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Challenges.fr | 03.01.2008 | 19:00 |
Les deux groupes pourraient nouer un "partenariat exclusif" de génie civil pour les futurs réacteurs EPR.
Anne LauvergeonAnne Lauvergeon (c) Reuters
ANNE Lauvergeon, la présidente du directoire d’Areva, entame sa croisade anti-Bouygues. Vinci, premier groupe mondial de BTP, et Areva, champion français du nucléaire, envisagent depuis plusieurs semaines un "partenariat exclusif" de génie civil pour les futurs réacteurs EPR qu’Areva pourrait construire en Europe de l’Est, au Royaume-Uni, au Maroc, en Algérie et en Egypte.
Ce partenariat écarterait de fait Bouygues, qui ne masque pas son intérêt pour entrer au capital d’Areva. Selon nos informations, la présidente du directoire d’Areva, Anne Lauvergeon, a rencontré à plusieurs reprises le patron non-exécutif de Vinci, Yves-Thibault de Silguy, pour lui proposer un tel partenariat afin de contrer les visées de Bouygues sur son capital.
Avant Noël, des équipes des deux groupes se sont rencontrées pour prendre les premiers contacts. Les deux parties sont convenues de se revoir fin janvier afin de commencer les discussions, sur la base d’un document de travail "de trois ou quatre pages" que les équipes de Vinci sont en train de préparer et qui stipulera que Vinci et Areva préparent ensemble les dossiers d’appel d’offres dans le cadre d’un consortium.
Un proche de la direction de Vinci a confirmé l’information. Areva a refusé de commenter. Depuis de longs mois, Bouygues cherche à prendre une participation au capital d’Areva pour construire la partie génie civil des réacteurs construits par Areva (une manne estimée à 1 milliard d’euros par centrale construite) et ainsi assurer le carnet de commandes du constructeur de turbines nucléaires Alstom, dont il détient 30%. Une solution à laquelle Anne Lauvergeon est désormais opposée.
par Mathieu Magnaudeix, jeudi 3 janvier.
Les deux groupes pourraient nouer un "partenariat exclusif" de génie civil pour les futurs réacteurs EPR.
Anne LauvergeonAnne Lauvergeon (c) Reuters
ANNE Lauvergeon, la présidente du directoire d’Areva, entame sa croisade anti-Bouygues. Vinci, premier groupe mondial de BTP, et Areva, champion français du nucléaire, envisagent depuis plusieurs semaines un "partenariat exclusif" de génie civil pour les futurs réacteurs EPR qu’Areva pourrait construire en Europe de l’Est, au Royaume-Uni, au Maroc, en Algérie et en Egypte.
Ce partenariat écarterait de fait Bouygues, qui ne masque pas son intérêt pour entrer au capital d’Areva. Selon nos informations, la présidente du directoire d’Areva, Anne Lauvergeon, a rencontré à plusieurs reprises le patron non-exécutif de Vinci, Yves-Thibault de Silguy, pour lui proposer un tel partenariat afin de contrer les visées de Bouygues sur son capital.
Avant Noël, des équipes des deux groupes se sont rencontrées pour prendre les premiers contacts. Les deux parties sont convenues de se revoir fin janvier afin de commencer les discussions, sur la base d’un document de travail "de trois ou quatre pages" que les équipes de Vinci sont en train de préparer et qui stipulera que Vinci et Areva préparent ensemble les dossiers d’appel d’offres dans le cadre d’un consortium.
Un proche de la direction de Vinci a confirmé l’information. Areva a refusé de commenter. Depuis de longs mois, Bouygues cherche à prendre une participation au capital d’Areva pour construire la partie génie civil des réacteurs construits par Areva (une manne estimée à 1 milliard d’euros par centrale construite) et ainsi assurer le carnet de commandes du constructeur de turbines nucléaires Alstom, dont il détient 30%. Une solution à laquelle Anne Lauvergeon est désormais opposée.
par Mathieu Magnaudeix, jeudi 3 janvier.