L’idée de créer une Opep du gaz, se précise de plus en plus. Le nouveau cartel gazier pourrait voir le jour dès juin 2008, a rapporté hier le quotidien russe Kommersant, qui cite une source proche du gouvernement russe.
Ce cartel serait créé sur la base du Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG). La charte de cette nouvelle organisation pourrait être présentée lors d'une réunion de ce Forum qui doit se tenir en juin à Moscou, affirme le journal, proche des milieux d’affaires russes.
Cité par le quotidien russe, un responsable russe a déclaré que «la plupart des articles de cette charte correspondent presque entièrement à celle de l'Opep» du pétrole, qui précise que la question de la création de l’Opep du gaz a été abordée lors d'une réunion préparatoire mercredi en Egypte du prochain Forum des pays exportateurs de gaz.
Cinq pays - l'Algérie, le Qatar, l'Iran, la Russie et le Venezuela- pourraient prendre part au lancement de l’Opep du gaz. Au départ hésitante face à cette idée lancée par l’Iran et appuyé par la Russie, l’Algérie a fait évoluer son discours sur la question. A plusieurs reprises, le ministre de l’Energie Chakib Khelil n’avait pas exclu une probable participation algérienne au projet. Selon les spécialistes, les organisations de ce type, à l’image de l’OPEP n’ont pratiquement «aucune espèce de pouvoir quant à la fixation des prix même s’ils dépendent de l’offre et de la demande.” La part «spéculative» a énormément de poids dans cette fixation de prix puisqu’elle prend en considération des données autres qu’économiques de type géopolitique par exemple.
Si les pays membres d’une organisation s’entendent pour fixer le prix d’une denrée, cela s’appelle un cartel qui ne peut pas exister dans une économie globalisée et mondialisée que l’Algérie veut intégrer via l’OMC. Les autres denrées tels que le blé, or ou cuivre par exemple, qui sont des matières premières dépendant aussi de la loi de l’offre et de la demande en intégrant également un prix lié au risque géopolitique qui est déterminé en fonction du degré de risque lié aux pays où ces denrées sont produites.
Cette objectif de création de cette organisation, selon les spécialistes, ne pourra qu’accélérer les recherches et le développement de systèmes propres à se substituer aux énergies fossiles qui créent tant de problèmes aux pays consommateurs au premier desquels l’occident.
Cette Organisation naissante avec 5 pays au départ, sera, peut-être, comme à l’époque de l’Opep rejointe au fur et à mesure par d’autres pays. Il s’agit pour l’heure de se demander si le but principal est d’abord de parler d’une seule voix, de réglementer les exportations, plafonner la production, etc. Ce qui permettra, probablement, de maintenir un prix stable du gaz et évite une concurrence sauvage de certains producteurs.
Tout compte fait, l’Algérie n’aura, peut-être, rien à perdre et par sa capacité de production sera probablement un acteur principal de cette organisation ce qui peut aussi lui ouvrir certaines portes. Il est certain que l’expérience du pétrole, ne fera pas que des heureux parmi les pays importateurs et voient probablement d’un mauvais œil ce club.
Par la Dépêche de Kabylie
Ce cartel serait créé sur la base du Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG). La charte de cette nouvelle organisation pourrait être présentée lors d'une réunion de ce Forum qui doit se tenir en juin à Moscou, affirme le journal, proche des milieux d’affaires russes.
Cité par le quotidien russe, un responsable russe a déclaré que «la plupart des articles de cette charte correspondent presque entièrement à celle de l'Opep» du pétrole, qui précise que la question de la création de l’Opep du gaz a été abordée lors d'une réunion préparatoire mercredi en Egypte du prochain Forum des pays exportateurs de gaz.
Cinq pays - l'Algérie, le Qatar, l'Iran, la Russie et le Venezuela- pourraient prendre part au lancement de l’Opep du gaz. Au départ hésitante face à cette idée lancée par l’Iran et appuyé par la Russie, l’Algérie a fait évoluer son discours sur la question. A plusieurs reprises, le ministre de l’Energie Chakib Khelil n’avait pas exclu une probable participation algérienne au projet. Selon les spécialistes, les organisations de ce type, à l’image de l’OPEP n’ont pratiquement «aucune espèce de pouvoir quant à la fixation des prix même s’ils dépendent de l’offre et de la demande.” La part «spéculative» a énormément de poids dans cette fixation de prix puisqu’elle prend en considération des données autres qu’économiques de type géopolitique par exemple.
Si les pays membres d’une organisation s’entendent pour fixer le prix d’une denrée, cela s’appelle un cartel qui ne peut pas exister dans une économie globalisée et mondialisée que l’Algérie veut intégrer via l’OMC. Les autres denrées tels que le blé, or ou cuivre par exemple, qui sont des matières premières dépendant aussi de la loi de l’offre et de la demande en intégrant également un prix lié au risque géopolitique qui est déterminé en fonction du degré de risque lié aux pays où ces denrées sont produites.
Cette objectif de création de cette organisation, selon les spécialistes, ne pourra qu’accélérer les recherches et le développement de systèmes propres à se substituer aux énergies fossiles qui créent tant de problèmes aux pays consommateurs au premier desquels l’occident.
Cette Organisation naissante avec 5 pays au départ, sera, peut-être, comme à l’époque de l’Opep rejointe au fur et à mesure par d’autres pays. Il s’agit pour l’heure de se demander si le but principal est d’abord de parler d’une seule voix, de réglementer les exportations, plafonner la production, etc. Ce qui permettra, probablement, de maintenir un prix stable du gaz et évite une concurrence sauvage de certains producteurs.
Tout compte fait, l’Algérie n’aura, peut-être, rien à perdre et par sa capacité de production sera probablement un acteur principal de cette organisation ce qui peut aussi lui ouvrir certaines portes. Il est certain que l’expérience du pétrole, ne fera pas que des heureux parmi les pays importateurs et voient probablement d’un mauvais œil ce club.
Par la Dépêche de Kabylie
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