L’Algérie, qui possède un des potentiels solaires les plus importants du pourtour méditerranéen, vient de poser la première pierre d’une centrale solaire installée dans le désert du Sahara. Ouverture prévue en 2010.
Dans le désert, le soleil tape fort. Ses rayons produiraient chaque année, par kilomètre carré, une énergie équivalente à celle fournie par 1,5 million de barils de pétrole. C’est la théorie établie, en 2002, par le physicien allemand Gerhard Knies, inspirateur du projet Trec (Trans-Mediterranean Revewable Energy Cooperation). A l’en croire, cela représente une quantité si considérable d’énergie, que "1% de la surface des déserts suffirait pour produire l’électricité nécessaire à l’ensemble de l’humanité".
Effet loupe
Dès lors, il ne resterait plus qu’à récupérer les précieux photons qui brûlent les dunes des zones désertiques. Oui, mais comment ? Grâce aux technologies solaires à concentration mises au point par l’équipe du docteur Knies. Le principe : des miroirs font converger la lumière du soleil par effet de loupe. La chaleur est utilisée pour faire chauffer de l’eau, dont la vapeur entraîne une turbine qui produit de l’électricité. Le tout dans une centrale thermique telle que celle qui se construit depuis début novembre dans la zone gazière de Hassi R’mel en Algérie.
Le 3 novembre 2007, le ministre de l’énergie algérien Chakib Khalil a posé la première pierre d’un complexe composé d’une centrale à gaz de 150 MW et une centrale solaire de 30 MW. Une fois rentabilisée, l’installation prise en charge par la compagnie New Energy Algeria (NEAL) tournera majoritairement à l’énergie solaire. Et cette énergie du désert pourrait bien traverser la Méditerranée. Le 13 novembre, Toufik Hasni, le pédégé de NEAL, a en effet annoncé la création d’une liaison électrique entre son pays et l’Allemagne. Cette énergie solaire sera la bienvenue en Europe qui s’est fixée l’objectif de 20% d’électricité d’origine renouvelable d’ici à 2020.
Dans le désert, le soleil tape fort. Ses rayons produiraient chaque année, par kilomètre carré, une énergie équivalente à celle fournie par 1,5 million de barils de pétrole. C’est la théorie établie, en 2002, par le physicien allemand Gerhard Knies, inspirateur du projet Trec (Trans-Mediterranean Revewable Energy Cooperation). A l’en croire, cela représente une quantité si considérable d’énergie, que "1% de la surface des déserts suffirait pour produire l’électricité nécessaire à l’ensemble de l’humanité".
Effet loupe
Dès lors, il ne resterait plus qu’à récupérer les précieux photons qui brûlent les dunes des zones désertiques. Oui, mais comment ? Grâce aux technologies solaires à concentration mises au point par l’équipe du docteur Knies. Le principe : des miroirs font converger la lumière du soleil par effet de loupe. La chaleur est utilisée pour faire chauffer de l’eau, dont la vapeur entraîne une turbine qui produit de l’électricité. Le tout dans une centrale thermique telle que celle qui se construit depuis début novembre dans la zone gazière de Hassi R’mel en Algérie.
Le 3 novembre 2007, le ministre de l’énergie algérien Chakib Khalil a posé la première pierre d’un complexe composé d’une centrale à gaz de 150 MW et une centrale solaire de 30 MW. Une fois rentabilisée, l’installation prise en charge par la compagnie New Energy Algeria (NEAL) tournera majoritairement à l’énergie solaire. Et cette énergie du désert pourrait bien traverser la Méditerranée. Le 13 novembre, Toufik Hasni, le pédégé de NEAL, a en effet annoncé la création d’une liaison électrique entre son pays et l’Allemagne. Cette énergie solaire sera la bienvenue en Europe qui s’est fixée l’objectif de 20% d’électricité d’origine renouvelable d’ici à 2020.
Terra Economica
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