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Le Fonds Mansa Moussa dédié au financement de l’exploitation aurifère en Afrique de l’Ouest, a été présenté comme un exemple vivant de développement durable et écologique, lors d’une conférence de presse à Dakar, à l’occasion du 11e Sommet de l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI) (13 et 14 mars 2008). Grâce à ce fonds, soutient son gérant Mostafa Belkhayate, une mine d’or malienne produit aujourd’hui de l’or de manière industrielle sans utilisation de produits chimiques, et surtout, sans avoir eu à concéder la moindre part à une multinationale. Ce qui est inédit en Afrique.
L’Afrique peut rester propriétaire de ses richesses
Comme l’exploitation des ressources minières demande des investissements lourds, la quasi-totalité des concessions africaines ont été bradées en faveur de sociétés étrangères très puissantes. Le fonds Mansa Moussa vient proposer une solution concrète qui peut permettre à l’Afrique de garder le contrôle sur ses richesses : il finance l’unité de production sans entrer dans le capital de l’exploitation minière et se fait rembourser par la livraison de matière première, une fois celle-ci extraite. Au bout de 2 à 3 ans, l’exploitant africain se retrouve désendetté et surtout propriétaire de la concession minière et de l’usine de production.
Le problème de l’Afrique, souligne Belkhayate, réside dans la richesse de son sous-sol. Le sang qui coule, à travers les conflits et les guerres, a pour unique origine la convoitise de ces richesses. Et cela va aller en s’aggravant car le prix des matières premières va continuer à monter d’années en années. En prenant graduellement possession de ses richesses grâce à des financements comme ceux du fonds Mansa Moussa, l’Afrique peut freiner « la colonisation moderne » qui n’a d’autre objectif que de siphonner le vieux continent.
Extraction écologique de l’or
L’or extrait de la mine malienne financée par le fonds Mansa Moussa, est 100% écologique. Dans aucune étape du processus industriel, il n’est utilisé de produit chimique. Ce qui n’est pas le cas dans la majorité des mines d’or africaines, où arsenic et cyanure sont monnaie courante. Avec de l’eau on arrive à extraire 85% d’or du minerai, avec le cyanure on va jusqu’à 95%. Cette différence est ridicule, clame Belkhayate, elle ne justifie en rien le massacre de l’environnement et les graves problèmes de santé répertoriés chez les enfants et les femmes enceintes qui vivent autour des concessions. Il s’agit là d’un véritable drame humain qu’il faut médiatiser. L’or est un métal trop noble pour qu’il soit souillé de sang et de larmes.
Aider le développement durable et récupérer son capital
Mansa Moussa Gold Fund a également attiré l’attention des investisseurs présents au Sommet de L’OCI par son approche originale dans l’aide au développement : les souscripteurs du fonds ont d’une part, la satisfaction de contribuer à la construction d’une unité industrielle d’extraction d’or qui reste entre les mains de l’entrepreneur local et d’autre part de récupérer leur capital initial …augmenté d’un rendement de 100% sur une période de 2 ans.
Ce type de montage financier semble être une des solutions pour une aide au développement concrète et efficace de l’Afrique: plutôt que de financer directement des secteurs non productifs comme la santé, l’enseignement, les infrastructures, etc.. et devoir recommencer régulièrement, financer un secteur productif de richesses, comme l’exploitation industrielle de matières premières, va permettre de créer des ressources permanentes, qui elles pourront aider au financement des secteurs sociaux culturels à fonds perdus.
Belkhayate a appelé les pays riches membres de l’OCI a constituer un fonds beaucoup plus important que le Fonds de Solidarité Islamique. Un fonds qui pourra lever jusqu’à 100 milliards de dollars pour financer des secteurs de production de richesse en Afrique. Ce fonds, assure-t-il sera également l’un des plus rentables au monde, car les investisseurs, privés ou publics, achèteront en réalité des matières premières à terme, qui ne pourront que monter sur les 20 prochaines années. Double avantage : participer au développement et réaliser un placement solide et rentable.
Mansa Moussa Gold Fund conforme à la « charia »
Le dernier volet de l’ingénierie financière de Mansa Moussa Gold Fund est qu’il est totalement en conformité avec la loi islamique. Souscrire dans le fonds revient à acheter un poids or. A aucun moment, entre l’achat et la revente de la souscription, il n’y intervention d’un quelconque taux d’intérêt. Cette précision a son importance, car ce fonds, bien qu’il soit ouvert à tous les investisseurs, est particulièrement destiné à la communauté islamique. La presse locale n’a pas hésité d’ailleurs à qualifier Mansa Moussa Gold Fund d’ « exemple révélé du 11ème sommet de l’OCI » (le Matin du Sénégal), ou « un bel exemple de solidarité islamique » (Le Soleil de Dakar).
Comme l’exploitation des ressources minières demande des investissements lourds, la quasi-totalité des concessions africaines ont été bradées en faveur de sociétés étrangères très puissantes. Le fonds Mansa Moussa vient proposer une solution concrète qui peut permettre à l’Afrique de garder le contrôle sur ses richesses : il finance l’unité de production sans entrer dans le capital de l’exploitation minière et se fait rembourser par la livraison de matière première, une fois celle-ci extraite. Au bout de 2 à 3 ans, l’exploitant africain se retrouve désendetté et surtout propriétaire de la concession minière et de l’usine de production.
Le problème de l’Afrique, souligne Belkhayate, réside dans la richesse de son sous-sol. Le sang qui coule, à travers les conflits et les guerres, a pour unique origine la convoitise de ces richesses. Et cela va aller en s’aggravant car le prix des matières premières va continuer à monter d’années en années. En prenant graduellement possession de ses richesses grâce à des financements comme ceux du fonds Mansa Moussa, l’Afrique peut freiner « la colonisation moderne » qui n’a d’autre objectif que de siphonner le vieux continent.
Extraction écologique de l’or
L’or extrait de la mine malienne financée par le fonds Mansa Moussa, est 100% écologique. Dans aucune étape du processus industriel, il n’est utilisé de produit chimique. Ce qui n’est pas le cas dans la majorité des mines d’or africaines, où arsenic et cyanure sont monnaie courante. Avec de l’eau on arrive à extraire 85% d’or du minerai, avec le cyanure on va jusqu’à 95%. Cette différence est ridicule, clame Belkhayate, elle ne justifie en rien le massacre de l’environnement et les graves problèmes de santé répertoriés chez les enfants et les femmes enceintes qui vivent autour des concessions. Il s’agit là d’un véritable drame humain qu’il faut médiatiser. L’or est un métal trop noble pour qu’il soit souillé de sang et de larmes.
Aider le développement durable et récupérer son capital
Mansa Moussa Gold Fund a également attiré l’attention des investisseurs présents au Sommet de L’OCI par son approche originale dans l’aide au développement : les souscripteurs du fonds ont d’une part, la satisfaction de contribuer à la construction d’une unité industrielle d’extraction d’or qui reste entre les mains de l’entrepreneur local et d’autre part de récupérer leur capital initial …augmenté d’un rendement de 100% sur une période de 2 ans.
Ce type de montage financier semble être une des solutions pour une aide au développement concrète et efficace de l’Afrique: plutôt que de financer directement des secteurs non productifs comme la santé, l’enseignement, les infrastructures, etc.. et devoir recommencer régulièrement, financer un secteur productif de richesses, comme l’exploitation industrielle de matières premières, va permettre de créer des ressources permanentes, qui elles pourront aider au financement des secteurs sociaux culturels à fonds perdus.
Belkhayate a appelé les pays riches membres de l’OCI a constituer un fonds beaucoup plus important que le Fonds de Solidarité Islamique. Un fonds qui pourra lever jusqu’à 100 milliards de dollars pour financer des secteurs de production de richesse en Afrique. Ce fonds, assure-t-il sera également l’un des plus rentables au monde, car les investisseurs, privés ou publics, achèteront en réalité des matières premières à terme, qui ne pourront que monter sur les 20 prochaines années. Double avantage : participer au développement et réaliser un placement solide et rentable.
Mansa Moussa Gold Fund conforme à la « charia »
Le dernier volet de l’ingénierie financière de Mansa Moussa Gold Fund est qu’il est totalement en conformité avec la loi islamique. Souscrire dans le fonds revient à acheter un poids or. A aucun moment, entre l’achat et la revente de la souscription, il n’y intervention d’un quelconque taux d’intérêt. Cette précision a son importance, car ce fonds, bien qu’il soit ouvert à tous les investisseurs, est particulièrement destiné à la communauté islamique. La presse locale n’a pas hésité d’ailleurs à qualifier Mansa Moussa Gold Fund d’ « exemple révélé du 11ème sommet de l’OCI » (le Matin du Sénégal), ou « un bel exemple de solidarité islamique » (Le Soleil de Dakar).
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