BP ferme un important oléoduc de la mer du Nord.
Plusieurs centaines d'ouvriers de la raffinerie de Grangemouth, la seule raffinerie d'Ecosse, ont entamé dimanche une grève de 48 heures, forçant le géant British Petroleum à fermer un système d'oléoducs qui achemine près d'un tiers du pétrole britannique de la mer du Nord.
BP a annoncé avoir achevé la fermeture du Forties Pipeline System à 6h du matin (5h GMT), heure à laquelle les 1.200 ouvriers de cette raffinerie du centre de l'Ecosse, qui réclament de meilleurs retraites pour les nouvelles embauches, ont cessé le travail. Cet oléoduc achemine chaque jour quelque 700.000 barils de brut depuis la mer du Nord jusqu'au terminal BP de Kinneil, alimenté en énergie par l'électricité et la vapeur générées par le site de Grangemouth.
La fédération industrielle de l'énergie Oil & Gas U.K. estime le coût de la grève à 50 millions de livres (63 millions d'euros) par jour en perte de production.
Le conflit risque d'affecter lourdement le Trésor britannique, très dépendant des taxes sur la production pétrolière, ainsi que les stations-service écossaises, dont certaines ont commencé à rationner les achats en prévision de la grève. Le gouvernement écossais a annoncé de son côté que 72.000 tonnes de pétrole supplémentaires allaient être importées d'Europe.
Le gouvernement britannique a appelé les automobilistes à ne pas se ruer dans les stations-service, le secrétaire au Commerce John Hutton assurant samedi qu'il y avait "assez d'essence et de diesel en Ecosse pour satisfaire la demande" le temps de la grève.
Londres espère éviter les longues files d'attente devant les pompes à essence lors du mouvement des transporteurs routiers qui avaient bloqué les raffineries en 2000. Le Premier ministre Gordon Brown a jugé la grève inutile et appelé à la reprise des négociations entre la compagnie Ineos, propriétaire du site de Grangemouth, et le syndicat Unite, rompues dans la semaine.
A Edimbourg et ses environs, les stations-service limitaient samedi les achats à 20 livres (25 euros) par visite et des files de voitures ont commencé à se former à certains endroits. Un certain nombre de stations signalaient être à court d'essence et de diesel. Certaines stations n'ont pas hésiter à augmenter le prix du litre de sans plomb passé de 1,08 à 1,25 livre (1,36 à 1,58 euros) entre lundi et samedi.
Les conflits sociaux se multiplient en Grande-Bretagne, en plein affaiblissement de l'économie mondiale. Jeudi, une grève nationale des enseignants pour des revendications salariales avait entraîné la fermeture d'un tiers des établissements scolaires du pays.
Sources : latribune.fr / AP.
Plusieurs centaines d'ouvriers de la raffinerie de Grangemouth, la seule raffinerie d'Ecosse, ont entamé dimanche une grève de 48 heures, forçant le géant British Petroleum à fermer un système d'oléoducs qui achemine près d'un tiers du pétrole britannique de la mer du Nord.
BP a annoncé avoir achevé la fermeture du Forties Pipeline System à 6h du matin (5h GMT), heure à laquelle les 1.200 ouvriers de cette raffinerie du centre de l'Ecosse, qui réclament de meilleurs retraites pour les nouvelles embauches, ont cessé le travail. Cet oléoduc achemine chaque jour quelque 700.000 barils de brut depuis la mer du Nord jusqu'au terminal BP de Kinneil, alimenté en énergie par l'électricité et la vapeur générées par le site de Grangemouth.
La fédération industrielle de l'énergie Oil & Gas U.K. estime le coût de la grève à 50 millions de livres (63 millions d'euros) par jour en perte de production.
Le conflit risque d'affecter lourdement le Trésor britannique, très dépendant des taxes sur la production pétrolière, ainsi que les stations-service écossaises, dont certaines ont commencé à rationner les achats en prévision de la grève. Le gouvernement écossais a annoncé de son côté que 72.000 tonnes de pétrole supplémentaires allaient être importées d'Europe.
Le gouvernement britannique a appelé les automobilistes à ne pas se ruer dans les stations-service, le secrétaire au Commerce John Hutton assurant samedi qu'il y avait "assez d'essence et de diesel en Ecosse pour satisfaire la demande" le temps de la grève.
Londres espère éviter les longues files d'attente devant les pompes à essence lors du mouvement des transporteurs routiers qui avaient bloqué les raffineries en 2000. Le Premier ministre Gordon Brown a jugé la grève inutile et appelé à la reprise des négociations entre la compagnie Ineos, propriétaire du site de Grangemouth, et le syndicat Unite, rompues dans la semaine.
A Edimbourg et ses environs, les stations-service limitaient samedi les achats à 20 livres (25 euros) par visite et des files de voitures ont commencé à se former à certains endroits. Un certain nombre de stations signalaient être à court d'essence et de diesel. Certaines stations n'ont pas hésiter à augmenter le prix du litre de sans plomb passé de 1,08 à 1,25 livre (1,36 à 1,58 euros) entre lundi et samedi.
Les conflits sociaux se multiplient en Grande-Bretagne, en plein affaiblissement de l'économie mondiale. Jeudi, une grève nationale des enseignants pour des revendications salariales avait entraîné la fermeture d'un tiers des établissements scolaires du pays.
Sources : latribune.fr / AP.
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