Avis de décès : « Fatia », la Fiat algérienne, n’est plus !
Par ali idir
C’est officiel : la première voiture « made in Algeria » ne verra pas le jour avant au moins de nombreuses années. Le gouvernement vient d'enterrer définitivement le projet de construction de la première usine algérienne de voitures, qui devait se faire en partenariat avec le constructeur italien Fiat. La décision de liquider la société Fatia (Fabrication automobile de Tiaret) a été prise lors d'une assemblée générale extraordinaire tenue le 21 juillet dernier.
Implantée dans la zone industrielle de Ain Bouchekif à Tiaret, l'usine Fatia a longtemps fait rêver les Algériens. Pendant plusieurs années, elle fut également un vrai motif de fierté pour de nombreux citoyens. Parmi eux, certains avaient même réservé une partie de leurs économies pour acquérir, le moment venu, une voiture produite localement. Pour leur part, les promoteurs du projet avaient tenté de faire de ce dernier une preuve de la capacité de l’Algérie à se doter des techniques industrielles les plus avancées.
Mais patatras ! Début 2000, le constructeur italien Fiat, partenaire de cette aventure, a fait savoir que le projet ne l'intéressait plus. L'éloignement de Tiaret des grands ports et des voies de communications modernes, l'ouverture sauvage du marché de l'automobile aux marques étrangères, l'importation des véhicules de moins de trois ans, la faiblesse du marché algérien et sa proximité avec l'Europe sont autant de facteurs qui ont étouffé dans l'oeuf le projet d'une voiture "made in Algeria".
A près le retrait de Fiat, le gouvernement a tenté de relancer le projet avec d'autres constructeurs étrangers. Sans succès. Après vingt d'espoir, Fatia est définitivement enterrée. Un nouvel échec pour le gouvernement.
source:TSL'ALG
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Par ali idir
C’est officiel : la première voiture « made in Algeria » ne verra pas le jour avant au moins de nombreuses années. Le gouvernement vient d'enterrer définitivement le projet de construction de la première usine algérienne de voitures, qui devait se faire en partenariat avec le constructeur italien Fiat. La décision de liquider la société Fatia (Fabrication automobile de Tiaret) a été prise lors d'une assemblée générale extraordinaire tenue le 21 juillet dernier.
Implantée dans la zone industrielle de Ain Bouchekif à Tiaret, l'usine Fatia a longtemps fait rêver les Algériens. Pendant plusieurs années, elle fut également un vrai motif de fierté pour de nombreux citoyens. Parmi eux, certains avaient même réservé une partie de leurs économies pour acquérir, le moment venu, une voiture produite localement. Pour leur part, les promoteurs du projet avaient tenté de faire de ce dernier une preuve de la capacité de l’Algérie à se doter des techniques industrielles les plus avancées.
Mais patatras ! Début 2000, le constructeur italien Fiat, partenaire de cette aventure, a fait savoir que le projet ne l'intéressait plus. L'éloignement de Tiaret des grands ports et des voies de communications modernes, l'ouverture sauvage du marché de l'automobile aux marques étrangères, l'importation des véhicules de moins de trois ans, la faiblesse du marché algérien et sa proximité avec l'Europe sont autant de facteurs qui ont étouffé dans l'oeuf le projet d'une voiture "made in Algeria".
A près le retrait de Fiat, le gouvernement a tenté de relancer le projet avec d'autres constructeurs étrangers. Sans succès. Après vingt d'espoir, Fatia est définitivement enterrée. Un nouvel échec pour le gouvernement.
source:TSL'ALG
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