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Les ambitions gazières de Sonatrach

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  • Les ambitions gazières de Sonatrach

    S'exprimant mercredi en marge de la conférence énergétique Getenergy à Londres, au Royaume-Uni, M. Mohamed Meziane, P-DG de Sonatrach, a réaffirmé les ambitions de sa société d'augmenter ses capacités d'exportation de gaz naturel (via les gazoducs ou en bateau) de 31% pour les porter à 85 milliards de mètres cubes dès 2011 ou 2012.
    Pour atteindre ses objectifs, Sonatrach mène des discussions avec plusieurs partenaires en Europe. La société nationale est également en discussion avec le groupe américain Sempra Energy, propriétaire de la plus grosse réserve de GNL de la côte est américaine. "Nous visons une présence sur le marché américain de la côte est à travers les réserves de capacités, et un accord avec Sempra et d'autres compagnies boostera les exportations vers les USA et donnera à l'Algérie la flexibilité de vendre du GNL sur un marché où les prix sont les plus hauts", a expliqué Mohamed Meziane. D'ailleurs, Sonatrach s'est déjà dotée d'un point d'entrée sur le marché américain à travers la signature d'un accord de réservation de capacités de regazéification de GNL sur le terminal de Cove Point aux USA, avec la compagnie norvégienne StatoilHydro. Cet accord porte, en effet, sur un accès de Sonatrach à une capacité de regazéification de GNL équivalente à 2 milliards de m3/an sur le terminal de Cove Point pour une durée de 15 années. Le terminal de Cove Point est situé sur la côte nord-est des Etats-Unis à proximité d'une région à forte consommation en gaz naturel et qui bénéficie d'un premium par rapport à d'autres marchés. Côté infrastructures gazières, Sonatrach prévoit de construire deux nouvelles usines de GNL. "Nous espérons qu'en 2009 nous aurons fini les discussions préparatoires et que nous pourrons démarrer la construction de l'usine d'Arzew", a avancé le P-DG de Sonatrach. Sonatrach délivrera aussi environs 10% de la consommation de gaz européenne à travers les gazoducs vers l'Espagne et l'Italie et par bateau vers l'Angleterre et la France. Dans le cadre de la stratégie visant l'exportation d'au moins 50% du GNL algérien à bord de navires propriété de Sonatrach, l'Algérie envisage d'acquérir de nouveaux méthaniers. Un appel d'offres de partenariat 50/50 sera prochainement lancé en vue de l'acquisition de deux gros navires transporteurs de gaz naturel liquéfié (GNL) au profit de la compagnie nationale. La société nationale des hydrocarbures semble donc mettre le paquet dans la perspective de la réalisation de cet objectif. Reste juste à gérer la problématique des délais qui perturbe le bon cheminement des projets, notamment celui de Gassi Touil avec le différend qui a opposé Sonatrach aux deux groupes espagnols Repsol et Gas Natural. Ce dernier projet devait initialement produire du GNL dès 2009.

    - Le Maghreb

  • #2
    Je me permais d'inclure cet article dans ton topic.

    VENTE DE 85 MILLIARDS DE M3 DE GAZ EN EUROPE
    L'Algérie risque de perdre des milliards de dollars
    29 Mars 2008 - Page : 6
    Lu 1667 fois


    La compagnie mène des discussions avec plusieurs partenaires en Europe et en Amérique.

    La commercialisation des 85 milliards de m3 de gaz à l'étranger risque de ne pas être au rendez-vous de 2009. La compagnie Sonatrach aurait revu ses délais de livraison.
    S'exprimant en marge de la conférence énergétique Getenergy, tenue ce week-end à Londres, M.Meziane, patron de la compagnie, s'est fixé une nouvelle échéance.
    «Sonatrach ambitionne d'augmenter ses capacités d'exportation de gaz naturel (via les gazoducs ou en bateau) de 31% pour les porter à 85 milliards de mètres cubes dès 2011 ou 2012», a-t-il affirmé.
    Cette déclaration masque mal le degré de «contrariété» auquel font face les projets de Sonatrach. Prévu initialement pour 2009 ou au plus tard 2010, l'objectif de la vente des 85 milliards m3 à l'extérieur est loin d'être concret. Pourquoi? Le projet de gazoduc reliant l'Algérie à l'Espagne traverse une période difficile.
    Même s'il est achevé dans les délais fixés, la livraison du gaz risque de ne pas suivre.
    De ce fait, l'Algérie risque de perdre des milliards de dollars dans cette affaire. Car, il faut le dire, les retards se chiffrent en milliards de dollars et ce ne sont pas les clients qui vont les payer. La question des tarifs de vente pose toujours problème.
    Les négociations, lancées depuis 2005 entre l'Algérie et l'Espagne, n'arrivent pas à déboucher sur un terrain d'entente. «Nous sommes toujours en discussion», avait déclaré le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, lors de son passage samedi dernier au forum de l'Entv.
    Le différend opposant la Sonatrach à la société espagnole Gaz Natural pourrait certainement chambouler le cours des événements.
    Gaz Natural a déposé, faut-il le rappeler, plainte auprès du tribunal espagnol contre la levée des contraintes sur la commercialisation du gaz algérien sur le marché espagnol, et ce, suite à l'annulation du contrat de Gassi Touil.
    Ce qui démontre le défi auquel est confrontée Sonatrach. Pour atteindre ses objectifs, Sonatrach, assure son patron, mène des discussions avec plusieurs partenaires en Europe et avec le groupe américain Sempra Energy.
    «Nous visons une présence sur le marché américain de la côte est à travers les réserves de capacités et, un accord avec Sempra et d'autres compagnies boostera les exportations vers les USA et donnera à l'Algérie la flexibilité de vendre du GNL sur un marché où les prix sont les plus hauts», a-t-il indiqué. Sonatrach prévoit de construire deux nouvelles usines de GNL.
    «Nous espérons qu'en 2009 nous aurons fini les discussions préparatoires et que nous pourrons démarrer la construction de l'usine d'Arzew», a avancé le P-DG de Sonatrach.
    On peut nouer un fil rompu, mais il y aura toujours le noeud.

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