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L Usine Nouvelle 31/08/2007
Trois scénarios de refonte du groupe nucléaire seraient à l'étude. La présidente du directoire s'est de son côté exprimée ce matin en faveur d'une ouverture supplémentaire du capital d'Areva.
Areva : Anne Lauvergeon plaide pour une ouverture du capital « Le développement d'Areva nécessite des moyens importants. Une évolution du capital paraît la meilleure solution », a affirmé Anne Lauvergeon, la présidente du directoire du groupe nucléaire français. Mais, « il est évident que les modalités et la chronologie dépendent du gouvernement français », a-t-elle ajouté alors qu'elle commentait devant des journalistes les résultats du groupe, publiés hier soir.
Le dossier Suez-GDF encore sur le feu, le gouvernement pourrait prochainement se pencher sur un autre projet industriel sensible : l'avenir d'Areva. Actuellement, le groupe est détenu à près de 79 % par le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) et 5,2 % par l'Etat. 4 % seulement sont cotés à la Bourse de Paris.
Ce matin, le quotidien économique Les Echos a rappelé les trois scénarios de refonte « acceptables » pour le groupe nucléaire, citant une étude confidentielle rédigée en juillet par le CEA. Selon le quotidien, Areva pourrait poursuivre sa stratégie de « stand alone » (traduction : seul) avec une ouverture limitée du capital tandis que le groupe détiendrait ses filiales à 100%.
Deuxième option envisagée : la création d'un grand groupe international avec l'entrée de Bouygues dans la filiale Areva NP tandis que « Total et EDF deviendrait des actionnaires clefs d'Areva NC et des acteurs tels que Siemens et le japonais Mitsubishi remonteraient au niveau du holding ».
Enfin, dernière possibilité : la privatisation pure et simple. Le groupe nucléaire a présenté hier un bénéfice net en hausse de 20 % à 295 millions d'euros au premier semestre, malgré une nouvelle provision pour faire face aux retards du chantier de l'EPR en Finlande. En Chine, les négociations du groupe en vue de la construction de deux EPR ont par contre « franchi cet été une étape déterminante », démentant ainsi les rumeurs d'annulation du contrat qui avaient circulé.
Solène Davesne
Trois scénarios de refonte du groupe nucléaire seraient à l'étude. La présidente du directoire s'est de son côté exprimée ce matin en faveur d'une ouverture supplémentaire du capital d'Areva.
Areva : Anne Lauvergeon plaide pour une ouverture du capital « Le développement d'Areva nécessite des moyens importants. Une évolution du capital paraît la meilleure solution », a affirmé Anne Lauvergeon, la présidente du directoire du groupe nucléaire français. Mais, « il est évident que les modalités et la chronologie dépendent du gouvernement français », a-t-elle ajouté alors qu'elle commentait devant des journalistes les résultats du groupe, publiés hier soir.
Le dossier Suez-GDF encore sur le feu, le gouvernement pourrait prochainement se pencher sur un autre projet industriel sensible : l'avenir d'Areva. Actuellement, le groupe est détenu à près de 79 % par le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) et 5,2 % par l'Etat. 4 % seulement sont cotés à la Bourse de Paris.
Ce matin, le quotidien économique Les Echos a rappelé les trois scénarios de refonte « acceptables » pour le groupe nucléaire, citant une étude confidentielle rédigée en juillet par le CEA. Selon le quotidien, Areva pourrait poursuivre sa stratégie de « stand alone » (traduction : seul) avec une ouverture limitée du capital tandis que le groupe détiendrait ses filiales à 100%.
Deuxième option envisagée : la création d'un grand groupe international avec l'entrée de Bouygues dans la filiale Areva NP tandis que « Total et EDF deviendrait des actionnaires clefs d'Areva NC et des acteurs tels que Siemens et le japonais Mitsubishi remonteraient au niveau du holding ».
Enfin, dernière possibilité : la privatisation pure et simple. Le groupe nucléaire a présenté hier un bénéfice net en hausse de 20 % à 295 millions d'euros au premier semestre, malgré une nouvelle provision pour faire face aux retards du chantier de l'EPR en Finlande. En Chine, les négociations du groupe en vue de la construction de deux EPR ont par contre « franchi cet été une étape déterminante », démentant ainsi les rumeurs d'annulation du contrat qui avaient circulé.
Solène Davesne