algerie
une des plus grandes ressources d eau potable au maroc ca sent pas bon ,
Alimentation en eau potable de la ville d'Essaouira
L'approvisionnement en eau de la ville d'Essaouira a connu une nette amélioration quantitative et qualitative depuis que l'Office national de l'eau potable (ONEP) a pris en charge ce secteur en 1994.
L'alimentation en eau potable de la ville d'Essaouira repose sur un ensemble de sept puits et un forage (carte 6). La capacité de production en 1995 était de 97 l/s environ (tableau II), sachant que les besoins sont de 103 l/s et ceux de pointe de 130 l/s.
Si la capacité actuelle constitue une nette amélioration de la situation par rapport aux années passées, il n'en demeure pas moins que cette capacité arrive à peine à satisfaire les besoins de la ville d'Essaouira (tableau III) [9]. Cela est plus ressenti en période de sécheresse.
Sur les 97 l/s, 47 % proviennent de la nappe plio-quaternaire, le reste est assuré par le forage profond (plus de 300 m) n° 390/51 captant le Turonien. Or les analyses au tritium et au carbone 14 réalisées sur ce forage lors de la campagne de novembre 1996, et résumées dans le tableau IV, montrent qu'il capte des eaux anciennes dont l'âge avoisine les quelques milliers d'années [10-12], témoignant d'un taux de recharge très faible.
En outre, le réseau de distribution de l'eau potable qui présente un linéaire de 60 kilomètres a un taux de rendement faible de 67 % en raison des nombreuses fuites existantes. Sa juxtaposition aux conduites de l'assainissement est une des difficultés auxquelles devra faire face la direction de l'ONEP. CONCLUSION
L'alimentation en eau potable de la ville d'Essaouira et des agglomérations rurales avoisinantes repose essentiellement sur les eaux souterraines, notamment celles de la nappe plio-quaternaire. Cette dernière est soumise à plusieurs contraintes. Peu profonde, elle est, d'une part, très sensible aux épisodes de sécheresse, qui sont très répandus au Maroc, la plus sévère étant celle de 1995 dont les effets sont encore ressentis. D'autre part, cette nappe est très vulnérable, comme le montrent les indices de pollution par les nitrates. Cette pollution est aggravée en l'absence d'une recharge pouvant diluer les eaux souterraines et améliorer leur qualité.
La dégradation de la qualité de la ressource en eau dans le bassin d'Essaouira et principalement la pollution des eaux souterraines par les nitrates montrent bien la vulnérabilité de l'aquifère étudié, et rend de plus en plus difficile l'approvisionnement en eau de qualité acceptable, et ce d'autant plus que la population de la région ne dispose que de ces eaux pour sa consommation quotidienne. Il en ressort un risque de pénurie d'eau à court terme pour la ville d'Essaouira, d'autant plus que le taux de recharge est faible pour la nappe turoniene profonde. Toutefois, si le contexte de sécheresse persiste, comme le laisse entrevoir le cycle hydrologique 2000-2001, les pouvoirs publics n'auront d'autre alternative que de recourir aux ressources non conventionnelles, notamment le dessalement des eaux de mer
une des plus grandes ressources d eau potable au maroc ca sent pas bon ,
Alimentation en eau potable de la ville d'Essaouira
L'approvisionnement en eau de la ville d'Essaouira a connu une nette amélioration quantitative et qualitative depuis que l'Office national de l'eau potable (ONEP) a pris en charge ce secteur en 1994.
L'alimentation en eau potable de la ville d'Essaouira repose sur un ensemble de sept puits et un forage (carte 6). La capacité de production en 1995 était de 97 l/s environ (tableau II), sachant que les besoins sont de 103 l/s et ceux de pointe de 130 l/s.
Si la capacité actuelle constitue une nette amélioration de la situation par rapport aux années passées, il n'en demeure pas moins que cette capacité arrive à peine à satisfaire les besoins de la ville d'Essaouira (tableau III) [9]. Cela est plus ressenti en période de sécheresse.
Sur les 97 l/s, 47 % proviennent de la nappe plio-quaternaire, le reste est assuré par le forage profond (plus de 300 m) n° 390/51 captant le Turonien. Or les analyses au tritium et au carbone 14 réalisées sur ce forage lors de la campagne de novembre 1996, et résumées dans le tableau IV, montrent qu'il capte des eaux anciennes dont l'âge avoisine les quelques milliers d'années [10-12], témoignant d'un taux de recharge très faible.
En outre, le réseau de distribution de l'eau potable qui présente un linéaire de 60 kilomètres a un taux de rendement faible de 67 % en raison des nombreuses fuites existantes. Sa juxtaposition aux conduites de l'assainissement est une des difficultés auxquelles devra faire face la direction de l'ONEP. CONCLUSION
L'alimentation en eau potable de la ville d'Essaouira et des agglomérations rurales avoisinantes repose essentiellement sur les eaux souterraines, notamment celles de la nappe plio-quaternaire. Cette dernière est soumise à plusieurs contraintes. Peu profonde, elle est, d'une part, très sensible aux épisodes de sécheresse, qui sont très répandus au Maroc, la plus sévère étant celle de 1995 dont les effets sont encore ressentis. D'autre part, cette nappe est très vulnérable, comme le montrent les indices de pollution par les nitrates. Cette pollution est aggravée en l'absence d'une recharge pouvant diluer les eaux souterraines et améliorer leur qualité.
La dégradation de la qualité de la ressource en eau dans le bassin d'Essaouira et principalement la pollution des eaux souterraines par les nitrates montrent bien la vulnérabilité de l'aquifère étudié, et rend de plus en plus difficile l'approvisionnement en eau de qualité acceptable, et ce d'autant plus que la population de la région ne dispose que de ces eaux pour sa consommation quotidienne. Il en ressort un risque de pénurie d'eau à court terme pour la ville d'Essaouira, d'autant plus que le taux de recharge est faible pour la nappe turoniene profonde. Toutefois, si le contexte de sécheresse persiste, comme le laisse entrevoir le cycle hydrologique 2000-2001, les pouvoirs publics n'auront d'autre alternative que de recourir aux ressources non conventionnelles, notamment le dessalement des eaux de mer
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