Michel de Caffarelli, président de la Chambre française de commerce et d’industrie en Algérie
« Renault a négocié pendant trois ans en Algérie sans résultat »
Michel de Caffarelli, président de la Chambre française de commerce et d’industrie en Algérie (CFCIA) a dévoilé, dans une déclaration à El-Khabar, que la société française Renault a bataillé, durant trois années, afin d’ouvrir une usine de montage de voitures sur le territoire nationale sans qu’elle ne puisse obtenir le moindre résultat.
Ce qui a finit, selon lui, par pousser le constructeur automobile à choisir le Maroc pour son unité. « La société a trouvé plus de facilités. Elle a également eu toutes les infrastructures nécessaires au Maroc ». Le choix s’est opéré selon des critères de rentabilité.
L’exemple de Renault est symptomatique de la situation algérienne. Le responsable de la CFCIA a estimé que le climat des affaires en Algérie demeure difficile. « Le commerce est nettement plus facile que l’investissement ». Michel de Caffarelli considère que les investisseurs potentiels sont confrontés à des problèmes et des freins dont principalement celui du foncier. « Cela reste difficile même si le marché algérien est attractif ». L’insuffisance des « infrastructures nécessaires telles que le foncier, les zones industrielles ou les zones franches ainsi que d’autres conditions attractives poussent les investisseurs potentiels à opter pour commerce plutôt que pour l’investissement ». L’investisseur traverse, selon lui, un parcours « long » et jalonné de procédures alors que les opportunités d’import-export sont nettement plus simples. Ce qui pousse nombre de sociétés à choisir le commerce directement.
Michel de Caffarelli estimera par contre que le secteur bancaire et financier a connu des changements positifs ces dernières années. « Le secteur bancaire a connu une amélioration ». Il reste, pour lui, quelques points encore à régler pour améliorer l’efficience de ce secteur notamment le non-recouvrement des dettes contractées. Le président de la CFCIA estime qu’il faut responsabiliser les institutions bancaires en matière des transferts financiers. Actuellement, ces opérations sont contrôlées à postériori. Les banques hésitent à les effectuer même quant elles portent sur le bénéfice des sociétés. Elles calculent dans ce cadre le risque. Les modifications introduites dans la réglementation et autorisant le transfert des bénéfices des sociétés activant dans le secteur des services est pour lui positive est une avancée. « Cela permet à l’Algérie de bénéficier de l’expertise internationale ».
El Khabar
« Renault a négocié pendant trois ans en Algérie sans résultat »
Michel de Caffarelli, président de la Chambre française de commerce et d’industrie en Algérie (CFCIA) a dévoilé, dans une déclaration à El-Khabar, que la société française Renault a bataillé, durant trois années, afin d’ouvrir une usine de montage de voitures sur le territoire nationale sans qu’elle ne puisse obtenir le moindre résultat.
Ce qui a finit, selon lui, par pousser le constructeur automobile à choisir le Maroc pour son unité. « La société a trouvé plus de facilités. Elle a également eu toutes les infrastructures nécessaires au Maroc ». Le choix s’est opéré selon des critères de rentabilité.
L’exemple de Renault est symptomatique de la situation algérienne. Le responsable de la CFCIA a estimé que le climat des affaires en Algérie demeure difficile. « Le commerce est nettement plus facile que l’investissement ». Michel de Caffarelli considère que les investisseurs potentiels sont confrontés à des problèmes et des freins dont principalement celui du foncier. « Cela reste difficile même si le marché algérien est attractif ». L’insuffisance des « infrastructures nécessaires telles que le foncier, les zones industrielles ou les zones franches ainsi que d’autres conditions attractives poussent les investisseurs potentiels à opter pour commerce plutôt que pour l’investissement ». L’investisseur traverse, selon lui, un parcours « long » et jalonné de procédures alors que les opportunités d’import-export sont nettement plus simples. Ce qui pousse nombre de sociétés à choisir le commerce directement.
Michel de Caffarelli estimera par contre que le secteur bancaire et financier a connu des changements positifs ces dernières années. « Le secteur bancaire a connu une amélioration ». Il reste, pour lui, quelques points encore à régler pour améliorer l’efficience de ce secteur notamment le non-recouvrement des dettes contractées. Le président de la CFCIA estime qu’il faut responsabiliser les institutions bancaires en matière des transferts financiers. Actuellement, ces opérations sont contrôlées à postériori. Les banques hésitent à les effectuer même quant elles portent sur le bénéfice des sociétés. Elles calculent dans ce cadre le risque. Les modifications introduites dans la réglementation et autorisant le transfert des bénéfices des sociétés activant dans le secteur des services est pour lui positive est une avancée. « Cela permet à l’Algérie de bénéficier de l’expertise internationale ».
El Khabar
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