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La France est sur la pente du déclin selon Jacques Attali

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  • #16
    Ceci aurait-il des retombés sur nous ?
    si ns restions attachés à ce bled oui, à dafaut de ne pas changer et diversifier nos partenaires,

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    • #17
      avec Sarko les choses vont changer,
      à part ses sortrie PR, je ne vois pas grand chose venir de ce nouveau messias francais

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      • #18
        Salut menberline et saha aide avec un peu de retard
        je ne vois pas grand chose venir de ce nouveau messias francais
        Oh ! si je le compare à Blair, il est osé, il est partout et il sympathise avec tout le monde bref un homme politique habile et moderne.
        Il va secouer un peu Marianne
        Ainsi va le monde

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        • #19
          Les Français travaillent moins ?

          Même pas (voir commentaire n°10, de Jean-François Couvrat). Les travailleurs français effectuent 37,4 heures par semaine en moyenne, contre 35,6 heures au Royaume-Uni. Les employés à temps plein travaillent effectivement moins longtemps en France (40,9 heures contre 43,2 heures en 2005), mais le nombre élevé d’emplois à temps partiel baisse la moyenne britannique ; le nombre d’heures totales travaillées dans le deux pays est à peu près équivalent, pour des populations similaires. Dire que les Français travaillent moins est donc tout simplement faux.

          Par ailleurs, la France a créé autant d’emplois que le Royaume-Uni au cours des 10 dernières années : 2,5 millions. La seule différence est que, au Royaume-Uni, la création de postes a été très régulière, alors qu’en France, la quasi totalité de ces emplois a été créée entre 1997 et 2002, c’est-à-dire précisément au moment de la mise en place des 35 heures, et ce alors que la croissance mondiale a été plus forte ces 5 dernières années.

          UNEDIC, « Statistiques annuelles des effectifs salariés affiliés »
          via Le Monde

          HSBC-CCF, Questions d’actualité - le Royaume-Uni en 2004

          Plus remarquable encore, la France a créé plus d’emplois dans le secteur privé (+10% entre 1996 et 2002, selon l’OCDE) que le Royaume-Uni (+6%) ou les Etats-Unis (+5%). En fait, le Royaume-Uni n’a créé quasiment aucun emploi net dans le secteur privé depuis près de 5 ans, mais a bénéficié de l’augmentation très forte des emplois dans le secteur public.

          OCDE, via Hussonet

          Cela reflète le fait que les croissances anglaise et américaine reposent très largement sur l’augmentation de la dépense publique, qui a littéralement explosé sous Blair et Bush, passant de 38% à 45% du PIB au RU et de 34% à 37% aux EU entre 2000 et 2006. Dans le cas britannique, cette relance keynésienne (centrée sur les secteurs de l’éducation et de la santé) s’est faite grâce à l’augmentation des impôts et à la cagnotte du pétrole de la Mer du Nord, tandis que l’administration Bush a présidé (pour payer sa guerre en Iraq) à une augmentation sans précédent de la dette publique --- et de la dette privée, la plupart des ménages se voyant obligés d’emprunter — sur le dos d’une bulle immobilière également sans équivalent — pour compenser la stagnation de leurs revenus. Mais dans ce cas-là, semble-t-il, il s’agit de « dynamisme ». Il paraît cependant légitime de se demander quelle partie du modèle anglo-saxon nous sommes conviés à copier...

          « How Labour steered an economy going global »
          Financial Times, 19/09/2006

          Evidemment, il ne s’agit pas de dire que tout va bien en France, ni qu’il n’y a rien à changer. Mais le mot « réforme » est maintenant porteur d’un tel agenda idéologique qu’on aurait sans doute tout à gagner à l’exclure de tout discours qui se voudrait sincère. A moins, bien entendu, que nous soyons tous déjà d’accord que l’objectif qu’il convient de fixer soit effectivement de faire baisser les revenus des travailleurs les plus modestes afin de réduire le fardeau qui pèse sur les quelques « happy few » en haut de l’échelle des revenus.

          « Bush Reorients Rhetoric, Acknowledges Income Gap »
          Wall Street Journal, 26/03/2007

          Il est tentant de se demander si le feu roulant qui tend à déprécier l’économie française provient de ceux qui ne supportent pas l’existence d’un modèle social différent, modèle qui prouverait que la « réforme » n’est pas indispensable. S’il est possible d’assurer la prospérité de presque tous en décourageant la concentration de la richesse entre quelques mains, cela élimine le principal argument des partisans du capitalisme débridé. Comme l’a dit le milliardaire Warren Buffett, les riches aux Etats-Unis mènent — et gagnent — la lutte des classes. Depuis la chute du mur de Berlin, ce vocabulaire semble décrédibilisé et désuet, ce dont certains ont su profiter. Il serait temps de noter qu’ils n’agissent pas dans l’intérêt de tous, mais uniquement dans le leur.
          Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
          Mahomet

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          • #20
            De la nécessité de recourrir au classement par IDH et non par PIB

            Toute la richesse créée au Royaume Unis et aux USA a été captée par une tranche étroite de la population. Les revenus médians sont stagnants, alors que les revenus des 0,1% les plus riches de la population augmentent en flèche, au point d’être passés de 2% à 7% des revenus totaux en moins de vingt ans aux Etats-Unis, selon les chiffres de l’étude de Piketty et Saez.

            « A New Gilded Age »
            Martin Wolf, Financial Times, 25/04/2006

            Ces 5% supplémentaires captés par les plus riches sont équivalents à l’appauvrissement relatif des Français (dont le PIB par tête est passé de 78% à 72% de celui des Américains sur la période, en moyenne)

            ce qui veut dire que la croissance économique a été identique en France — pour les 99,9% les moins riches de la population....


            Le choix d’un niveau élevé de solidarité et de redistribution modère les revenus des plus riches, soit, mais, fait moins souvent évoqué, pas ceux des autres. Ainsi, la banque UBS a noté que le deuxième décile de revenus a connu une augmentation de son niveau de vie de 7% en France et une baisse de 12% aux Etats-Unis entre 1997 et 2004, et que le neuvième décile avait connu une augmentation de 12% en France et de 10% aux Etats-Unis. Un Français de revenu modeste ou membre des classes moyennes ou même aisées profite plus de la croissance modérée de l’économie française que son cousin américain ne profite du dynamisme de son pays.
            Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
            Mahomet

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            • #21
              Je me fais toujours cette réflexion : les pays développés, avec toute leur puissance économique, tirent la sonnette d’alarme et paniquent. Il n y a que dans nos pays, où la situation est catastrophique, est on affiche toujours un optimisme et même une euphorie.
              Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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              • #22
                Merci Shadok !

                Bonnes fêtes également à toi, à tous ce qui te sont chers.

                En espérant que la coopération entre les deux rives de la méditerranée amènera enfin paix et prospérité à tous, comme celà fut le cas ou après tant de souffrances et de massacres France et Allemagne se sont rapprochés.
                Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
                Mahomet

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