Méga-projets, méga-commande, tout s'explique...
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Le constructeur européen Airbus a frappé très fort dimanche dès l'ouverture du Salon aéronautique de Dubaï, en remportant auprès de la compagnie locale Emirates un mégacontrat de plus de 20 milliards de dollars, pour notamment 70 exemplaires de son futur long-courrier, l'A350.
La compagnie Qatar Airways va commander à Boeing 30 avions 787 "Dreamliner" et cinq autres appareils cargo B777 pour 6,1 milliards de dollars au total, a-t-on appris dimanche de source proche du contrat. Cette transaction figurait déjà sur le carnet de commandes de Boeing mais le client n'avait été pas identifié jusqu'à ce jour, selon la même source.
L'opérateur privé saoudien NAS, spécialisé dans les voyages d'affaires, a fait une commande ferme à Airbus pour 20 A320, d'un montant de plus de 2 milliards de dollar.
La commande d'Emirates constituerait, selon les dirigeants d'Airbus, la plus grande en valeur de l'histoire du constructeur européen.
Lors d'une conférence de presse peu après l'ouverture de la 10e édition de ce Salon, le président d'Emirates, cheikh Ahmed ben Saïd Al-Maktoum, a aussi annoncé qu'outre les 70 commandes fermes, sa compagnie avait pris des options sur 50 autres A350.
Emirates recevra en principe le premier de ses A350 en 2014.
Il a encore indiqué qu'Emirates, la première compagnie du Moyen-Orient, avait décidé de commander à Airbus trois exemplaires supplémentaires de son superjumbo, l'A380, et de transformer en commandes fermes ses intentions d'achat annoncées précédemment sur huit autres A380.
La valeur totale des nouvelles commandes fermes passées à Airbus par Emirates pour les 70 A350 et les 11 A380 a été évaluée par le constructeur européen à 20,2 milliards de dollars.
Le patron d'Airbus, l'Allemand Thomas Enders, a déclaré qu'il était "à juste titre fier" de ce contrat.
Le contrat porte à 58 le nombre de A380 commandés par Emirates, ce qui fait de la compagnie de Dubaï, de très loin, le plus gros client mondial du superjumbo d'Airbus.
L'appareil vedette du constructeur européen, dont le programme a subi trois retards représentant environ un délai de deux ans pour les livraisons, a effectué le mois dernier son premier vol commercial sous les couleurs de Singapore Airlines.
Mais la commande la plus significative, et la plus attendue, est celle portant sur les A350.
Emirates avait annoncé qu'elle voulait commander une centaine d'appareils long-courriers et hésitait entre le "Dreamliner" et l'A350, l'avion de nouvelle génération lancé par Airbus pour concurrencer le Boeing et dont la mise en service est prévue à partir de 2013.
Les 70 commandes fermes, qui portent pour 50 exemplaires sur l'A350-900 et pour les 20 autres sur l'A350-1000, font d'Emirates le deuxième client de ce long-courrier après une autre compagnie du Golfe, Qatar Airways, qui avait annoncé en juin lors du salon du Bourget (France) une commande de 80 appareils.
Ce constat met en évidence l'importance clé des compagnies du Golfe pour les deux grands constructeurs mondiaux.
En comparaison avec le contrat remporté par Airbus, la commande par Emirates de 12 B777-300 paraissait modeste.
"J'ai eu l'occasion de féliciter Louis Gallois", le PDG d'EADS, la compagnie propriétaire d'Airbus, a commenté, beau joueur, le vice-président de Boeing, Scott Carson.
Interrogé sur les raisons du choix d'Emirates en faveur de l'A350, M. Carson a simplement déclaré: "nous n'avions pas l'avion qu'ils voulaient".
Emirates avait conduit des négociations serrées ces derniers mois avec les deux avionneurs pour s'assurer que l'appareil que commanderait la compagnie correspondrait exactement à ses besoins.
Ces nouvelles commandes confirment l'essor phénoménal d'Emirates, compagnie propriété de l'émirat de Dubaï, dont la flotte comporte actuellement 111 appareils.
Emirates a annoncé la semaine dernière avoir transporté 10,3 millions de passagers durant la première moitié de l'année budgétaire 2007 (avril à septembre), un chiffre record en hausse de 23% par rapport à la période correspondante de 2006.
Elle a aussi annoncé pour la même période un bénéfice net record de 643 millions de dollars, soit près du double de ses résultats pour la même période de 2006.
source AFP
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Le constructeur européen Airbus a frappé très fort dimanche dès l'ouverture du Salon aéronautique de Dubaï, en remportant auprès de la compagnie locale Emirates un mégacontrat de plus de 20 milliards de dollars, pour notamment 70 exemplaires de son futur long-courrier, l'A350.
La compagnie Qatar Airways va commander à Boeing 30 avions 787 "Dreamliner" et cinq autres appareils cargo B777 pour 6,1 milliards de dollars au total, a-t-on appris dimanche de source proche du contrat. Cette transaction figurait déjà sur le carnet de commandes de Boeing mais le client n'avait été pas identifié jusqu'à ce jour, selon la même source.
L'opérateur privé saoudien NAS, spécialisé dans les voyages d'affaires, a fait une commande ferme à Airbus pour 20 A320, d'un montant de plus de 2 milliards de dollar.
La commande d'Emirates constituerait, selon les dirigeants d'Airbus, la plus grande en valeur de l'histoire du constructeur européen.
Lors d'une conférence de presse peu après l'ouverture de la 10e édition de ce Salon, le président d'Emirates, cheikh Ahmed ben Saïd Al-Maktoum, a aussi annoncé qu'outre les 70 commandes fermes, sa compagnie avait pris des options sur 50 autres A350.
Emirates recevra en principe le premier de ses A350 en 2014.
Il a encore indiqué qu'Emirates, la première compagnie du Moyen-Orient, avait décidé de commander à Airbus trois exemplaires supplémentaires de son superjumbo, l'A380, et de transformer en commandes fermes ses intentions d'achat annoncées précédemment sur huit autres A380.
La valeur totale des nouvelles commandes fermes passées à Airbus par Emirates pour les 70 A350 et les 11 A380 a été évaluée par le constructeur européen à 20,2 milliards de dollars.
Le patron d'Airbus, l'Allemand Thomas Enders, a déclaré qu'il était "à juste titre fier" de ce contrat.
Le contrat porte à 58 le nombre de A380 commandés par Emirates, ce qui fait de la compagnie de Dubaï, de très loin, le plus gros client mondial du superjumbo d'Airbus.
L'appareil vedette du constructeur européen, dont le programme a subi trois retards représentant environ un délai de deux ans pour les livraisons, a effectué le mois dernier son premier vol commercial sous les couleurs de Singapore Airlines.
Mais la commande la plus significative, et la plus attendue, est celle portant sur les A350.
Emirates avait annoncé qu'elle voulait commander une centaine d'appareils long-courriers et hésitait entre le "Dreamliner" et l'A350, l'avion de nouvelle génération lancé par Airbus pour concurrencer le Boeing et dont la mise en service est prévue à partir de 2013.
Les 70 commandes fermes, qui portent pour 50 exemplaires sur l'A350-900 et pour les 20 autres sur l'A350-1000, font d'Emirates le deuxième client de ce long-courrier après une autre compagnie du Golfe, Qatar Airways, qui avait annoncé en juin lors du salon du Bourget (France) une commande de 80 appareils.
Ce constat met en évidence l'importance clé des compagnies du Golfe pour les deux grands constructeurs mondiaux.
En comparaison avec le contrat remporté par Airbus, la commande par Emirates de 12 B777-300 paraissait modeste.
"J'ai eu l'occasion de féliciter Louis Gallois", le PDG d'EADS, la compagnie propriétaire d'Airbus, a commenté, beau joueur, le vice-président de Boeing, Scott Carson.
Interrogé sur les raisons du choix d'Emirates en faveur de l'A350, M. Carson a simplement déclaré: "nous n'avions pas l'avion qu'ils voulaient".
Emirates avait conduit des négociations serrées ces derniers mois avec les deux avionneurs pour s'assurer que l'appareil que commanderait la compagnie correspondrait exactement à ses besoins.
Ces nouvelles commandes confirment l'essor phénoménal d'Emirates, compagnie propriété de l'émirat de Dubaï, dont la flotte comporte actuellement 111 appareils.
Emirates a annoncé la semaine dernière avoir transporté 10,3 millions de passagers durant la première moitié de l'année budgétaire 2007 (avril à septembre), un chiffre record en hausse de 23% par rapport à la période correspondante de 2006.
Elle a aussi annoncé pour la même période un bénéfice net record de 643 millions de dollars, soit près du double de ses résultats pour la même période de 2006.
source AFP
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