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Temmar défend sa stratégie économique

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  • Temmar défend sa stratégie économique

    Ses effets visibles dans quelques années

    Les effets des investissements qui s'opèrent depuis 2002 «ne seront visibles que d'ici quelques années», a indiqué dimanche à Bejaïa le ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements, Hamid Temmar. Au cours d’une conférence-débat, animée à l’université de Bejaia autour de la «Stratégie économique de la Nation»,

    M. Temmar a estimé que les effets des investissements qui s’opèrent depuis 2002 «ne seront visibles que d’ici quelques années et sont cependant de nature à faire entrer l’Algérie non seulement dans une ère nouvelle, mais un pays qui compte dans la région Euro méditerranéenne». Le ministre a mis en relief la portée et les objectifs qui en sont attendus, soulignant, que ces investissements sont le résultat d’une «stratégie endogène et durable», élaborée par des experts nationaux et entérinée au bout de sept conseils de gouvernement et deux conseils des ministres. «C’est dire que ce n’est pas une projection décidée à la légère, mais une réflexion de fonds qui prend tous les aspects du développement économique et social du pays», a-t-il souligné tout en se montrant étonné par certaines voix qui affirment que «le gouvernement n’a pas de stratégie ou qu’il y ait manque de visibilité».

    Rappelant les difficultés dans lesquelles se débattait le pays antérieurement à 1999, et évoquant surtout «les traumatismes subis» et l’ampleur du chômage d'alors, M. Temmar a indiqué que pour redresser la situation, «Il a fallu engager une course contre la montre et apporter des traitements à tous les niveaux, politique, légal, économique et institutionnel». «Entre 1999 et 2004, première phase de cette stratégie, l’objectif n’était pas de faire de la croissance, mais d’apporter une réponse aux urgences, et rétablir la stabilité.

    A l’inverse, la deuxième phase a été centrée sur le traitement économique et la remise en activité du pays», a-t-il précisé. Le ministre a expliqué, à ce propos, que le plan de soutien à la relance économique a valu un «investissement de taille» dont les résultats se mesurent, désormais, à l’aune des équilibres macro-économiques réels retrouvés, à la stabilité du taux de change, au solde positif de la balance des paiements, à la réduction de la dette interne comme externe et à la baisse du taux de chômage, entre autres.

    Une triple action

    M. Temmar, a souligné, par ailleurs, que cette stratégie est fondée sur une triple action, marquée, a-t-il dit, «par un changement de système, une relance de l’appareil de production et un développement et une valorisation de la ressource humaine, le tout pensé en fonction des mutations mondiales et des innovations qui s’y produisent».

    Le ministre a, par ailleurs, fait le point sur nombre de question qui sous-tendent cette stratégie, notamment les privatisations, la mise à niveau des entreprises, le redéploiement du secteur public stratégique ou l’amélioration des performances du secteur financier et bancaire, ainsi que la mise en place, bien qu’embryonnaire, d’un marché des capitaux (bourse, marché obligataire, crédits hypothécaires, ...).

    «Les effets de cette stratégie ne peuvent être significatifs que si la mise en œuvre atteint une envergure et une profondeur critique», a-t-il relevé, notant cependant, qu’il y’a des imperfections au passage qu’il est impératif de corriger. Soulignant, la volonté de l’Etat de parachever et d’accélérer toutes les réformes, M. Temmar a tenu à appeler à une mobilisation générale, promettant qu’au bout l’Algérie ne s’en portera que mieux. «Ce sera le retour du géant», augurera-t-il.

    A l’issue de cette conférence, le ministre a fait une halte dans l’enceinte de l’ex complexe des corps gras relevant de l’ENCG, qui depuis quelques mois fait l’expérience d’une privatisation, un partenariat public-privé, qui sonne déjà comme une réussite. L’entreprise, en réelle difficulté dans son ancien statut, s’est non seulement redressé, mais a conclu plusieurs opérations d’exportation.

    Nawel. A (Le Financier)

  • #2
    ca fait 5 ans qui parle de strategie, on a rien vu ... venir ni de loin ni de pres.

    au contraire les cessions d'entreprise au etranger sans aucune contrepartie a ete la specialite de Temmar.

    Yakhi ministre

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    • #3
      Envoyé par racdavid
      ca fait 5 ans qui parle de strategie, on a rien vu ... venir ni de loin ni de pret.
      Pas possible de rattrapper le retard de 30 ans en 5 ans...

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      • #4
        les effets des investissements qui s’opèrent depuis 2002 «ne seront visibles que d’ici quelques années
        Dans une entreprise, on peut voir les effets des investissements immédiatement. Pour un pays, ce n'est pas le cas. Le gouvernement s'est d'abord attelé au macro-économique : dettes, inflation, etc...grace à une conjoncture positive il est vrai (tant mieux !). Puis, ce sont les infrastructures : autoroutes, routes, chemin de fer, logements, etc... Ensuite, ça devrait être des chantiers précis : agriculture (lait, viande, fruits-légumes), industrie (en partie en cours), le tertiaire (banques, assurances, entreprises, etc...).
        Comme je l'ai toujours dit, il faut un peu de temps pour voir des résultats tangibles. C'est pourquoi, je suis en partie satisfait de ce qui a été entrepris. Il reste beaucoup à faire, le citoyen a été un peu trop laissé de côté mais espéons que ça change.
        La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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