Le gouvernement semble avoir pris des dispositions très importantes dans le cadre de la loi de finances 2007, à savoir l'instauration de l'impôt forfaitaire unique à 10%. Il s'agit de libérer les petits commerçants d'autres taxes, y compris de l'IRG et ce, à condition de payer ces 10 % sur un chiffre d'affaires qui ne dépasse pas les 30 millions de dinars. Ces mesures tendent à faire baisser le marché informel en Algérie qui représente 40 à 50% de l'économie algérienne et occupe plus de 2 millions de personnes. Le président de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (Caci intervenant, hier, sur les ondes de la radio Chaîne III, a souligné que la répression contre le marché informel n'est pas la meilleure solution. "Il fallait trouver les moyens et les solutions pour que l'informel puisse entrer dans le formel". Il cite comme exemple le programme présidentiel relatif à la construction de 100 locaux commerciaux par commune, soit 154 000 locaux commerciaux qui sont mis à la disposition de la population et, par conséquent, la création de 300 000 emplois.
Tout cela est encore insuffisant, dira encore M. Bendjaber. Il estime que les taxes fiscales et parafiscales sont très importantes. "Certains disent que le taux d'imposition actuellement sur l'IDE en Algérie est l'un des plus faibles du pourtour méditerranéen". Le président de la CACI indique que le taux de l'informel est l'un des plus forts au monde. "Il faut essayer de trouver une solution médiane afin que ce taux d'imposition soit en corrélation avec le taux de l'informel que nous avons". Il plaide dans ce sens sur une baisse sur l'impôt du revenu de l'ordre de 10 à 12% et qui serait la bienvenue pour les commerçants. D'un autre côté, il évoque les taxes parafiscales que paient les opérateurs économiques sur les salaires qui sont versés aux travailleurs. Il pense que l'ampleur prise par le phénomène du marché informel constitue une concurrence déloyale qui est en train de défavoriser les entreprises qui travaillent légalement. "Les producteurs et les importateurs de produits destinés directement à la consommation trouvent des difficultés à facturer".
Il dit avoir préconiser une réduction aussi de l'IBS, l'IRG les taxes parafiscales et également une baisse de la TVA. Dans sa réflexion M. Brahim Bendjaber, président de la Caci, pense à un moratoire fiscal pendant un certain nombre d'années. "Nous pourrons peut-être nous le permettre. Les chiffres qui ont été donnés dernièrement par la direction générale des impôts, révèlent un total de recettes dans le cadre de la fiscalité ordinaire d'environ 800 milliards de dinars et que les revenus de l'IBS et de l'IRG ne représentent que 12% du total". Il pense qu'avec plus de 2 millions de personnes versées dans l'informel avec une moyenne de 500 dinars par personne X 12 cela donne 120 milliards de dinars qui ne sont pas déclarés annuellement.
source : le maghreb
Tout cela est encore insuffisant, dira encore M. Bendjaber. Il estime que les taxes fiscales et parafiscales sont très importantes. "Certains disent que le taux d'imposition actuellement sur l'IDE en Algérie est l'un des plus faibles du pourtour méditerranéen". Le président de la CACI indique que le taux de l'informel est l'un des plus forts au monde. "Il faut essayer de trouver une solution médiane afin que ce taux d'imposition soit en corrélation avec le taux de l'informel que nous avons". Il plaide dans ce sens sur une baisse sur l'impôt du revenu de l'ordre de 10 à 12% et qui serait la bienvenue pour les commerçants. D'un autre côté, il évoque les taxes parafiscales que paient les opérateurs économiques sur les salaires qui sont versés aux travailleurs. Il pense que l'ampleur prise par le phénomène du marché informel constitue une concurrence déloyale qui est en train de défavoriser les entreprises qui travaillent légalement. "Les producteurs et les importateurs de produits destinés directement à la consommation trouvent des difficultés à facturer".
Il dit avoir préconiser une réduction aussi de l'IBS, l'IRG les taxes parafiscales et également une baisse de la TVA. Dans sa réflexion M. Brahim Bendjaber, président de la Caci, pense à un moratoire fiscal pendant un certain nombre d'années. "Nous pourrons peut-être nous le permettre. Les chiffres qui ont été donnés dernièrement par la direction générale des impôts, révèlent un total de recettes dans le cadre de la fiscalité ordinaire d'environ 800 milliards de dinars et que les revenus de l'IBS et de l'IRG ne représentent que 12% du total". Il pense qu'avec plus de 2 millions de personnes versées dans l'informel avec une moyenne de 500 dinars par personne X 12 cela donne 120 milliards de dinars qui ne sont pas déclarés annuellement.
source : le maghreb
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