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L’État accorde plus de 2 milliards de dollars de subventions

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  • L’État accorde plus de 2 milliards de dollars de subventions

    Pour maintenir les prix du lait, du pain et de la semoule

    Pour ces produits, l’État maintiendra sa subvention pour fixer les prix à respectivement 25 DA le sachet, 8,5 DA la baguette et 4 000 DA le quintal, même si les cours à l’international continuent à augmenter.

    Le ministère du Commerce organisera le 12 ou le 13 janvier prochain à Alger un séminaire international sur les produits de large consommation en Algérie. Cette rencontre aura pour but d’analyser la problématique liée à chacun des produits tels que le lait, le blé, la semoule, l’huile… Les participants auront à chercher les solutions possibles et autres mécanismes à même de faire face à la flambée des prix des matières premières sur les marchés mondiaux.

    La facture globale consentie annuellement par l’État pour ces produits importés avoisine les 167 milliards de DA, soit plus de 2 milliards de dollars. C’est du moins ce qu’a indiqué le ministre du Commerce, M. El-Hachemi Djaâboub, au cours d’un point de presse improvisé au siège de l’Agence pour la promotion du commerce extérieur (Algex). Pour le lait en sachet, le pain et la semoule, l’État maintiendra sa subvention pour fixer les prix à respectivement 25 DA, 8,5 DA et 4 000 DA même si les cours à l’international continuent à augmenter. L’Algérie a importé globalement quelque 100 000 tonnes/an de poudre de lait destinée à la production du lait pasteurisé en sachet. Ce qui coûte au Trésor public entre 550 et 600 millions de dollars. Les opérateurs privés ont introduit environ 5 000 tonnes de poudre de lait à partir de l’Argentine, la France, les Pays-Bas, l’Ukraine…

    Le gouvernement a décidé ainsi de prolonger l’aide de 15 DA/sachet de lait produit par les fabricants pour les mois de novembre et de décembre. Le prix de revient du kilogramme de poudre de lait arrivée à Alger est de 360 DA. L’Office du lait (Onil) l’achète à ce prix et le vend aux transformateurs à 159 DA/kg. Le différentiel, soit 201 DA, est pris en charge par les pouvoirs publics. Toutefois, le producteur est tenu de vendre le sachet à 23,35 DA, prix d’usine. Et le consommateur l’achète à 25 DA. Par ailleurs, le ministre a, lors d’une réunion, écouté les recommandations et les doléances des exportateurs. Il s’est engagé à appliquer toutes les suggestions ayant trait à son département. Pour les autres propositions, il a promis soit de faire une communication au cours d’une réunion de l’Exécutif ou d’élaborer des arrêtés. Parmi les principaux problèmes évoqués par les exportateurs, on cite la lancinante question de l’accompagnement des banques et le transport.

    Badreddine K. (Liberté)

  • #2
    Subventionner la consommation n'est pas une bonne approche à mon avis. Il faut subventionner la production local. Sinon tout ce quel l'on fait c'est facilité l'importation.
    Le probleme de l'algerie et ceci dans beaucoup de domaine économique c'est la productivité.
    Je suis convaincu que le gouvernement sait ces choses. Mais pour lui se sont des decisions politiques, la priorité etant de maintenit (si il y en a une) la paix sociale au lieu de prendre des mesures douleureuses a court terme mais qui réglerons les problemes a long terme.

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    • #3
      encore une mesurette qui ne va pas nous sortir de la dépendance alimentaire, les seuls gagnant sont la filière des transformateurs d'intrants subventionnés(sucre,farine et semoule) qui vont continuer à se sucrer sur le dos du citoyen. La subvention d'un prdt de consommation et une pure aberration à la place l'etat doit mettre en place une aide directe aux necessiteux, les autre surtout les riches ils doivent payer leur pain au prix coûtant, ils peuvent bien se le permettre.

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