Algérie : l’avenir du port de Djendjen complique les négociations entre Dubai Ports World et le gouvernement (EXCLUSIF)
Par sonia lyes le 29/12/2007 à 10:15
Le gouvernement algérien et l’opérateur Dubaï Ports World (DPW) ne sont toujours pas parvenus à un accord concernant la gestion des ports d’Alger et de Djendjen (Jijel), a appris « ******************** » auprès de sources proches du dossiers. Aucun accord n’a été signé entre les deux parties. Les négociations, révélées dans nos colonnes le 22 octobre dernier, se poursuivent mais se heurtent désormais à une difficulté de taille : l’avenir du port de Djendjen.
Le gouvernement algérien souhaite jumeler le port d’Alger et celui de Djendjen et confier leur gestion à un seul opérateur. Cette condition avait été, dans un premier temps acceptée par DPW. Mais des audits réalisés récemment par des entreprises spécialisées auraient montré que l’exploitation du port de Djendjen était très compliquée. Ce port présenterait notamment des défauts importants en matière de sécurité. On ignore si ces défauts sont liés à la conception du site ou s’ils ont fait leur apparition récemment. Mais ils constituent un élément de blocage important : aucun grand opérateur ne souhaite obtenir la gestion de Djendjen. Et le gouvernement algérien peut difficilement faire marche arrière dans ses exigences.
L’Algérie veut faire du port de Djendjen l’un des plus modernes de la Méditerranée et le positionner comme un concurrent direct de celui de Tanger au Maroc pour attirer des investisseurs étrangers. Les structures offertes par le port de Tanger ont été déterminantes dans le choix opéré par le français Renault qui a décidé d’implanter sa première usine africaine au Maroc. Le gouvernement algérien semble avoir retenu la leçon. Mais ce rêve semble désormais s’éloigner.
DP World, quatrième opérateur mondial de terminaux pour containers, gère 42 terminaux et 13 projets en développement dans 27 pays. En 2006, le groupe a réalisé un bénéfice de 191,78 millions de dollars sur un chiffre d'affaires de 3,49 milliards.
Par sonia lyes le 29/12/2007 à 10:15
Le gouvernement algérien et l’opérateur Dubaï Ports World (DPW) ne sont toujours pas parvenus à un accord concernant la gestion des ports d’Alger et de Djendjen (Jijel), a appris « ******************** » auprès de sources proches du dossiers. Aucun accord n’a été signé entre les deux parties. Les négociations, révélées dans nos colonnes le 22 octobre dernier, se poursuivent mais se heurtent désormais à une difficulté de taille : l’avenir du port de Djendjen.
Le gouvernement algérien souhaite jumeler le port d’Alger et celui de Djendjen et confier leur gestion à un seul opérateur. Cette condition avait été, dans un premier temps acceptée par DPW. Mais des audits réalisés récemment par des entreprises spécialisées auraient montré que l’exploitation du port de Djendjen était très compliquée. Ce port présenterait notamment des défauts importants en matière de sécurité. On ignore si ces défauts sont liés à la conception du site ou s’ils ont fait leur apparition récemment. Mais ils constituent un élément de blocage important : aucun grand opérateur ne souhaite obtenir la gestion de Djendjen. Et le gouvernement algérien peut difficilement faire marche arrière dans ses exigences.
L’Algérie veut faire du port de Djendjen l’un des plus modernes de la Méditerranée et le positionner comme un concurrent direct de celui de Tanger au Maroc pour attirer des investisseurs étrangers. Les structures offertes par le port de Tanger ont été déterminantes dans le choix opéré par le français Renault qui a décidé d’implanter sa première usine africaine au Maroc. Le gouvernement algérien semble avoir retenu la leçon. Mais ce rêve semble désormais s’éloigner.
DP World, quatrième opérateur mondial de terminaux pour containers, gère 42 terminaux et 13 projets en développement dans 27 pays. En 2006, le groupe a réalisé un bénéfice de 191,78 millions de dollars sur un chiffre d'affaires de 3,49 milliards.
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