Limiter le nombre de contrats attribués aux entreprises chinoises, réduire la corruption dans les passations des marchés publics et diversifier les partenaires de l’Algérie dans tous les domaines : tels sont les principaux objectifs que semble rechercher le gouvernement à travers le nouveau projet de loi sur la concurrence. Ce dernier (Consulter l’intégralité du projet), adopté mercredi dernier en Conseil des ministres, prévoit notamment «le relèvement à hauteur de 45 % de parts de marché du seuil à de partir duquel les concentrations d’entreprises sont soumises à l’autorisation du Conseil de la concurrence (le taux en vigueur est de 40 %) d’une part et l’exonération, d’autre part, de l’obligation de respect de ce seuil par les opérateurs réalisant des concentrations apportant un progrès technique, économique et social à la collectivité et à l’économie nationale».
Comprendre : une entreprise qui détient déjà plus de 45% de parts de marché dans un secteur ne peut prétendre renforcer ses positions sans l’aval du gouvernement. «Conséquence immédiate de l’application de cette mesure : les groupes chinois présents dans le bâtiment et les travaux publics par exemple ne pourront pas répondre à de nouveaux appels d’offres dans ces secteurs», explique un économiste interrogé par «********************».
En effet, en plus d’une partie de l’autoroute Est-Ouest, les entreprises chinoises réalisent déjà une bonne partie du programme du million de logements lancé par le gouvernement. Une situation qui devrait favoriser les entreprises européennes notamment françaises. Ces dernières étaient absentes des derniers appels d’offres, car incapables de concurrencer les Chinois sur les prix et les délais record de réalisation. Cette mesure va également permettre à l’Algérie de diversifier ses partenaires et de ne plus donner l’image d’un pays qui traite exclusivement avec les Chinois en échange de concessions politiques sur des dossiers comme le Sahara occidental par exemple.
La loi anti-trust est destinée également à limiter les possibilités d’entente des entreprises internationales candidates à la réalisation de projets en Algérie. Autre but recherché : réduire la puissance de certains groupes privés, comme Cevital, en les empêchant par exemple de se porter candidats à la privatisations de sociétés nationales.
Par ailleurs, les organisations patronales ont accueilli avec prudence la réaction du conseil de la concurrence. «C'est une bonne décision qui évitera l'abus de position dominante, mais on ne connaît ni le mode de fonctionnement, ni les raisons du gel pendant quatre ans de ce conseil», estime Réda Hamiani, président du Forum des chefs d'entreprises (FCE).
Comprendre : une entreprise qui détient déjà plus de 45% de parts de marché dans un secteur ne peut prétendre renforcer ses positions sans l’aval du gouvernement. «Conséquence immédiate de l’application de cette mesure : les groupes chinois présents dans le bâtiment et les travaux publics par exemple ne pourront pas répondre à de nouveaux appels d’offres dans ces secteurs», explique un économiste interrogé par «********************».
En effet, en plus d’une partie de l’autoroute Est-Ouest, les entreprises chinoises réalisent déjà une bonne partie du programme du million de logements lancé par le gouvernement. Une situation qui devrait favoriser les entreprises européennes notamment françaises. Ces dernières étaient absentes des derniers appels d’offres, car incapables de concurrencer les Chinois sur les prix et les délais record de réalisation. Cette mesure va également permettre à l’Algérie de diversifier ses partenaires et de ne plus donner l’image d’un pays qui traite exclusivement avec les Chinois en échange de concessions politiques sur des dossiers comme le Sahara occidental par exemple.
La loi anti-trust est destinée également à limiter les possibilités d’entente des entreprises internationales candidates à la réalisation de projets en Algérie. Autre but recherché : réduire la puissance de certains groupes privés, comme Cevital, en les empêchant par exemple de se porter candidats à la privatisations de sociétés nationales.
Par ailleurs, les organisations patronales ont accueilli avec prudence la réaction du conseil de la concurrence. «C'est une bonne décision qui évitera l'abus de position dominante, mais on ne connaît ni le mode de fonctionnement, ni les raisons du gel pendant quatre ans de ce conseil», estime Réda Hamiani, président du Forum des chefs d'entreprises (FCE).
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