La crise des subprimes, puis la flambée du pétrole et maintenant, l’emploi. Aux Etats-Unis, les voyants basculent les uns après les autres dans le rouge. Si bien que les marchés, New York en tête, voient désormais se profiler le spectre d’une récession. Wall Street lâchait 1,2% vendredi vers 18 heures, heure française, tandis que le Nasdaq abandonnait même 2,5%. Sur les places européennes, la fébrilité était la même. Paris cédait 1,79%, Francfort 1,2%, Londres 2% et Zurich 2,3%.
Les statistiques de l’emploi aux Etats-Unis, tombées un peu plus tôt vendredi après-midi, ont fait l’effet d’une bombe : seulement 18.000 créations nettes en décembre contre 115.000 le mois précédent, là où les spécialistes sollicités par Bloomberg tablaient sur un volant de 70.000 environ. C’est le moins bon mois depuis quatre ans et demi. Le seul secteur du BTP a connu 49.000 licenciements. Le chômage atteint désormais 5% de la population active ; soit un sommet depuis deux ans. Sur l’ensemble de l’année, l’activité américaine a généré 111.000 nouveaux emplois en moyenne contre environ 185.000 en 2006. Or, de l’avis de bon nombre d’observateurs, il faut entre 110 et 140.000 emplois nets par an pour absorber les nouveaux entrants sur le marché.
Autant dire que cette dernière douche froide couplée aux craintes liées aux subprimes ainsi qu’à l’envolée incontrôlée des cours du brut façonne à présent un cocktail redoutable aux yeux des analystes : « Le marché de l'emploi est en train de faiblir. La récession est en train de s'installer » commentait Douglas A. McIntyre de chez 247wallstreet.com. En effet, une poussée du chômage impactera forcément tôt ou tard la consommation. Or c’est un moteur qui contribue pour près des deux-tiers à l’activité du pays. Sur le front monétaire, cette dégradation brutale a été immédiatement suivi d’un nouvel accès de faiblesse du dollar (-0,18% par rapport à l'euro). Au vu de ce climat conjoncturel houleux, la FED pourrait être tentée de baisser à nouveau ses taux à la faveur de sa réunion du 30 janvier ; une hypothèse qu’elle avait déjà envisagée en décembre, alors qu’elle les a réduits trois fois depuis la rentrée de septembre (-1 point). « La Fed a désormais le couteau sur la gorge. Elle n'a plus de choix: elle doit baisser d'au moins 0,50 point » son taux directeur estimait ainsi Peter Cardillo d’Avalon Partners.
source : l'expansion
Les statistiques de l’emploi aux Etats-Unis, tombées un peu plus tôt vendredi après-midi, ont fait l’effet d’une bombe : seulement 18.000 créations nettes en décembre contre 115.000 le mois précédent, là où les spécialistes sollicités par Bloomberg tablaient sur un volant de 70.000 environ. C’est le moins bon mois depuis quatre ans et demi. Le seul secteur du BTP a connu 49.000 licenciements. Le chômage atteint désormais 5% de la population active ; soit un sommet depuis deux ans. Sur l’ensemble de l’année, l’activité américaine a généré 111.000 nouveaux emplois en moyenne contre environ 185.000 en 2006. Or, de l’avis de bon nombre d’observateurs, il faut entre 110 et 140.000 emplois nets par an pour absorber les nouveaux entrants sur le marché.
Autant dire que cette dernière douche froide couplée aux craintes liées aux subprimes ainsi qu’à l’envolée incontrôlée des cours du brut façonne à présent un cocktail redoutable aux yeux des analystes : « Le marché de l'emploi est en train de faiblir. La récession est en train de s'installer » commentait Douglas A. McIntyre de chez 247wallstreet.com. En effet, une poussée du chômage impactera forcément tôt ou tard la consommation. Or c’est un moteur qui contribue pour près des deux-tiers à l’activité du pays. Sur le front monétaire, cette dégradation brutale a été immédiatement suivi d’un nouvel accès de faiblesse du dollar (-0,18% par rapport à l'euro). Au vu de ce climat conjoncturel houleux, la FED pourrait être tentée de baisser à nouveau ses taux à la faveur de sa réunion du 30 janvier ; une hypothèse qu’elle avait déjà envisagée en décembre, alors qu’elle les a réduits trois fois depuis la rentrée de septembre (-1 point). « La Fed a désormais le couteau sur la gorge. Elle n'a plus de choix: elle doit baisser d'au moins 0,50 point » son taux directeur estimait ainsi Peter Cardillo d’Avalon Partners.
source : l'expansion
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