Français (surtout des expat’), mais aussi d’Iraniens, Pakistanais, Koweïtiens… qui manifestent de l’intérêt pour ce type d’acquisition.
La suite...
Le plus grand shopping center mondial ouvrira ses portes en août prochain
D’ABORD, de quoi parle-t-on? Après 10 ans d’existence seulement, Emaar Properties opère dans 36 pays. Le groupe est classé dans le top 10 de «Standard & Poor’s IFCG Extension». Un label qui atteste des fondements économiques solides et des perspectives de croissance de grands groupes. C’est dire qu’Emaar pèse lourd. Le groupe dispose d’une réserve foncière internationale qui équivaut à la superficie d’un pays comme Singapour (soit plus de 600 km2)!
Le promoteur a réalisé des recettes record de 4,78 milliards de dollars et un bénéfice net de près de 2 milliards de dollars pour l’exercice 2007. Emaar s’est introduit aux Etats-Unis par l’acquisition du 2e plus grand constructeur de maisons du secteur privé (John Laing Homes). Et, pour bien marketer ses produits à l’international, Emaar a aquis Homptons International, une importante société immobilière british. Tourisme, shopping, loisirs, urbanisme, santé, éducation…, tout un champ d’activités complémentaires et diversifiées.
Emaar, c’est aussi des actifs dans la banque émiratie Amlak Finance, première société de financement islamique personnel aux Emirats arabes unis. Cette impression de gigantisme et de réalisations surdimensionnées, on la remarque un peu partout à l’occasion de notre visite du QG et des chantiers du groupe dans le Downtown Dubaï. En effet, big is beautiful à Dubaï! C’est, semble-t-il, l’adage qui anime désormais la plupart des réalisations immobilières de l’Emirat. Tous ceux qui ont visité Dubaï City il y a deux ou trois ans et qui l’ont revisitée cette année, n’en reviennent pas. Tellement la ville change constamment de look et de repères. Le nouveau point de mire de l’Emirat de Dubaï est aujourd’hui le plus haut gratte-ciel au monde, Burj Dubaï. Un nouvel exploit architectural en phase finale de construction.
Partout où vous êtes le soir en ville, le pic de la tour vous suit. Le nouvel édifice culmine actuellement à 700 mètres, avec plus de 165 étages. Il vient de battre le précédent record d’une antenne télé du Dakota Nord aux USA (628 m), la tour de Toronto (553 m), celle de Taïpei à Taïwan (509 m), Petronas en Malaisie ou encore The Sears Tower de Chicago et l’Empire State Building de New York. Le nouveau gratte-ciel de Dubaï fera désormais entrer les Emirats dans les annales des grandeurs architecturales. Le référencement de la tour aux côtés de réalisations de renommée mondiale fait partie de la stratégie marketing du centre des ventes d’Emaar. «La comparaison à des succès mondiaux est un atout commercial de taille pour une clientèle internationale en quête de challenges et de références mondiales», souligne Aïda Fenniri, marketing manager.
· Expérience 124
En contrebas comme du haut de l’édifice, la tour donne l’impression qu’elle bouge de par ses courbes et son vitrage réflexif. Mais pourquoi donc ce souci porté à l’extrême d’ouvrages surdimensionnés? Est-ce pour narguer l’Occident? La réponse ne se fait pas attendre: «La tour a été conçue de façon à permettre de voir le plus loin possible dans le désert», s’enorgueillit le management d’Emaar, promoteur du projet Downtown Dubaï. D’ailleurs, des visites baptisées Expérience 124 ont été initiées récemment. C’est le plus haut niveau visité et qui permet d’avoir une vue panoramique sur l’ensemble de l’Emirat.
«A Emaar, nous insistons sur des projets importants de par leur valeur, leur qualité et aussi leur symbolique. Nous pensons au plus grand, au plus haut et aussi au plus qualitatif. C’est pourquoi nous intervenons sur de grandes surfaces», répond à L’Economiste Ahmad Al Matrooshi, DG Emaar UAE. Pour le top management, si tous les projets sont grandioses, c’est parce que le promoteur ne se voit pas challenger, mais se positionne en leader, quel que soit le champ d’intervention. Allusion faite, a priori au concurrent Annakhil qui pense déjà détrôner la nouvelle tour.
En tout cas, le challenge est là. «Il nous engage à respecter les délais, la qualité, dans un contexte de flambée des prix des matériaux et de rareté de la ressource humaine. Le prestige et les standards de construction font aussi que nos bâtiments sont rentables sur le plan économique», renchérit le DG. La preuve, tout se vend sur plan. Un sell-center est mis en place non loin de la tour avec des appartements témoins réels et des paysages et motifs en 3D. Si, logiquement, les futurs acquéreurs sont généralement des Emiratis, c’est aussi et surtout une clientèle internationale de Saoudiens, Anglais, Américains, Français (surtout des expat’), mais aussi d’Iraniens, Pakistanais, Koweïtiens… qui manifestent de l’intérêt pour ce type d’acquisition.
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