Par hayet zitouni ET samir allam le 02/09/2007 à 12:57
Sonatrach a-t-elle fait le bon choix en refusant la proposition d’une alliance avec Gaz de France (GDF) proposée par le président français Nicolas Sarkozy? Dans quelques heures, l’alliance entre GDF et Suez sera officialisée. Les deux groupes, après plusieurs mois de négociations difficiles, sont parvenus à un accord qui a reçu l’aval du gouvernement français. Grâce à cette alliance, Suez va échapper au raid de l’italien Enel et, de son côté, GDF va pouvoir se renforcer sur un marché européen de l’énergie de plus en plus concurrentiel.
Paradoxalement le mariage entre GDF et Suez pourrait à terme être gravement préjudiciable pour Sonatrach. Et pour cause : selon des informations recueillies par « ******************** », Qatar Gas devrait accepter de jouer le rôle déjà proposé à la société nationale des hydrocarbures il y a quelques mois par le gouvernement français : devenir le partenaire exclusif de GDF. Des négociations sont actuellement en cours en vue d’une entrée du groupe qatari dans le capital du futur ensemble énergétique GDF-Suez et déboucher sur une alliance stratégique dans le gaz entre les deux pays. Le Qatar, devenu un allié de premier rang de la France notamment après son rôle joué dans le dénouement de l’affaire des infirmières bulgares, est en effet favorable à pareille opération. Les deux parties discutent des dernières modalités techniques de sa mise en place.
L’accord, une fois conclu, permettra à Qatar Gas de faire une percée significative sur le marché européen du gaz. Et pareille offensive ne pourra se faire qu’au détriment de Sonatrach qui, à terme, risque d’être affaiblie sur un marché de première importance pour l’Algérie. La société nationale a en effet investi plusieurs milliards de dollars dans la construction de gazoducs destinés à alimenter l’Europe occidentale, et l’éventuelle perte de parts de marché qui se profile avec l’entrée en scène de Qatar Gas risque de coûter cher à Sonatrach et à l’Algérie.
Sonatrach a-t-elle fait le bon choix en refusant la proposition d’une alliance avec Gaz de France (GDF) proposée par le président français Nicolas Sarkozy? Dans quelques heures, l’alliance entre GDF et Suez sera officialisée. Les deux groupes, après plusieurs mois de négociations difficiles, sont parvenus à un accord qui a reçu l’aval du gouvernement français. Grâce à cette alliance, Suez va échapper au raid de l’italien Enel et, de son côté, GDF va pouvoir se renforcer sur un marché européen de l’énergie de plus en plus concurrentiel.
Paradoxalement le mariage entre GDF et Suez pourrait à terme être gravement préjudiciable pour Sonatrach. Et pour cause : selon des informations recueillies par « ******************** », Qatar Gas devrait accepter de jouer le rôle déjà proposé à la société nationale des hydrocarbures il y a quelques mois par le gouvernement français : devenir le partenaire exclusif de GDF. Des négociations sont actuellement en cours en vue d’une entrée du groupe qatari dans le capital du futur ensemble énergétique GDF-Suez et déboucher sur une alliance stratégique dans le gaz entre les deux pays. Le Qatar, devenu un allié de premier rang de la France notamment après son rôle joué dans le dénouement de l’affaire des infirmières bulgares, est en effet favorable à pareille opération. Les deux parties discutent des dernières modalités techniques de sa mise en place.
L’accord, une fois conclu, permettra à Qatar Gas de faire une percée significative sur le marché européen du gaz. Et pareille offensive ne pourra se faire qu’au détriment de Sonatrach qui, à terme, risque d’être affaiblie sur un marché de première importance pour l’Algérie. La société nationale a en effet investi plusieurs milliards de dollars dans la construction de gazoducs destinés à alimenter l’Europe occidentale, et l’éventuelle perte de parts de marché qui se profile avec l’entrée en scène de Qatar Gas risque de coûter cher à Sonatrach et à l’Algérie.
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