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L’OPEP prone le dialogue entre pays consommateurs et pays producteurs

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  • L’OPEP prone le dialogue entre pays consommateurs et pays producteurs

    Le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, a indiqué hier, dans un entretien à nos confrères de l’APS, que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) cherchera, lors du 3ème sommet des chefs d’Etat de l’Organisation, prévu les 17 et 18 novembre à Riyad, Arabie saoudite, à «poursuivre» et à «approfondir» le dialogue avec les pays consommateurs de brut.

    Et d’expliquer : le sommet de Riyad s’inscrit dans «la continuité» des sommets d’Alger, en 1975, et de Caracas, en 2000, deux rencontres dans lesquelles le dialogueproducteurs-consommateurs a occupé une bonne place. Chakib Khelil a ajouté que l’OPEP s’emploiera à approfondir le dialogue avec les pays consommateurs de pétrole, un dialogue «extrêmement important» pour l’organisation en vue d’assurer l’équilibre du marché et, partant, de préserver à la fois les revenus des pays membres de l’organisation et la sécurité des approvisionnements énergétiques des économies mondiales. L’organisation pétrolière a, a souligné le ministre, développé une «stratégie à long terme» qui englobe cette composante de base qu’est «le dialogue», déjà entamé «positivement» avec les pays consommateurs.

    Ce dialogue va certainement «se renforcer»à l’avenir, de même que la compréhension de part et d’autre, a-t-il noté. Le sommet de Riyad, auquel participeront tous les chefs d’Etat des pays OPEP, vise un objectif «extrêmement important» pour l’organisation, celui de tout faire pour «la stabilité du marché» international de pétrole brut. Il s’agira également pour l’OPEP d’examiner les questions liées au développement durable, a fait savoir le futur président de cette organisation, soulignant la «nécessité d’examiner», dès à présent au plus «haut niveau» de la responsabilité dans les Etats membres, tous les sujets relatifs à l’impact de l’utilisation de l’énergie sur l’environnement.

    L’énergie et l’environnement, le réchauffement climatique, la pollution de l’air et de l’eau seront autant de sujets de débat au cours du sommet, en prenant en compte «la spécificité de chaque pays membre de l’organisation» et sa capacité à exécuter une politique de préservation de l’environnement tout en sauvegardant le niveau de revenus qu’il tire de ses exportations de pétrole, a tenu à souligner Khelil. Dans le même temps, a-t-il ajouté, les pays membres vont s’atteler à encourager «les politiques de préservation» de l’environnement par des techniques actuelles comme le «stockage»
    (ou la séquestration) des carbones.

    Il s’agit aussi pour l’OPEP d’étudier les moyens à mettre en œuvre pour venir en aide aux pays pauvres consommateurs de pétrole pour qu’ils continuent d’utiliser cette ressource sans grand risque pour leurs fragiles économies, dans une conjoncture de hausse des prix de l’énergie, a-t-il noté.

    L’OPEP, dont la stabilité des cours est l’une de ses priorités, n’entend pas tenir une conférence extraordinaire comme le lui demandent des pays consommateurs. La prochaine réunion dans son agenda est prévue pour le 5 décembre à Dubaï. Une rencontre qui pourrait se terminer par le maintien des quotas actuels de l’organisation. Si l’OPEP ne veut pas de quantités supplémentaires sur les marchés pétroliers, c’est que ces derniers sont suffisamment approvisionnés.

    Par la Tribune
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