Challenges.fr | 24.12.2007 | 15:02
Plusieurs partis et syndicats tempêtent contre la décision de la compagnie de privilégier l'offre de rachat de la compagnie française.
Lundi 24 décembre, Air France-KLM tentait encore de calmer les inquiétudes nées en Italie de sa désignation comme repreneur préféré par la compagnie Alitalia, vendredi. La compagnie française, citée par le quotidien Il Corriere della Sera, explique ainsi que l'aéroport milanais de Malpensa ne sera plus un hub, mais restera "un aéroport important".
De son côté, la classe politique italienne continue son lobbying contre l'offre d'Air France et en faveur de celle d'Air One. Roberto Formigoni, gouverneur de la région de Lombardie, estime ainsi qu'un rachat par Air France constituerait une "folie": "Air France a un intérêt stratégique à diviser par deux son concurrent le plus sérieux".
Décision d'ici le 15 janvier
De son côté, la Ligue du Nord (séparatistes) a menacé de bloquer les routes menant à Malpensa si l'activité de celui-ci était réduite: "si Rome décide notre mort, au moins nous mourrons debout", a déclaré un de ses membres, Matteo Salvini.
Les syndicats (principalement la CGIL) se sont également prononcés contre le rachat de la compagnie italienne par Air France.
Rome doit se prononcer d'ici le 15 janvier sur le repreneur.
Plusieurs partis et syndicats tempêtent contre la décision de la compagnie de privilégier l'offre de rachat de la compagnie française.
Lundi 24 décembre, Air France-KLM tentait encore de calmer les inquiétudes nées en Italie de sa désignation comme repreneur préféré par la compagnie Alitalia, vendredi. La compagnie française, citée par le quotidien Il Corriere della Sera, explique ainsi que l'aéroport milanais de Malpensa ne sera plus un hub, mais restera "un aéroport important".
De son côté, la classe politique italienne continue son lobbying contre l'offre d'Air France et en faveur de celle d'Air One. Roberto Formigoni, gouverneur de la région de Lombardie, estime ainsi qu'un rachat par Air France constituerait une "folie": "Air France a un intérêt stratégique à diviser par deux son concurrent le plus sérieux".
Décision d'ici le 15 janvier
De son côté, la Ligue du Nord (séparatistes) a menacé de bloquer les routes menant à Malpensa si l'activité de celui-ci était réduite: "si Rome décide notre mort, au moins nous mourrons debout", a déclaré un de ses membres, Matteo Salvini.
Les syndicats (principalement la CGIL) se sont également prononcés contre le rachat de la compagnie italienne par Air France.
Rome doit se prononcer d'ici le 15 janvier sur le repreneur.
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