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Villas économiques au Maroc, la bataille de la classe moyenne.
16:01
mimag.info
Et pour cause, faute d’une offre adaptée à son profil, cette catégorie est obligée de choisir entre le logement économique, ce qui est souvent le cas, ou bien le surendettement pour pouvoir accéder à un habitat qui cadre avec ses aspirations. Cette classe est pourtant solvable.
Conscient de cette problématique, le gouvernement fait de la résolution de ce problème une priorité. Le Premier ministre, Abbas El Fassi, a tenu récemment une réunion avec les départements ministériels concernés. L’objectif est de développer une offre adaptée à la classe moyenne afin de réduire la pression exercée sur le parc des logements sociaux.
Pour ce faire, le gouvernement s’est engagé sur la production de 50.000 villas économiques sur 2008-2012. Ces programmes seront intégrés dans le cadre des 169 nouvelles zones d’urbanisation (ZUN) qui seront ouvertes dans 100 villes totalisant une superficie de 50.000 ha. Les villes nouvelles programmées abriteront également ce type d’habitat. Que ce soit Tamansourt, Tamesna, celles en cours de lancement Lakhyayta, Melloussa, Tagadirt et Laroui, ou encore celles en cours d’études, notamment la ville nouvelle sur le littoral de la région du Gharb, offriront la possibilité à ces ménages d’acquérir à une villa à des prix abordables.
Du coté du privé, le Groupement des promoteurs immobiliers KLK, lancera prochainement des villas pavillonnaires dans plusieurs villes du Royaume. (Lire interview de Rachid Khayatey page 34). C’est sûr que d’autres opérateurs suivront ce mouvement.
A noter que la production d’habitat pour la classe moyenne représente un marché très promoteur. Malheureusement, nous ne disposons pas de statistiques précises sur le nombre de ménages concernés. Selon le HCP et sur la base du RGPH 2004, l’Enquête sur la consommation et les Dépenses des Ménages (ENCDM) et l’Enquête Nationale des Niveaux de Vie des Ménages (ENNVM), en 2004, la dimension de cette catégorie sociale, aurait été de l’ordre de 800. 000 ménages et s’accroîtrait annuellement de 2%.
Et pour cause, le concept de classe moyenne est encore plus complexe, celle-ci étant bien difficile à cerner. «Les ménages susceptibles de constituer une clientèle potentielle faisant partie de la « classe moyenne » définie par un niveau moyen de dépenses mensuelles moyennes de l’ordre de 8.000 DH et plus, soit un revenu mensuel approximatif de l’ordre de 10.000 DH», selon la DPI.
Succès de la villa éco
Le Ministère a Lancé en 2005 un programme pilote visant la construction de près de 9.300 unités de villas économiques. Ces projets sont localisés à Marrakech, Agadir, Meknès, Tanger, Skhirat-Témara et Oujda. Selon la direction de la Promotion Immobilière, «le succès qu’a connu ce produit, a poussé le Ministère à la conception de 17.315 villas économiques dont 2142 sont déjà achevées, 4.542 en cours de réalisation et 10.631 en cours d’étude d’une part et d’autre part à inciter le secteur privé à développer ce nouveau produit d’habitat pour répondre à la demande». Et ce n’est pas fini, le programme Gouvernemental pour la période 2008-2012 prévoit la construction de 50.000 villas économiques en vue d’assurer une meilleure adéquation entre l’offre et la demande.
«Des avantages consistants sont accordés par l’Etat pour le développement du secteur d’une manière générale.
Ces mesures d’incitation ciblent particulièrement le logement social et les ménages à faible et moyen revenu. Cependant, le logement destiné à la classe moyenne bénéficie aussi de certains encouragements, notamment, l’exonération de la TVA pour la construction de maisons de moins de 300 mètres carrés couverts», précise la DPI.
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Et pour cause, faute d’une offre adaptée à son profil, cette catégorie est obligée de choisir entre le logement économique, ce qui est souvent le cas, ou bien le surendettement pour pouvoir accéder à un habitat qui cadre avec ses aspirations. Cette classe est pourtant solvable.
Conscient de cette problématique, le gouvernement fait de la résolution de ce problème une priorité. Le Premier ministre, Abbas El Fassi, a tenu récemment une réunion avec les départements ministériels concernés. L’objectif est de développer une offre adaptée à la classe moyenne afin de réduire la pression exercée sur le parc des logements sociaux.
Pour ce faire, le gouvernement s’est engagé sur la production de 50.000 villas économiques sur 2008-2012. Ces programmes seront intégrés dans le cadre des 169 nouvelles zones d’urbanisation (ZUN) qui seront ouvertes dans 100 villes totalisant une superficie de 50.000 ha. Les villes nouvelles programmées abriteront également ce type d’habitat. Que ce soit Tamansourt, Tamesna, celles en cours de lancement Lakhyayta, Melloussa, Tagadirt et Laroui, ou encore celles en cours d’études, notamment la ville nouvelle sur le littoral de la région du Gharb, offriront la possibilité à ces ménages d’acquérir à une villa à des prix abordables.
Du coté du privé, le Groupement des promoteurs immobiliers KLK, lancera prochainement des villas pavillonnaires dans plusieurs villes du Royaume. (Lire interview de Rachid Khayatey page 34). C’est sûr que d’autres opérateurs suivront ce mouvement.
A noter que la production d’habitat pour la classe moyenne représente un marché très promoteur. Malheureusement, nous ne disposons pas de statistiques précises sur le nombre de ménages concernés. Selon le HCP et sur la base du RGPH 2004, l’Enquête sur la consommation et les Dépenses des Ménages (ENCDM) et l’Enquête Nationale des Niveaux de Vie des Ménages (ENNVM), en 2004, la dimension de cette catégorie sociale, aurait été de l’ordre de 800. 000 ménages et s’accroîtrait annuellement de 2%.
Et pour cause, le concept de classe moyenne est encore plus complexe, celle-ci étant bien difficile à cerner. «Les ménages susceptibles de constituer une clientèle potentielle faisant partie de la « classe moyenne » définie par un niveau moyen de dépenses mensuelles moyennes de l’ordre de 8.000 DH et plus, soit un revenu mensuel approximatif de l’ordre de 10.000 DH», selon la DPI.
Succès de la villa éco
Le Ministère a Lancé en 2005 un programme pilote visant la construction de près de 9.300 unités de villas économiques. Ces projets sont localisés à Marrakech, Agadir, Meknès, Tanger, Skhirat-Témara et Oujda. Selon la direction de la Promotion Immobilière, «le succès qu’a connu ce produit, a poussé le Ministère à la conception de 17.315 villas économiques dont 2142 sont déjà achevées, 4.542 en cours de réalisation et 10.631 en cours d’étude d’une part et d’autre part à inciter le secteur privé à développer ce nouveau produit d’habitat pour répondre à la demande». Et ce n’est pas fini, le programme Gouvernemental pour la période 2008-2012 prévoit la construction de 50.000 villas économiques en vue d’assurer une meilleure adéquation entre l’offre et la demande.
«Des avantages consistants sont accordés par l’Etat pour le développement du secteur d’une manière générale.
Ces mesures d’incitation ciblent particulièrement le logement social et les ménages à faible et moyen revenu. Cependant, le logement destiné à la classe moyenne bénéficie aussi de certains encouragements, notamment, l’exonération de la TVA pour la construction de maisons de moins de 300 mètres carrés couverts», précise la DPI.
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