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Algérie-France Le nucléaire, les hydrocarbures et l'investissement

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  • Algérie-France Le nucléaire, les hydrocarbures et l'investissement

    En visite, à Oran, mercredi et jeudi derniers, le ministre français Hervé Novelli, secrétaire d'Etat chargé des Entreprises et du Commerce extérieur, a délivré trois messages importants aux Algériens.

    Le premier message concerne la présence économique française en Algérie. Le ministre a réitéré la volonté des entreprises de son pays d'investir davantage en Algérie où la concurrence des sociétés d'autres pays comme l'Italie, la Chine et l'Espagne, est de plus en plus importante. «La France est le premier investisseur hors hydrocarbures en Algérie. Le recul de notre part de marché en Algérie n'est pas inquiétant, mais cela nous pousse à plus de mobilisation pour renforcer nos positions sur le marché algérien», a-t-il soutenu.

    Le ministre a annoncé la tenue prochaine, au siège du ministère de l'Economie à Paris, d'une réunion sur l'Algérie et a cité l'exemple de plusieurs groupes français qui veulent investir et se développer dans ce pays. Comme St Gobain qui prépare d'importants investissements en Algérie et Lafarge qui cherche à s'y implanter.

    M. Novelli a évoqué le projet du pont logistique entre Sète et Oran. Il a annoncé l'ouverture prochaine d'une antenne économique au consulat général de France, à Oran, pour accompagner les PME de son pays qui veulent s'installer et investir en Oranie.

    M. Novelli n'a pas été tendre avec les entreprises françaises. Dans un discours direct et franc, prononcé mercredi à l'hôtel Royal d'Oran, devant des chefs d'entreprises venus à la Foire d'Oran, il a demandé aux entreprises françaises de prendre exemple sur l'Allemagne, premier exportateur mondial: «les entreprises allemandes ne sont affectées ni par l'émergence de la Chine, ni par la flambée de l'euro. Nous avons décidé de mettre le paquet sur les PME pour se situer au même niveau des PME allemandes qui contribuent énormément aux exportations allemandes». Enfin, M. Novelli a promis des surprises et des contrats importants lors de la visite d'Etat, début décembre, en Algérie du Président français Nicolas Sarkozy. «Il y aura beaucoup de surprises à l'occasion de cette visite», s'est contenté de dire le ministre, sans donner de détails.

    En fait, beaucoup de sociétés françaises sont en course dans de nombreux grands projets en Algérie, notamment dans les grands travaux d'infrastructures, la banque et l'énergie.

    «Les entreprises françaises sont impliquées dans une vingtaine de dossiers de privatisation d'entreprises publiques algériennes. Il y a, notamment, l'offre de St Gobain pour le rachat d'Alver. Dans chaque projet de privatisation, les entreprises françaises prévoient d'importants investissements. En ce qui concerne les PME, nous encourageons le développement des jumelages entre les PME des deux pays. Nous pensons que l'Algérie peut être plus intéressante que la Chine pour la production de certains produits. Il y a déjà l'exemple d'une PME algérienne qui produit pour le groupe LVMH», explique au «Quotidien d'Oran», le chef de la mission économique près l'ambassade de France, Marc Bouteiller. Le deuxième message de M. Novelli est la disponibilité de son pays à transférer la technologie nucléaire à l'Algérie qui veut l'acquérir pour préparer l'après-pétrole. Toutefois, le ministre français est resté vague sur l'éventualité d'un accord nucléaire entre l'Algérie et la France. «Nous attendons des propositions de la part des autorités algériennes dans ce domaine, mais nous sommes prêts à établir une coopération nucléaire avec l'Algérie et avec d'autres pays du Maghreb», a dit M. Novelli, lors d'une conférence de presse tenue jeudi à l'hôtel Royal d'Oran.

    Le troisième et dernier message du secrétaire d'Etat français concerne les relations énergétiques entre Sonatrach et les groupes français et d'une façon globale entre l'Algérie et l'Union européenne. «Des négociations sont en cours entre Sonatrach et GDF pour la reconduction des accords gaziers qui expirent en 2013», a révélé le ministre qui a visité la zone industrielle d'Arzew. M. Novelli a évoqué la participation de Gaz de France au projet du Medgaz et la volonté des groupes gaziers et pétroliers français d'investir davantage en Algérie, dans l'amont et l'aval. En ce qui concerne le projet de la Commission européenne d'introduire des restrictions sur son marché aux groupes énergétiques étrangers comme Sonatrach, M. Novelli a déclaré: «la France est opposée à ces restrictions et la commission européenne va se contenter simplement d'une recommandation».

    Une bonne nouvelle pour Sonatrach qui ambitionne de devenir un acteur majeur sur le marché européen de la distribution du gaz.


    - Le Quotidien d’Oran

  • #2
    La France, dont le commerce exterieur est en déficit, compte sur l'Algérie et le Maghreb en général pour améliorer sa balance.
    Mr NOUBAT

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    • #3
      la france comme le maroc les etat unie et tous les pays du monde....ne cherche que leur profit .
      c les entreprise qui font de l'expension a l'export c tt.
      faut arreter ce genre de complexe.

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      • #4
        Nou voullons des investissements hors hydrocarbure , comme la France le fait dans des pays que je ne citerai pas le nom , pour les investissements en hydrocarbure, les investisseurs se bouscoulent au portillon,, c'est ça que monsieur Sarko doit comprendre.
        ... « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté » Mémorial de Caen .

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        • #5
          le deal: donnez-nous une énergie propre-le gaz- et on vous promet de vous aider pour mettre en place une énergie causant des problèmes à l'environnement sur plusieurs centaines d'années et dont la maîtrise technologique restera tjrs française. Alors est-ce qu'i faut applaudir ou se péparer à des lendemains incertains?

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          • #6
            c'est vraiment scandaleux que de continuer à rever des investissement etrangers comme si c'etait la panacée alors que des milliards de dollards d'intention d'investissement d'algeriens ne sont pas concretisés , ce sont les algeriens qui construiront l'economie algerienne , je suis de ceux qui pensent que l'exemple du maroc et de la tunisie est un tres mauvais exemple .. ils ont bradé leur marché national , ils se sont ferré aux economies etrangeres non pour l'essentiel mais devenir des sous traitants ds des activités de second ordre , où c le cout qui prime des la premiere crise ou l'apparition d'une nouvelle region moins couteuse , exemple senegal, mauritanie , ,ils plient bagages et vous laissent des milliers de chommeurs sur les bras.... il faut verouiller les frontieres contre la production etrangere de bas de gamme ,lever tt les obstacles administratifs et financiers, reduire ,et meme annuler les impots , offrir des terrains , mettre meme la main a la poche puisque l'etat est assez riche pour pouvoir le faire au demarage de tt projet d'investissement createur d'emploi, orienter la formation vers la creation en faisant du futur ingenieur un futur createur d'entreprise ,non un futur chercheur d'emploi, faire du memoir de fin d'etude non un document a ranger ds un etagere mais un business plan .. qd aux etrangers ben ils viennent tant mieux , ils viennent pas c leur affaire , la technologie s'achette maintenant , qd on c ce qu'on veut on peut tout .... bouteflika est un mediocre qui a une tres mauvaise idée sur les capacité de l'algerien , un president qui ne croit pas en son peuple voilà ce qui choque .. des egyptiens sont par centaine ds ma ville , ils dressent des pylonnes electriques pour la futur centrale electrique de hajret ennouuss , c koi cette economie qui fait appel a un egyptien , un iranien pour dresser un piquet ds le desert , prometal , cossider sont capablent de dresser n'importe quelle charpente mettalique ,seulement l'esprit corrompu de nos decideurs qui voient en l'etranger la panacée a tt a fait que ces entreprises sont meprisée non soutenue financierement , managerialement quitte a importer des competences , et les dotter de cahier de charge favorisant leur deploiement nationalement puis apres meme à l'international
            en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

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            • #7
              ils dressent des pylonnes electriques pour la futur centrale electrique de hajret ennouuss , c koi cette economie qui fait appel a un egyptien , un iranien pour dresser un piquet ds le desert , prometal , cossider sont capablent de dresser n'importe quelle charpente mettalique

              Oui, mais les algériens( pour la majorité) ne veulent pas faire ce genre de travail, trop pénibles, voilà pourquoi ils le donnent à des étrangés!Par contre, hors de son pays l'algérien est pret à ramasser meme la m*rde des autres!
              Je suis d'accord qu'il ne faut pas mettre tout sur le dos du peuple, d'ailleur loin de là, mais il ne faut pas tout mettre sur le dos de l'état.
              On peut nouer un fil rompu, mais il y aura toujours le noeud.

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              • #8
                je suis desolé de te contredire .. l'appel d'offre elimine cathegoriquement ttes les entreprises nationales , tt les appels d'offres actuellement favorisent deux criteres essentiels / le moins disant , et la rapidité d'execution .. en somme realiser les projet avant 2009 et le moins cher possible , tres vite et peu cher , les deux criteres qui aurait du etre pris encompte si notre etat possedait vraiment un projet economique viable aurait été priorité au national, priorité à la qualité des ouvrages ,les algeriens ne veulent pas s'esquinter la santé parcequ'ils ne sont pas payés convenablement !! qd arriverat on a le comprendre , comment voulez vous que je traveille comme un chinois qd le chinois touche 5 millions et moi 8 milles dinars . sauf si on se sent une bête de somme .. donner un plan de charge a une entreprise algerienne c'est lui donner de l'argent algerien , cette entreprise lmise devant ses responsabilité obligée de realisé ds les temps et ds la qualité fera a ppel à des competences etrangeres qui encadreront des travailleurs algeriens convenablement , justement remunerés, apres la depârt des japonais et des chinois qd l'auto route sera fini que restera en algerie? rien .. alors qu'une entreprise nationale encadré par des competences japonaises ayant fini l'autoroute est ouest entamera les travaux d'une autre sans encadrement etranger
                en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

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                • #9
                  @jamaloup

                  Je suis d’accord avec toi qu’il faut favoriser l’investissement national mais de préférence avec un partenariat étranger pour acquérir un savoir faire. L’époque socialiste des grands groupes nationaux algériens à montrer son échec. Il faut aider à la création d'entreprises algériennes privées capables d'exporter et de s'intégrer dans l'économie mondiale. En Algérie ce n’est pas les capitaux qui manquent mais plutôt un savoir faire managérial et technique. Quoique la technique est rapidement rattrapable. Nous avons de bons techniciens et ingénieurs qu’il faut juste mettre à niveau. Le déficit est dans le management. Sur ce point, il faut reconnaître qu’on est très en retard. J’ai vu les méthodes de travail des managers égyptiens de Djezzy (Orascom), elles sont aux normes internationales. Il faut créer des groupes à l'image de l'egyptien Orascom qui est capable de s'exporter même en Europe. Il faut mettre à contribution nos ingénieurs qui sont à l'étranger même avec des contrats d'expatriés.
                  Dernière modification par shadok, 27 octobre 2007, 14h19.
                  Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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                  • #10
                    shadok je n'ai rien dit d'autre que ce que vous avez dit.. les managers travaillent pour ceux qui les payent , cossider peut etre manager par un français , où est le probleme? un conseil d'administration où les actifs sont controlés par l'etat ,les decisions manageriales prises par des manager de niveaux international de differentes nationalités ,et qui n'auront pas seulement un salaire à l'international mais une prime sur les benefice ou que chose d'equivalent .. le probleme c'est que ce gouvernement n'a aucune idée d'ensemble j'en ai peur
                    en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

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                    • #11
                      Oui, mais les algériens( pour la majorité) ne veulent pas faire ce genre de travail, trop pénibles, voilà pourquoi ils le donnent à des étrangés!Par contre, hors de son pays l'algérien est pret à ramasser meme la m*rde des autres


                      T'as raison moh, quand j'etais à Paris j'ai rencontré des universitaires Algeriens qui travaillaient comme agents ou vigiles de parking
                      tu ne vas pas me dire que cet universitair a fuit la famine mais c'est comme ça l'Algerien ou peut etre il sait tres bien que si il ne travail pas il sait ce qui l'attend (SDF)
                      le comble il va faire quoi avec 900 euros à Paris il va juste payé son loyer.

                      __________________
                      ... « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté » Mémorial de Caen .

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