Les investissements arabes en Algérie ont atteint à la fin du premier semestre 2007 10 milliards de dollars, selon l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI), alors que les prévisions pour la même période étaient de 25 milliards de dollars. Cela dit, «les chiffres définitifs et officiels seront connus à la fin du mois en cours», a déclaré M. Brahim Bendjaber, président de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI), lors d’une conférence de presse organisée hier en préparation du troisième forum économique arabe prévu pour les 20 et 21 janvier prochains à Alger.
Cet événement a été organisé sous le thème «Algérie, terre des opportunités», qui prévoit le regroupement de quelque 500 opérateurs économiques arabes, «un nombre qui aurait pu être plus important, car faute de visa, certains opérateurs économiques ne participeront pas à cet événement», a indiqué le président-directeur général de l’Entreprise publique économique d’approvisionnement et de distribution des produits chimiques, Diprochim, M. Omar Kachouane, présent pour l’occasion. S’agit-il d’une réciprocité ? puisque le problème des visas se pose même pour quelques opérateurs économiques algériens ? Si c’est le cas, il est utile de souligner que l’Algérie, contrairement à certains pays arabes, a besoin de ces investisseurs qui, avec leur savoir-faire, peuvent participer à la redynamisation de l’économie nationale, toujours à la traîne par rapport aux pays voisins. Par ailleurs, M. Bendjaber a déclaré que «les travaux du troisième forum focaliseront sur les secteurs qui enregistrent des déficits en matière de développement tels que l’agroalimentaire et l’agriculture». Il a, sur la même lancée, évoqué le secteur industriel qui a connu une décadence très importante ces dernières décennies.
«Le secteur de l’industrie ne représente actuellement que 6 % du PIB, alors que durant les années 70 il représentait 20%.» Le directeur régional de la région nord- africaine du groupe Al Iktissad Wal Aamal, M. Hussein Fawaz, a indiqué que «50 sociétés arabes dont dix tunisiennes ont investi en Algérie», avant d’ajouter que «les investisseurs arabes viennent en deuxième position en ce qui concerne les secteurs hors hydrocarbures». Il a par ailleurs soulevé une problématique relative aux domaines d’investissements : «l’Etat algérien propose des investissements dans certains secteurs qui n’intéressent pas certains opérateurs économiques arabes», appelant ainsi les pouvoirs publics à revoir la politique de l’investissement afin d’ouvrir de nouveaux horizons pour les investisseurs en général et les Arabes en particulier. Cette réflexion a mené l’intervenant à mettre en relief l’importance que doivent accorder les pouvoirs publics algériens aux propositions d’investissements. «Il n’est pas normal qu’on présente une projet d’investissement sous forme de fiche technique, cela demande une étude en bonne et due forme !» Il citera un exemple à ce sujet : «Une étude d’un projet d’investissement en Tunisie a coûté quelque 3 millions de dollars.»
source : la Tribune
Cet événement a été organisé sous le thème «Algérie, terre des opportunités», qui prévoit le regroupement de quelque 500 opérateurs économiques arabes, «un nombre qui aurait pu être plus important, car faute de visa, certains opérateurs économiques ne participeront pas à cet événement», a indiqué le président-directeur général de l’Entreprise publique économique d’approvisionnement et de distribution des produits chimiques, Diprochim, M. Omar Kachouane, présent pour l’occasion. S’agit-il d’une réciprocité ? puisque le problème des visas se pose même pour quelques opérateurs économiques algériens ? Si c’est le cas, il est utile de souligner que l’Algérie, contrairement à certains pays arabes, a besoin de ces investisseurs qui, avec leur savoir-faire, peuvent participer à la redynamisation de l’économie nationale, toujours à la traîne par rapport aux pays voisins. Par ailleurs, M. Bendjaber a déclaré que «les travaux du troisième forum focaliseront sur les secteurs qui enregistrent des déficits en matière de développement tels que l’agroalimentaire et l’agriculture». Il a, sur la même lancée, évoqué le secteur industriel qui a connu une décadence très importante ces dernières décennies.
«Le secteur de l’industrie ne représente actuellement que 6 % du PIB, alors que durant les années 70 il représentait 20%.» Le directeur régional de la région nord- africaine du groupe Al Iktissad Wal Aamal, M. Hussein Fawaz, a indiqué que «50 sociétés arabes dont dix tunisiennes ont investi en Algérie», avant d’ajouter que «les investisseurs arabes viennent en deuxième position en ce qui concerne les secteurs hors hydrocarbures». Il a par ailleurs soulevé une problématique relative aux domaines d’investissements : «l’Etat algérien propose des investissements dans certains secteurs qui n’intéressent pas certains opérateurs économiques arabes», appelant ainsi les pouvoirs publics à revoir la politique de l’investissement afin d’ouvrir de nouveaux horizons pour les investisseurs en général et les Arabes en particulier. Cette réflexion a mené l’intervenant à mettre en relief l’importance que doivent accorder les pouvoirs publics algériens aux propositions d’investissements. «Il n’est pas normal qu’on présente une projet d’investissement sous forme de fiche technique, cela demande une étude en bonne et due forme !» Il citera un exemple à ce sujet : «Une étude d’un projet d’investissement en Tunisie a coûté quelque 3 millions de dollars.»
source : la Tribune
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