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Fusion GDF-Suez : Qatar Gas pour remplacer Sonatrach

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  • #16
    il faut savoir que qatar gaz a accepte les conditions de gdf/suez (conditions refusées par sonatrach) car elle n'a pas le poids et n'aura jamais le poids de gazprom et sonatrach en europe, simplement à cause de son éloignement géographique, gazprom est directement relié par des gazoducs à l'europe de même que sonatrach, ces 2 societes peuvent à terme vendre directement leur gaz car reliées a l'europe, alors que qatar gaz a besoin de s'allier a des entreprises qui ont deja un reseau gazier en europe (ex:gdf), qatar gas n'avait pas le choix de cette alliance. D'ailleurs le but de gazprom et de sonatrach est de vendre directement leur gaz en europe sans intermediaires.

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    • #17
      Je publierai quelque chose bientot sur la question ^^

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      • #18
        Les raisons du refus de Sonatrach ont été bien explicité pas Chakib Khellil.
        D'ailleurs pour cette fusion, Suez doit se séparer de sa filiale environnement, donc une restructuration, qui va générer des licenciements à coup sûr.

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        • #19
          GDF-Suez sera un géant de la distribution d'énergie

          LE MONDE | 03.09.07 | 11h12 • Mis à jour le 03.09.07 | 12h17

          Il aura fallu dix-huit mois pour sceller le mariage entre Suez et Gaz de France (GDF) et il en faudra encore au moins six pour que le nouveau groupe, baptisé dans un premier temps GDF-Suez, devienne une réalité.

          Mais les jeux semblent faits : les conseils d'administration des deux entreprises d'énergie ont approuvé, dans la soirée du dimanche 2 septembre, une fusion qui donnera naissance à l'un des tout premiers groupes mondiaux du secteur (aux côtés d'EDF et de l'allemand E. ON-Ruhrgas).
          Détenu à plus de 35 % par l'Etat français, il sera dirigé "en tandem" par un PDG, Gérard Mestrallet, actuellement patron de Suez, et un vice-président, directeur général délégué, Jean-François Cirelli, patron de GDF.

          Le schéma définitif de la fusion – retenu sous la pression de Nicolas Sarkozy – est sensiblement différent de celui choisi dans la précipitation en février 2006 par Dominique de Villepin, alors premier ministre, pour répondre à la menace d'une offre publique d'achat (OPA) du groupe d'électricité italien Enel sur Suez.

          Au nom d'une politique énergétique destinée à renforcer la sécurité d'approvisionnement de la France, le président de la République souhaitait que le nouveau groupe donne clairement "la priorité à l'énergie" et que ses ressources "servent d'abord à développer des projets dans le gaz et l'électricité".

          En outre, M. Sarkozy ne voulait pas que, dans cette opération se traduisant de facto par la privatisation de GDF, l'opinion ait le sentiment qu'on enrichit les actionnaires de Suez pour compenser l'écart de valorisation boursière entre les groupes (54 milliards d'euros pour Suez et 36 milliards pour GDF). La fusion se fera sur la base d'une parité de 0,9545 action Gaz de France pour 1 action Suez, soit 21 actions Gaz de France pour 22 actions Suez.

          Cette quasi-parité a été rendue possible par la filialisation de 65 % des activités du pôle environnement (traitement des eaux, déchets), qui seront apportées en dédommagement aux actionnaires de Suez. En revanche, ils ne bénéficieront plus du dividende exceptionnel de 1 euro initialement prévu. Le pôle environnement sera introduit en Bourse. GDF-Suez en conservera 35 % et les grands actionnaires actuels de Suez – comme Groupe Bruxelles Lambert du financier belge Albert Frère, le Crédit agricole, la Caisse des dépôts et consignations (CDC), la CNP et Areva – environ 12 % dans le cadre d'un pacte d'actionnaires qui, selon le communiqué commun des deux groupes, reste "à négocier".

          "UNE GROSSE ERREUR"

          M. Mestrallet a donc été contraint de filialiser son pôle environnement, dont la valeur est estimée entre 18 et 20 milliards d'euros. Jusqu'à mi-août, il s'y était opposé, avant de concéder, dans une lettre à M. Sarkozy datée du 21 août, qu'il était prêt à faire cette filialisation en même temps ou après la fusion avec GDF.

          Selon plusieurs sources, ce sont les grands actionnaires de Suez, relancés par l'Elysée, qui ont fait pression sur M. Mestrallet pour qu'il accepte un "spin off" immédiat et qu'il sauve ainsi la fusion. A commencer par M. Frère et René Carron, président du Crédit agricole.

          Ainsi l'Elysée aurait-il habilement permis à M. Mestrallet de dire qu'il garde le contrôle de son pôle environnement et qu'il n'a pas perdu la face, lui qui avait racheté la Lyonnaise des eaux en 1997 et rendu ces activités très rentables. En laissant le pôle environnement ancré dans Suez, M. Sarkozy tente aussi de rassurer ses 60 000 salariés et les milliers de collectivités locales qui ont passé des contrats avec la Lyonnaise des eaux ou SITA.

          Enfin, le chef de l'Etat évite l'accusation d'avoir livré cette partie de Suez aux appétits des fonds d'investissement et des concurrents.

          Notamment Veolia, dont le PDG, Henri Proglio, est très lié à M. Sarkozy et à la majorité actuelle.

          La fusion GDF-Suez est "une très belle opération" qui va "nous permettre de structurer le marché de l'énergie en Europe", a déclaré le premier ministre, lundi, sur France-Inter. François Fillon a indiqué qu'avec la CDC et Areva "le secteur public aura environ 40 % du nouveau groupe". Et que dans un secteur de l'énergie en pleine consolidation, le gouvernement n'avait "pas trouvé" de meilleure solution pour GDF : Alger ne voulait pas d'un rapprochement entre la Sonatrach et GDF envisagé par M. Sarkozy, et la constitution d'un pôle EDF-GDF a été écartée car Bruxelles aurait exigé la vente d'une partie du parc nucléaire d'EDF.

          GDF-Suez aura beau être le premier fournisseur de gaz en Europe et l'une des plus grosses entreprises énergétiques mondiales, la fusion suscite de nombreuses critiques. La CGT estime que les usagers n'ont rien à y gagner. Le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, assure que "c'est une grosse erreur de démanteler Suez" et de livrer son pôle environnement aux "prédateurs financiers". Pour François Hollande, premier secrétaire du PS, M. Sarkozy trahit sa promesse de ne jamais privatiser GDF et cette opération fait courir "un risque sérieux" aux consommateurs.

          Jean-Michel Bezat
          Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
          Mahomet

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