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Naissance de l'Association des compétences algériennes

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  • Naissance de l'Association des compétences algériennes

    Le nombre de compétences algériennes recensées à l’étranger reste en nette évolution. Ils seraient, selon l’Association des compétences algériennes (ACA), près de 100 000 cadres établis à l’étranger. En s’obstinant à vouloir attirer des investisseurs étrangers vers l’Algérie, l’on oublie souvent de puiser dans notre propre «ressource».
    En effet, nos compétences constituent une véritable ressource pour l’Algérie. Un avis partagé par Mme Chenaf Djaouida, professeur d’université et membre de l’ACA, lors d’une conférence animée, hier, au centre de presse d’ El Moudjahid. Elle-même établie à l’étranger, au Canada, ce cadre estime que l’on doit œuvrer pour «ramener» ces compétences vers le pays ou du moins exploiter leurs connaissances et leurs expériences pour renforcer l’économie du pays. D’ailleurs, c’est pour servir de coordinateur et faciliter la collaboration entre les compétences algériennes, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, que cette association a été fondée. Les membres de l’ACA affirment que celleci «permettra aux compétences de participer au développement de la science, des technologies et du savoir-faire algérien dans tous les domaines». En créant cet espace de rassemblement pour tous les cadres algériens, l’opportunité de travailler ensemble et participer à la croissance de la science et des nouvelles technologies est donnée aux diplômés. Mais l’on ne peut atteindre un tel but qu’à travers une mise à niveau et «un développement et une formation durable». Dans ce contexte-là, l’importance des universités quant à leur impact sur l’évolution de la recherche scientifique et aussi concernant la formation des formateurs s’avère cruciale. Les cadres devront « être identifiés en fonction de leur réelle compétence», dira M. Khiati Mostefa, président de la Forem et coordinateur de l’ACA. En d’autres termes, une compétence serait définie par son diplôme et son expérience acquise. Sur ce plan-là, l’université algérienne est loin du compte. Sur les 57 universités existantes, seules 18 sont référencées au niveau des pays musulmans. Ceci relève surtout d’un manque d’autonomie en matière de gestion et de financement. Selon M. Khiati, les universités algériennes sont «gérées comme des lycées». Une réalité qui explique amplement la nécessité d’un recyclage et d’une mise à niveau pour la plupart des diplômés. A cet effet, l’ACA propose de s’associer aux universités en Algérie et à l’étranger pour préparer des cours intensifs en matière de formation professionnelle scientifique, technologique et commerciale. Ce projet sera soutenu par «des compétences confirmées» qui assureront ces cours destinés aux étudiants et à la communauté technique et commerciale algériens. Par ailleurs, l’association projette la mise en place d’une banque de données et d’un site Web. Un moyen de répertorier les compétences algériennes et de servir de relais entre elles. Cependant, la concrétisation de ces projets demeure tributaire de la situation financière de la structure. Cette dernière est actuellement financée pour les seuls apports personnels de ses adhérents, aujourd’hui au nombre de 1000. «Un partenariat avec des universités et des structures publiques» aidera au développement de l’ACA, estime son président, M. Boudjellal Mohamed. Enfin, il est à souligner que cette structure, à but non lucratif, a déjà soumis cinq projets dans les domaines de la biotechnique, management, enseignement, de l’environnement et de l’éducation aux ministères concernés, pour des accords de financement.

    Le soir d'Algérie
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