Les projets de pétrochimie vont siphonner les liquidités des banques algériennes.
24-01-2008
Le ministère des finances algérien avait un gros problème de surliquidités des banques publiques. Il vient de mettre en œuvre, sans publicité, une solution radicale : mobiliser l’épargne de ces banques pour refinancer en dinars le programme pétrochimie de Sonatrach.
Par Samir Injar, Alger
La concrétisation prochaine des projets pétrochimiques de Sonatrach, la compagnie pétrolière publique, se fera sans recours aux crédits étrangers. Sur les 20 milliards de dollars à investir près de 12 milliards seront apportés par les banques publiques algériennes. Le reste viendra de Sonatrach et de ses partenaires étrangers. Cette décision, attendue depuis l’été 2007, atténue en grande partie la pression sur les comptes des banques publiques lourdement gênés par le faible rendement de leurs dépôts, en forte hausse depuis cinq ans. Toutes les banques publiques seront mobilisées, y compris celles renvoyées sèchement, au printemps 2006, à « leur métier de base », comme la Badr Bank (Agriculture) et la CNEP (logement). Le non recours à l’endettement extérieur pour le financement des projets du secteur de l’énergie est une des réponses algériennes à l’entassement des avoirs extérieurs, plus de 100 milliards de dollars de réserves de change à fin 2007.
24-01-2008
Le ministère des finances algérien avait un gros problème de surliquidités des banques publiques. Il vient de mettre en œuvre, sans publicité, une solution radicale : mobiliser l’épargne de ces banques pour refinancer en dinars le programme pétrochimie de Sonatrach.
Par Samir Injar, Alger
La concrétisation prochaine des projets pétrochimiques de Sonatrach, la compagnie pétrolière publique, se fera sans recours aux crédits étrangers. Sur les 20 milliards de dollars à investir près de 12 milliards seront apportés par les banques publiques algériennes. Le reste viendra de Sonatrach et de ses partenaires étrangers. Cette décision, attendue depuis l’été 2007, atténue en grande partie la pression sur les comptes des banques publiques lourdement gênés par le faible rendement de leurs dépôts, en forte hausse depuis cinq ans. Toutes les banques publiques seront mobilisées, y compris celles renvoyées sèchement, au printemps 2006, à « leur métier de base », comme la Badr Bank (Agriculture) et la CNEP (logement). Le non recours à l’endettement extérieur pour le financement des projets du secteur de l’énergie est une des réponses algériennes à l’entassement des avoirs extérieurs, plus de 100 milliards de dollars de réserves de change à fin 2007.
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