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Le secteur de l’assurance au Maghreb:L'Algerie au commande.

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  • Le secteur de l’assurance au Maghreb:L'Algerie au commande.

    C’est lors d’un atelier organisé en France sur le secteur de l’assurance au Maghreb que le constat a été arrêté. Parmi les trois pays du Maghreb que sont le Maroc, la Tunisie et l’Algérie, c’est ce dernier qui prend le leadership.
    Chiffres à l’appui, ce taux de pénétration de l’assurance est de 2,08 % au Maroc, 5,6% en Algérie et 2,07% en Tunisie.Des faits qui n’ont pas tardé à en engendrer d’autres. En effet, Gras Savoye qui dispose déjà d’une représentation au Maroc et en Tunisie, vient d’annoncer l’ouverture d’un bureau de conseil à Alger.
    Au mois de novembre 2006, la filiale d’assurances de personnes de BNP Paribas Cardif, a obtenu un agrément pour distribuer des produits emprunteurs via, notamment, le réseau des agences BNP-Paribas. Le cas algérien serait en effet intéressant à suivre de près par les décideurs marocains. Selon le magazine l’Argus de l’assurance, le Maghreb suscite un intérêt de plus en plus vif de la part des assureurs. En témoigne leur forte présence à l’atelier consacré à cette région.
    " Parmi les trois pays, c’est incontestablement l’Algérie qui présente le plus fort potentiel de développement ", affirme Philippe Detrez, consultant à la tête du cabinet DRM.La mise en place par l’Etat d'une réelle volonté politique de remettre à plat,la gouvernance du secteur devraient fortement concourir à dynamiser ce marché. Un dynamisme déjà ressenti par plusieurs opérateurs. Reste, cependant, à régler le contentieux franco-algérien qui, pour l’instant, empêche toujours les principales compagnies françaises d’opérer de l’autre côté de la Méditerranée.
    Salima Zouggar —
    Dernière modification par Fibre1, 04 janvier 2008, 00h46.

  • #2
    Le secteur des assurances en algerie est dope par Sonatrach...

    et en chiffres, ce n'est pas l'algerie qui caracole en tete.

    Voila ce que les assureurs en chef algeriens (Conseil national des assurances ) disent:

    http://www.lejourd***********/Editio...une/Lejour.htm

    Le marché dopé par les contrats de Sonatrach

    Le secteur des assurances en Algérie a enregistré une nette évolution au cours du troisième trimestre 2006 estimée à 21% par rapport à la même période de 2005, selon un bilan présenté hier à Alger par le Conseil national des assurances (CNA). Le chiffre d’affaires réalisé par les assurances durant le 3e trimestre 2006 est évalué à 11,7 milliards de dinars contre 9,7 milliards de dinars à la même période de 2005, a souligné la même source, reprise par l’APS.

    La branche IARD (incendie, accidents et risques divers) a contribué pour plus de 80% à la production sous les effets conjugués de son taux de croissance et de son poids dans la production globale du trimestre, a expliqué le secrétaire national du conseil, Abdelmadjid Messaoudi qui a présenté le bilan. En seconde position, vient la branche «assurance automobile» avec une contribution de 12,8 % et un taux de croissance de 6,3%.
    Durant cette période, les assurances de personnes ont connu une nette progression de 35,3%, laissent apparaître les statistiques du CNA. En terme de contribution à l’augmentation globale de la production, cette branche n’a pourtant contribué que pour 6,4% du fait de son poids encore faible sur le marché. Les autres branches ont contribué, pour leur part, avec soit des taux faibles ne dépassant pas 3% pour les assurances «transport» et «crédit-caution», soit négativement dans le cas des «assurances agricoles» avec -2,8 %. L’augmentation de l’IARD est due principalement à la comptabilisation d’une partie des primes des contrats Sonatrach dans le 3e trimestre. La souscription de nouvelles affaires en incendie et engineering a également contribué à cette forte croissance. L’augmentation dans la branche automobile durant cette même période de référence est due essentiellement à la souscription des garanties «dommages collision» et «tous risques» à la SAA, souscriptions nouvelles soutenues par les crédits octroyés pour l’achat de véhicules.

    La branche «assurance de personnes» a enregistré une progression de +35%, liée principalement à la souscription de contrats d’assurance vie «Remboursement crédit» exigée par les banques dans le cadre d’octroi des crédits à la consommation. L’assurance groupe, qui accompagne en général les contrats souscrits par les grandes entreprises, a aussi contribué au développement de la branche, note le CNA. Par ailleurs, le développement du crédit à la consommation continue d’être le facteur essentiel des augmentations enregistrées dans la branche «assurance crédit-caution» comme d’ailleurs dans les branches «assurances de personnes» et «assurance automobile», selon la même source. L’assurance agricole, quant à elle, a connu une régression significative de 35,5% expliquée de manière générale par le non-renouvellement des contrats par les clients, lesquels ne sont plus obligés de s’assurer pour l’octroi de crédits bancaires comme le prévoyait le Programme national du développement de l’agriculture. Le phénomène de la concurrence aurait provoqué des baisses significatives dans les taux de primes proposés concourant ainsi à la régression du chiffre d’affaires global de la branche, selon le bilan du conseil. A l’échelle maghrébine, le CNA a présenté une comparaison des taux de contribution des assurances dans les économies du Maghreb qui fait ressortir la faiblesse du secteur des assurances algérien avec un taux de pénétration de 0,56% contre 2,75% au Maroc et 2 % en Tunisie.

    Selon un classement de groupement de professionnels, le secteur des assurances algérien, qui a représenté en 2005, 577,7 millions de dollars vient en seconde position après le Maroc (937 millions USD) et devant la Tunisie, dont le marché représente 519,3 millions USD.
    Baraka mene la propagande, ca nuit a la sante.
    Dernière modification par ayoub7, 04 janvier 2008, 00h54.

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    • #3
      la classe Ayoub!!

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      • #4
        oki , mais sonatrach c'est algérien , non ???????

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        • #5
          AYOUB, tu es vraiment de mauvaise foix, tu nous sors un article qui traite de chiffres de 2005!!!! il faut être serieux, l'article de fibre se base sur des chiffres beaucoup plus recents que les tiens, mais au delà des chiffres ce qu'il faut retenir c'est ça: "Parmi les trois pays, c’est incontestablement l’Algérie qui présente le plus fort potentiel de développement ", et la tu n'a rien à dire sauf si tu as des chiffres de 2020 qui disent que le maroc a le tx de penetration en assurance le plus elevé du monde!!!!
          Autre chose, Sonatrach est une entreprise en plein developpement aussi bien a l'international qu'en terme de diversification des ses activites, elle a donc besoin de plus en plus d'assurer ses activites, elle sert donc de locomotive au niveau des assurances en attirant de grandes firmes occidentales en algerie, tu crois que quand gras savoye arrive en algerie elle va se cantonner a assurer le secteur des hydrocarbures, a terme elle va diversifier ses activites en proposant ses services aux entreprises et aux particuliers.

          Ayoub, des fois j'ai l'impression que tu as un probleme personnel avec l'Algérie en essayant systematiquement de la critiqué, essayes de faire preuve de plus d'objectivite.

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          • #6
            heureusement pour casaoui que le ridicule ne tue pas....
            l'Algerie de 2005 est totalement differente de l'Algerie de 2006... l'article d'Ayoub n'est donc pas pertinent.
            Suivant !!!!!
            Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
            "L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants." Thomas Mann
            Cette citation me vient de mon cousin chaoui Adhrhar

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            • #7
              Le secteur des assurances en algerie est dope par Sonatrach...

              et en chiffres, ce n'est pas l'algerie qui caracole en tete.

              Voila ce que les assureurs en chef algeriens (Conseil national des assurances ) disent:



              que tu le veuilles ou non le taux pénétration (c'est l'objet de l'article) de l'Algérie est deux fois plus important que le maroc. Et c'est normal (parc autombile etc etc...).

              Maintenant pour le chiffre d'affaires et son poids dans le PIB, c'est autre chose.
              « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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              • #8
                source l'economiste

                L’évolution du secteur des assurances reflète parfaitement les mutations économiques et sociales au Maroc. La progression des primes émises, le boom des assurances-vie individuelles et des risques techniques est une résultante logique de la demande grandissante des produits de bancassurance et du bon comportement de l’activité économique. C’est ce que reflète le bilan des primes émises par les compagnies d’assurances au titre de l’exercice 2006.
                Globalement les compagnies d’assurances ont totalisé un chiffre d’affaires de 14,3 milliards de DH en hausse de 12,3% par rapport à 2005. Les assurances vie individuelles étaient incontestablement les stars du secteur en 2006. Leurs primes ont presque doublé pour atteindre 2,7 milliards de DH, soit les deux tiers de celles des assurances vie. Avec 18,6% du total des primes émises (8 points de plus qu’en 2005), cette branche est désormais le deuxième contributeur au chiffre d’affaires du secteur. Les experts expliquent cette tendance par l’engouement des particuliers pour les produits de bancassurance, notamment l’épargne retraite.

                · L’avancée des couches moyennes


                En dépit de ces indicateurs encourageants, le Maroc reste très en retard par rapport à ses voisins, parfois économiquement moins bien lotis. Au moment où le marché des assurances-vie croît chez nous de 27%, sa progression atteint plus de 30% en Algérie et en Egypte. Les écarts sont encore plus flagrants lorsqu’on compare la part de l’assurance-vie dans la prime moyenne par habitant au Maroc et dans ses pays voisins. La politique commerciale des compagnies s’avère ainsi insuffisante face au potentiel de cette branche.
                Néanmoins, les experts prévoient un rythme de croissance plus élevé pour les assurances-vie individuelles au cours de cette année. Une tendance portée par les incertitudes de la classe moyenne par rapport aux régimes de retraites et la demande grandissante de retraite complémentaires.
                L’apparition de contrats en unités de compte pouvant offrir des taux de rentabilité élevés, si les indices boursiers poursuivent leur croissance, peut aussi booster la croissance du pôle vie. Encore faut-il que les compagnies renforcent leur agressivité commerciale dans cette branche. A noter que les assurances-vie groupe ont vu leur chiffre d’affaires se dégrader de 22,6% par rapport à 2005 pour s’établir à 1,5 milliard de DH.

                · L’automobile domine toujours


                Malgré la croissance du pôle vie, l’assurance automobile demeure de loin le premier contributeur aux primes émises dans le secteur (34,1% du chiffre d’affaires de 2006). Toutefois, son rythme de croissance est inférieur à la moyenne des autres branches (5,1% à 4,9 milliards de DH). Et ce, en dépit de l’embellie des ventes de voitures toutes catégories.
                Cette réalité consolide la perception globale de l’assurance chez le Marocain moyen comme étant «une obligation et non un choix».
                Outre l’automobile, la croissance du pôle non-vie est concentrée dans deux branches. Il s’agit des accidents corporels et de travail qui ont progressé respectivement de 10,4 et 13,2% pour des primes émises de 1,9 et 1,4 milliard de DH. Cette croissance a principalement profité aux compagnies d’assurance moyenne, selon des analystes. Elle est liée d’une part à la bonne croissance économique de l’année dernière et, de l’autre, à l’augmentation des tarifs. Ces deux branches sont d’ailleurs difficilement rentables pour les assureurs et risquent même d’aller dans le giron de la CNSS.
                Les assurances-incendie et risques techniques évoluent également à des rythmes soutenus. Le chiffre d’affaires de la première a progressé de 11,7% à 770 millions de DH, alors que celui de la deuxième a bondi de 33,8% à 212 millions de DH.
                Les grandes compagnies de la place sont les mieux placées pour profiter du potentiel de ces deux branches. Ils disposent des moyens nécessaires pour réassurer d’aussi grands contrats. Ces marchés demeurent structurés autour d’un nombre limité de gros clients. La perte d’un marché réduit sérieusement leur contribution au chiffre d’affaires global de la compagnie.
                A noter que le transport est la seule branche du pôle non-vie ayant clôturé l’année 2006 avec une baisse des primes émises (-6,1% à 588,5 millions de DH). Les primes liées à la responsabilité civile générale ont augmenté de 21,5% à 280 millions de DH.
                « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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                • #9
                  ayoub,
                  Baraka mene la propagande, ca nuit a la sante.
                  Voilà un exemple de cooperation sud sud à mediter:
                  AIG Egypte Assurance ouvrirait une filiale en Algérie
                  Selon notre confrère algérien algerie-dz.com, le ministre de l’Industrie et de la Promotion de l’investissement, Abdelhamid Temmar, ‘’a reconnu l’incapacité du secteur privé algérien à poursuivre des projets d’investissement en dehors des frontières (algériennes) ; une incapacité due, selon lui, ‘’au contexte historique dans lequel a évolué l’économie algérienne’’.

                  Il aurait tenu ces propos lors d’une rencontre avec des hommes d’affaires égyptiens qui vient d’avoir lieu à Alger à l’hôtel Sheraton, et au cours de laquelle son homologue égyptien, Mahmoud Mohieldin, soulignait l’existence de nombreux dossiers en suspens entre l’Egypte et l’Algérie, dans le domaine de l’investissement.

                  Néanmoins, M. Mohieldin affirme que ‘’la coopération algéro-égyptienne s’appuiera davantage, à l’avenir, sur la prise de risques que sur le soutien officiel aux investisseurs égyptiens. Et d’espérer : «peut-être que cela poussera les compagnies égyptiennes à travailler plus sérieusement, afin de générer des profits».

                  En outre, le ministre égyptien a révélé qu’il y avait une volonté officielle de la part du gouvernement égyptien d’ouvrir des filiales de banques égyptiennes en Algérie.

                  C’est dans ce cadre que la compagnie AIG Egypte Assurance souhaite ouvrir une filiale en Algérie.
                  Dernière modification par zmigri, 04 janvier 2008, 12h53.

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                  • #10
                    Un peu de logique SVP

                    Comme tout secteur economique, le premier critere pour juger quel est marche mene quoi c'est le Chiffre d'Affaire. En matiere d'Assurances le taux de penetration est un parameter parmi d'autres qui sert a plein de choses, mais jamais a lui seul. AYOUB7 n'a donc pas tort sur ce point, et il faut cesser de traiter la chose economique de cette maniere que je qualifierais de "puerile" sans vouloir offenser quelqu'un.

                    Par contre, pour ce quie st de Sonatrach, dire qu'elle "dope" le marche algerien est curieux car, EXXON doit "doper" celui des Etats-Unis et ELF celui de la France ! Il s'agit bien d'une compagnie algerienne gerant des interets algeriens sur le territoire algerien non ? Normal donc qu'elle fasse partie des statistiques algerienne !

                    Sur un plan plus pratique, la compagnie ou je bosse avait decroche une bonne partie des contrats Sonatrach, et cette annee meme nous avons le risque "controle de Puits de Forage" pour une prime nette de 84.000.000 DZD. Pourtant, meme du temps ou nous avions le risque industriel presque en entier (pour 1.500.000.000 DZD je crois) nous n'avions ete calsse parmi le Top 10 Mondial ! Alors n'exagerons pas trop la chose !
                    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                    • #11
                      Comme tout secteur economique, le premier critere pour juger quel est marche mene quoi c'est le Chiffre d'Affaire.
                      en petite partie seulement.
                      « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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                      • #12
                        @Bledard

                        En premiere partie en tout cas.

                        Quand le Conseil d'Adminstration de ma boite se reunit la premiere chose qu'il observe c'est le chiffle d'affaire et juste apres il s'enquiet du loss ratio. Toute le reste vient apres.
                        "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                        • #13
                          harrachi

                          tu prends le secteur de l'assurance. Au fait le chiffre d'affaires généré au maroc n'est pas de 937 millions de dollars mais de de 14,3 milliard de DH. il est plus proche de 2 milliards de dollars.

                          A titre d'exemple l'automobile (34%) représente pres de 700 millions de dollars. Or tu sais bien qu'il y a presque 2 fois moins de voitures au maroc qu'en Algérie. Et pourtant le CA des assuraces voitures est supérieur au chiffre d'affaires toute assurances confondues en Algérie.

                          autre exemple plus parlant encore. le chiffre d'affaire de la SAMIR (la seule araffinerie du maroc) est presque equivalent à celui de Naftec qui a huit raffineries et raffine 5 fois plus de pétrole
                          « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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                          • #14
                            @Bledard

                            Je n'ai pas commente les chiffres ni emis des pronostics. Je me suis juste contente de rapeller les parametres quid evraient etre pris en compte dans cette "course" ou je ne sais quoi, bien que je trouve le principe meme de se faire la course de la sorte quelque peu risible.
                            "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                            • #15
                              Je n'ai pas commente les chiffres ni emis des pronostics. Je me suis juste contente de rapeller les parametres quid evraient etre pris en compte dans cette "course" ou je ne sais quoi, bien que je trouve le principe meme de se faire la course de la sorte quelque peu risible.
                              ce n'est pas une question de course. on parlait de taux de pénétration, et l'autre nous a sorti le CA.
                              « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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