El Hachemi Djaaboub, avait rappelé devant les autorités locales, que l’Etat, avait cessé depuis 1999, de construire des infrastructures commerciales. " Nous invitons les privés nationaux et internationaux à investir dans les centres commerciaux, les centres des affaires et les marchés de fruits et légumes ", a-t-il déclaré en substance. L’objet de cette virée ministérielle, est l’inspection de quatre marchés couverts, qui seront opérationnels au mois du Ramadhan. Il s’agit, en effet, du marché couvert de Zéralda, celui de Mahalma, de Rahmania et de Souidania. Le premier cité est estimé à plus d’un miliard de centimes. Il est composé de 18 locaux et 18 étals.
Pour le premier responsable du département du commerce en Algérie, il est temps de mettre fin à ce phénomène, qui prend des proportions alarmantes, qui ne fait que gangréner l’économie nationale, en amont et en aval.
Mais en écoutant Djaaboub, on a tout d’abord envie de se pincer pour voir si on est "renvoyé ", vers les années 90, et peut-être même beaucoup plus loin, où ce "commerce malsain et tentaculaire", faisait perdre au pays des bénéfices considérables pour le Trésor public.
Dans la même optique, la question qui revient sur toutes les lèvres, est la suivante : Avons-nous seulement le droit, et c’est devenu une mode chez nos responsables successifs, lors de leurs discours ou le maître mot, est d’éradiquer le marché informel ? Sans pour autant, appliquer leurs promesses. En effet, El Hachemi Djaaboub, puisque c’est lui qui est actuellement aux commandes du département en question, n’a pas résisté à la tentation, pour affirmer, que le gouvernement compte construire, et à l’échelle nationale, trois types de marchés ( les marchés de gros, les couverts et ceux de proximité). Ces derniers, ajoute le ministre, vont bénéficier de crédits bancaires bonifiés.
Le wali d’Alger, a tenu, à faire souligner au ministre le déficit en matières de marchés, dans diverses localités de la capitale, notamment Staouéli, et le centre-ville de Zéralda. Les marchés visités, ne sont que, à se référer aux propos de Djaaboub, des prototypes d’autres marchés nationaux. " Ils comprennent le plus important nombre de locaux (50) et des étals (30) ", précise-il. Ils s’inscrivent dans le cadre du programme national de l’urbanisation commerciale, qui a vocation primordiale, l’éradication de l’informel et le contrôle de la qualité des marchandises. A toute fin utile, ce programme, rentre dans le sillage de la politique du gouvernement, et prendra fin dans deux ans, soit en 2009. La capitale algérienne, compte à elle seule, 67 marchés, disséminés sur 41 communes.
Compte tenu des déficits engendrés, la wilaya d’Alger, a décidé, à cet effet, de consacrer une enveloppe colossale, soit plus de 31 milliards de centimes pour la construction de 23 marchés couverts et de 43 autres de proximité, en sus de 30 millions DA, pour l’édification d’un marché de gros, spécialisé en agroalimentaire. Interrogé en marge de sa visite, pour expliquer les dernières hausses des prix du ciment, Djaaboub a tenu à indiquer que celle-ci est due, à la montée du volume des activités de constructions durant l’été, et ce, par rapport aux autres saisons, ainsi qu’à la pénurie qui a touché les deux cimenteries de Mascara et de Azzaba. " Il y a presque une autosuffisance en cette matière ", rassure-t-il.
Par La Dépêche de Kabylie
Pour le premier responsable du département du commerce en Algérie, il est temps de mettre fin à ce phénomène, qui prend des proportions alarmantes, qui ne fait que gangréner l’économie nationale, en amont et en aval.
Mais en écoutant Djaaboub, on a tout d’abord envie de se pincer pour voir si on est "renvoyé ", vers les années 90, et peut-être même beaucoup plus loin, où ce "commerce malsain et tentaculaire", faisait perdre au pays des bénéfices considérables pour le Trésor public.
Dans la même optique, la question qui revient sur toutes les lèvres, est la suivante : Avons-nous seulement le droit, et c’est devenu une mode chez nos responsables successifs, lors de leurs discours ou le maître mot, est d’éradiquer le marché informel ? Sans pour autant, appliquer leurs promesses. En effet, El Hachemi Djaaboub, puisque c’est lui qui est actuellement aux commandes du département en question, n’a pas résisté à la tentation, pour affirmer, que le gouvernement compte construire, et à l’échelle nationale, trois types de marchés ( les marchés de gros, les couverts et ceux de proximité). Ces derniers, ajoute le ministre, vont bénéficier de crédits bancaires bonifiés.
Le wali d’Alger, a tenu, à faire souligner au ministre le déficit en matières de marchés, dans diverses localités de la capitale, notamment Staouéli, et le centre-ville de Zéralda. Les marchés visités, ne sont que, à se référer aux propos de Djaaboub, des prototypes d’autres marchés nationaux. " Ils comprennent le plus important nombre de locaux (50) et des étals (30) ", précise-il. Ils s’inscrivent dans le cadre du programme national de l’urbanisation commerciale, qui a vocation primordiale, l’éradication de l’informel et le contrôle de la qualité des marchandises. A toute fin utile, ce programme, rentre dans le sillage de la politique du gouvernement, et prendra fin dans deux ans, soit en 2009. La capitale algérienne, compte à elle seule, 67 marchés, disséminés sur 41 communes.
Compte tenu des déficits engendrés, la wilaya d’Alger, a décidé, à cet effet, de consacrer une enveloppe colossale, soit plus de 31 milliards de centimes pour la construction de 23 marchés couverts et de 43 autres de proximité, en sus de 30 millions DA, pour l’édification d’un marché de gros, spécialisé en agroalimentaire. Interrogé en marge de sa visite, pour expliquer les dernières hausses des prix du ciment, Djaaboub a tenu à indiquer que celle-ci est due, à la montée du volume des activités de constructions durant l’été, et ce, par rapport aux autres saisons, ainsi qu’à la pénurie qui a touché les deux cimenteries de Mascara et de Azzaba. " Il y a presque une autosuffisance en cette matière ", rassure-t-il.
Par La Dépêche de Kabylie
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