Après Citigroup et JP Morgan,
c'est au tour de la banque américaine Merrill Lynch d'annoncer des résultats catastrophiques, qui confirment les pires prévisions. Malgré un premier semestre bénéficiaire, les pertes pour 2007 s'élèvent à 7,8 milliards de dollars (5,3 milliards d'euros) – avec 9,8 milliards (6,6 milliards d'euros) pour le seul quatrième trimestre –, quand la banque affichait un gain net de 7,5 milliards de dollars en 2006.
Ces résultats sont la conséquence de la crise du crédit immobilier à risque aux Etats-Unis, dont les retombées ne cessent de fragiliser les marchés et accroissent les craintes d'un cycle de récession économique.
RECAPITALISATIONS
Après la démission du PDG, Stanley O'Neal, fin octobre, la banque avait procédé à une recapitalisation en faisant appel au fonds souverain de Singapour, Temasek, qui avait injecté 5 milliards de dollars dans la banque. Mardi 15 janvier, la recapitalisation s'était poursuivie avec l'injection de 6,6 milliards de dollars, par les fonds sud-coréen Korean Investment Corporation et koweïtien Kuwait Investment Authority, et par la banque japonaise Mizuho.
Pourtant, cet argent frais n'a pas permis de faire remonter la valeur des actions. Jeudi, Merrill Lynch a dû annoncer une dépréciation de 11,5 milliards de dollars (7,8 milliards d'euros) de son capital.
Sources.LeMonde/AFP.
c'est au tour de la banque américaine Merrill Lynch d'annoncer des résultats catastrophiques, qui confirment les pires prévisions. Malgré un premier semestre bénéficiaire, les pertes pour 2007 s'élèvent à 7,8 milliards de dollars (5,3 milliards d'euros) – avec 9,8 milliards (6,6 milliards d'euros) pour le seul quatrième trimestre –, quand la banque affichait un gain net de 7,5 milliards de dollars en 2006.
Ces résultats sont la conséquence de la crise du crédit immobilier à risque aux Etats-Unis, dont les retombées ne cessent de fragiliser les marchés et accroissent les craintes d'un cycle de récession économique.
RECAPITALISATIONS
Après la démission du PDG, Stanley O'Neal, fin octobre, la banque avait procédé à une recapitalisation en faisant appel au fonds souverain de Singapour, Temasek, qui avait injecté 5 milliards de dollars dans la banque. Mardi 15 janvier, la recapitalisation s'était poursuivie avec l'injection de 6,6 milliards de dollars, par les fonds sud-coréen Korean Investment Corporation et koweïtien Kuwait Investment Authority, et par la banque japonaise Mizuho.
Pourtant, cet argent frais n'a pas permis de faire remonter la valeur des actions. Jeudi, Merrill Lynch a dû annoncer une dépréciation de 11,5 milliards de dollars (7,8 milliards d'euros) de son capital.
Sources.LeMonde/AFP.